H16 – En finir une fois pour toutes avec 2020

Bon, voilà, pour 2020, c’est fini sur ce blog : il y a un moment où il faut savoir dire stop.

Rendez-vous compte, m’ame Ginette : cette année n’a été qu’une longue succession d’âneries, de clowneries et de débilités de la part d’un gouvernement en roue libre. Il m’a véritablement été difficile de suivre tant le nombre d’imbécilité aura été élevé au cours de ces 12 mois de folie. Pire : je suis sûr que dans les quelques jours qui restent avant d’en finir avec cette année, on aura droit à encore quelques brouettées de déclarations idiotes de nos clowns à roulettes.

Comme je l’ai déjà expliqué dans un précédent billet, tout montre que l’année 2021 ne pourra pas être meilleure que 2020 : entre les gouvernements (pas seulement français) qui font absolument tout pour nous faire comprendre que les vaccins rigolos ne suffiront pas à lever les restrictions de mouvements et les totems sanitaires divers et variés, la situation économique catastrophique dans laquelle nous avons été poussés par leurs actions débiles et les tensions sociales qui s’accumulent, il semble hardi d’imaginer que des solutions décisives et efficaces seront proposées par la brochette d’incapables actuellement aux commandes.

Devant ce constat, il est donc grand temps de prendre quelques jours de repos qui serviront à observer ça de loin, au calme et à mettre de côté les indispensables noisettes qu’on pourra grignoter pendant que le monde s’effondre doucement sous nos yeux.

Comme le veut maintenant la tradition, je profite de ce petit billet pour vous remercier tous de vos lectures, commentaires, remarques et partages sur les réseaux sociaux. Si cela ne permet guère de faire avancer les idées de liberté et de responsabilité en France, au moins ces partages et cette belle activité m’encouragent à continuer. Et puis, se moquer des puissants est une activité sinon enrichissante, au moins divertissante, reconnaissons-le.

Je vous souhaite donc à tous un excellent Noël dans les meilleures conditions possibles ainsi qu’une année 2021 aussi bonne malgré les perspectives quelque peu tourmentées qui s’amoncellent.

source: https://h16free.com/2020/12/19/67565-en-finir-une-fois-pour-toutes-avec-2020

La vague sociale et économique sera de loin la plus violente

Publié par H16 le 16 novembre 2020

On ne va pas se mentir : la France ne va pas tout à fait bien. Sans doute, le fait d’arrêter l’activité économique joue un peu. Probablement, le fait d’entraver les interactions sociales de toutes natures n’aide guère. Éventuellement, la perspective de fusiller complètement Noël et la période des fêtes de fin d’année en famille ne réjouit guère le peuple.

Certes, par l’habile truchement de l’argent des autres déversé à gros bouillon un peu partout, on arrive pour le moment à éviter les faillites, on camoufle un peu le million de pauvres supplémentaires que les mesures gouvernementales ont provoqué. Certes.

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Mais on sent confusément que malgré tout, la situation n’est pas exactement optimale, un peu à l’instar de Will E. Coyote qui, encore en apesanteur une fois le bord de la falaise largement dépassé, se surprend à douter que la suite se déroule exactement comme prévu. Et c’est un peu normal : des éléments objectifs permettent d’affirmer qu’il y aura quelques problèmes dans les mois à venir.

Il y a, bien sûr, les indicateurs purement économiques qui indiquent tous que l’année 2021 ne sera pas exactement qu’une marche détendue dans des champs de miel et de lait : on évoque ici et là des faillites à venir, notamment parce qu’ont été retardées les faillites qui auraient naturellement eu lieu en 2020 (plusieurs milliers) auxquelles s’ajouteront les faillites supplémentaires consécutives au hardi pilotage du pays par la fine équipe de paltoquets actuellement en charge du gouvernement.

Il est actuellement difficile de faire des prévisions économiquement fiables sur un événement qui n’a pas vraiment d’équivalent dans le passé ; l’impact se situe probablement entre une guerre et une longue série de grèves particulièrement fermes, et même si la France a connu ce genre de péripéties, on est dans le flou et on ne peut que tabler sur un fort ralentissement économique, des faillites en cascade et un chômage probablement supérieur à 10%.

Et si les mauvaises surprises économiques sont à peu près certaines pour les prochains mois, on peut aussi garantir des moments difficiles sur le plan social : si les grèves et les mouvements sociaux auxquels le pays est maintenant habitué impliquaient jusqu’à présent essentiellement les salariés du public et avaient des répercussions notoires sur les salariés du privé, les confinements et les vexations du quotidien touchent à présent les professions libérales, les petits commerces et la trame essentielle du tissu social. Les premiers retours socio-médicaux ne sont pas bons, pour le dire gentiment :

Pire : il apparaît maintenant que les effets psychiatriques du premier confinement sont désastreux et commencent tout juste à se faire sentir, avec un débordement des unités psychiatriques où se pressent à présent un nombre record de malades…

Autrement dit et comme j’en faisais la remarque dans un précédent billet, les intelligentes mesurettes gouvernementables accroissent mécaniquement le nombre de personnes malheureuses qui n’ont plus rien à perdre, ce qui, pour tout pouvoir sourd, aveugle et malheureusement atteint de logorrhée, constitue rapidement un problème puis une faute létale.

Devant ce constat, on pourrait imaginer que nos foutreboules du cirque politique et nos corniauds glorifiés de titres ministériels s’empresseraient de corriger rapidement la trajectoire histoire d’éviter l’échafaud qui semble s’approcher d’eux à petits pas chaloupés.

Il n’en est rien : à mesure que s’empilent les déclarations des brochettes ministérielles et énarchiques s’impose un gros doute sur leur parfait azimutage intellectuel. Dans une sorte de jeu de « pile je gagne, face tu perds », les impétrants ministériels nous expliquent par exemple que si les infections diminuent, c’est grâce à leurs mesures, et si elles s’étendent, c’est à cause des Français. Commode.

Borne, Véran ou Castex semblent décidés à rendre une part croissante des Français directement responsables de l’actuelle épidémie, au prétexte qu’ils enfreindraient le confinement, responsabilité justifiant d’ajouter, régulièrement, une couche de confinement, de cerfas ridicules et de contraintes imbéciles construites par d’obscurs ronds-de-cuir sadiques perdus au fin fond d’une bureaucratie sans objet et sans intérêt.

C’est bien évidemment compactement débile, mais se surpasser dans le domaine reste à la portée de nos ministres puisqu’ils ne comptent pas s’arrêter là. Ils ont en effet toute un batterie de nouvelles idées à appliquer afin « d’aider » (comprendre « enfoncer ») un peu plus le peuple.

Bien évidemment, leur inventivité se cantonne à un domaine : celui de la taxe.

Oui, vous avez bien lu : la solution à la tempête d’emmerdes aux proportions bibliques qui attend la France et les Français consiste essentiellement, pour les branquignoles gouvernementaux et des différentes chambres, à ajouter des taxes aux ponctions fiscales déjà existantes.

Sans surprise (et en parfaite illustration de leur nullité crasse en économie), on sent déjà poindre l’envie de taxer les entreprises qui sont de toutes façons vues comme les coupables idéales en cas d’échec des mesures prises, aussi idiotes soient-elles.

Sans surprise toujours, certaines professions ayant l’œil des caméras et l’oreille des gros micros mous, le lobbying auprès des mêmes branquignoles permet d’ores et déjà d’envisager de nouvelles taxes comme, par exemple, sur les appareils audio afin, ici, d’aider la création artistique, pilonnée par les bons soins du législateur depuis plusieurs décennies. Les rares survivants de cette subsidiation compulsive vont donc se prendre le prochain tapis de bombes « subventionnelles » qui achèvera d’étatiser la création artistique dans le pays dont le rayonnement mondial peinera définitivement à dépasser le périphérique parisien. Quelque part, c’est bien fait.

Sans surprise enfin, les idées mortifères de nos ministricules commencent à trouver un écho au-delà de nos frontières puisqu’on retrouve cette idée de taxes inventives outre-Rhin, avec la proposition de chercheurs allemands, parfaitement détendus de la sodomie fiscale, consistant à taxer spécifiquement le télétravail sur la base des gains réalisés à rester chez soi, par comparaison aux frais engendrés par les transports et les bureaux en ville.

Selon le même principe, on regrette que ces fiers Teutons de la Taxe ne proposent pas de taxer chaque gain de productivité obtenu ces 30 ou 50 dernières années par l’utilisation des nouvelles technologies : il est certain qu’il y aurait moult milliards d’euros à gagner ici et là. Après tout, pourquoi s’enquiquiner à créer de la richesse si, grâce à ces gains de productivité, on peut en soustraire toujours plus pour la redistribuer auprès des inactifs, des parasites, des jaloux, des profiteurs et (mélange des précédents en proportions variables) des politiciens ?

Et puis franchement, sans le fauteuil roulant que l’État nous fournit après qu’il nous a coupé les jambes, comment nous déplacerions-nous ?

La vague économique arrive, et elle sera bien pire que la pandémie. Français, tenez-vous prêts.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © H16. Publié avec l’aimable autorisation de l’auteur (son site)

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La censure qui s’en vient

Publié par H16 le 13 novembre 2020

Les récents développements de l’actualité, au-delà de l’éclairage qu’ils ont pu apporter sur le partisianisme des médias, a aussi mis en exergue la tendance inquiétante de notre société de communication à vouloir résolument contrôler absolument toutes les informations déversées sur le public.

La tendance est aussi inquiétante qu’est puissante la force déployée pour s’assurer que chaque internaute voit ce qu’il doit voir, écarte ce qu’il doit écarter, parle de ce qu’il doit parler, aime ou conspue ce qu’il doit aimer ou conspuer.

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Ainsi, les affaires Biden (le Burismagate d’un côté, les soupçons de prise d’intérêt avec les autorités chinoises de l’autre) n’ont guère fait parler d’elles alors qu’elles méritaient amplement enquêtes et suivi de toute une profession qui tente encore de faire croire qu’elle pratique le journalisme : la façon dont les médias habituels (de télé, de radio, de papier) ont choisi, parfois ouvertement, de ne pas en parler ou de minimiser ces affaires en dit long à la fois sur leurs propres biais (ici, très clairement sur la gauche du spectre politique) et sur les biais de toute une frange de la société, sa partie la plus technophile et branchée, qui a elle aussi choisi d’ignorer cette accumulation de faits troublants.

Parallèlement, Google, Facebook, Twitter ont, dans le courant du mois de septembre et d’octobre, fait assaut d’inventivité pour que le sujet disparaisse de leurs plateformes : Twitter a par exemple activement fait le nécessaire pour que l’affaire, révélée par le New York Post, ne soit pas discutée par ses utilisateurs. Facebook a usé de toutes les tactiques possibles, un peu plus finement que Twitter, pour faire disparaître les posts relatifs, bloquer les références à l’article infâmant, ou pour en réduire l’exposition aux utilisateurs de son réseau social. Google, encore plus subtilement, a déclassé les recherches relatives et enfoui les articles détaillant les griefs à l’encontre de la famille Biden derrière la cohorte de petits articulets de la presse grand public qui minimisaient largement l’importance de l’affaire.

Tout ceci n’a rien d’anodin : tant les médias que les sociétés de communication actuelles ont bien un agenda, que l’on pourra qualifier comme on voudra mais qui, c’est absolument certain, ne comprend pas de laisser chacun s’exprimer comme il l’entend.

Et ce n’est pas un mal typiquement américain, mais bien une tendance forte visible sur toute la planète, depuis les contrées les plus riantes de la Chine communiste totalitaire jusqu’en Europe sociale-démocrate écolo-hystérique en passant par l’Amérique progressisto-gauchiste : à mesure que les moyens de communication sont devenus plus nombreux, plus simples et plus accessibles à tous, les entreprises technologiques, les médias et les politiciens se sont empressés de s’assurer qu’on ne pourrait surtout pas y dire ce qu’on voulait.

La liberté d’expression s’y réduit maintenant chaque jour grignotée par des groupes de pression ayant étrangement toujours la même coloration politique et morale et dont les comportements de plus en plus agressifs finissent par diffuser dans toute la société ; par exemple, du côté des rédactions journalistiques qui font, elles aussi, assaut de vertus, on n’en est plus à essayer d’apporter des informations aussi solides et factuelles que possible, on a maintenant pour but d’éduquer les masses bêtes et adipeuses qui osent penser de traviole.

Une pandémie se développe et certains s’interrogent sur les origines du virus, sur les traitements les plus efficaces, sur les bonnes méthodes pour combattre les transmissions ? Pourtant, tout le monde sait que les gouvernements ont, comme pour la sécurité, la croissance ou l’éducation, les réponses à tout ça ! Dès lors, au-delà de fournir les bonnes idées, les bonnes infos, il faut aussi lutter activement contre les mauvaises idées, les mauvaises infos !

Une élection semble comporter des irrégularités ? Mais enfin, nous ne sommes plus en 2016 où, comme chacun sait, les élections étaient honteusement manipulées par des entités étrangères pleines de slaves fourbes ! En 2020, tout est sous contrôle et s’il faut se poser une question, c’est plutôt de savoir si l’on a fait suffisamment pour faire taire les abrutis !

Ces interrogations angoissées (comment certains peuvent-ils sérieusement douter de la parole millimétriquement mesurée et calibrée des médias adoubés par eux-mêmes et leurs pairs, non mais oh ?), qu’on retrouve dans un nombre croissant de sujets, imposent de trouver une méthode pour calmer le jeu et contenir les impétrants indélicats, ceux qui bousculent le vivre ensemble et le discuter ensemble : on ne peut pas laisser les grands organes de presse, les grands instituts de sondage, les grands opérateurs de communication et les grandes entreprises de réseaux sociaux se faire ridiculiser par des individus qui, il faut bien l’avouer, savent à peine lire, écrire et compter et ne sont pas (encore) d’une minorité opprimée.

Pour les réduire au silence, on pourra recourir à différents moyens.

Ainsi, rien de tel qu’un gros « fasciste ! » balancé au bon moment pour couper court au vieux débat désagréable et euthanasier les vieilles pensées poussiéreuses de l’opposant. Mieux encore : on peut préemptivement estampiller les idées alternatives de « complotistes ! », ce qui permet d’avorter l’embryon de débat avant qu’il n’ait pu naître et risquer qu’il apporte des contradictions aux Vérités Immuables exposées officiellement.

Mais le mieux, c’est lorsque les efforts sont faits par les méchants eux-mêmes : par un mélange habile de polarisation agressive des débats (« si tu n’es pas avec moi, tu es contre, tu mérites de périr, et il n’existe aucune position intermédiaire intelligente et digne d’intérêt ») et d’une bonne grosse pression sociale, on obtiendra même le Graal : l’auto-censure de ceux qui ne pensent pas comme la Meute des Gentils !

Dans ce contexte, la question n’est plus de savoir où est la vérité mais qui a le droit d’émettre une opinion et qui ne l’a pas. L’opinion va dans le bon sens : il lui sera fait forte publicité, même si ce sont d’énormes âneries (Le cas du Lancet suffit à illustrer ceci).

Cependant, ne vous y trompez pas : pour garantir que les gens ne pensent pas et n’agissent pas autrement que comme il leur est permis, l’étape suivante, riante et joyeuse, c’est le tabassage, soft et social d’abord, puis violent et physique ensuite.

La Cancel Culture va prendre un tour intéressant lorsqu’il s’agira, comme le proposent certains petits éditorialistes aux poussées totalitaires inquiétantes, d’interdire un nombre croissant d’activités lorsque les comportements attendus ne seront pas obtenus. Mao, Staline, Hitler ou Honecker auraient adoré disposer des moyens actuels de ces éditorialistes.

Interdire des activités en parfaite violation des droits les plus élémentaires, pour celui qui n’a pas montré allégeances aux autorités ? Cela paraît fou ? Et pourtant, comme le montrent certains signes (Ticketmaster demandant une preuve de vaccin pour assister à un concert, par exemple), c’est déjà dans les tuyaux…

Quant à l’étape suivante, elle est déjà en préparation depuis un moment : si, dans un premier temps, il s’agira de faire sauter l’anonymat des vilains et des méchants, par exemple en tenant des listes (les gauchistes adoôorent les listes) comme le préconise Alexandria Occasional Cortex, afin de fusiller leur vie sociale, dans un second temps, on comprend qu’il faudra en finir une fois pour toutes de ce vilain anonymat qui sévit sur les interwebs : une intense campagne a déjà commencé et elle se nourrira de chaque événement, de chaque peur des citoyens affolés. La Loi Avia n’est qu’une étape dans ce cheminement.

Tout le monde saura bien vite que c’est parce qu’on est anonyme qu’on peut dire ce qu’on pense, donc insulter et harceler en ligne. Personne, en revanche, n’entendra que c’est aussi parce qu’on est anonyme qu’on peut dire ce qu’on pense, et donc dénoncer les abus, dévoiler les complots, les machinations et les corruptions.

L’anonymat sautera et, avec lui, le reste de la liberté d’expression.

Cette marche vers le pire n’est pas inéluctable mais elle est bien entamée. C’est sans doute pour cela que l’on observe un tel mouvement de repli d’un nombre croissant d’individus vers des plateformes alternatives dont les conditions d’utilisation sont moins opaques, arbitraires ou partiales, et les règles de modération plus favorables à l’expression d’idées alternatives.

Ceci permet presque un peu d’optimisme, si ce n’est que, de nos jours, être positif entraîne trop souvent une mise en quarantaine…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © H16. Publié avec l’aimable autorisation de l’auteur (son site)

source: https://www.dreuz.info/2020/11/13/la-censure-qui-sen-vient/

La vie continue, les combats débiles aussi

http://h16free.com -Vert et fluffy

 

Cette année, le succès n’a guère été au rendez-vous de la récurrente idiotie qui consiste, tous les ans depuis 2007, à éteindre ses lumières pendant une heure en mars : ce fut une « Earth Hour » absolument invisible et ce d’autant plus que les petits couinements stridents des écologistes sont maintenant totalement couverts par le bruit chaotique d’une pandémie et d’une catastrophe économique d’ampleur biblique.

Et à la panique qui se lit dans les yeux des dirigeants de beaucoup de pays ayant maintenant amplement démontré leur plus opaque incompétence devant un phénomène qui les dépasse très largement, s’ajoute maintenant l’effarement de toute la frange la plus militante des écolos qui découvrent, hébétés, que cette crise – qui fait de vrais morts par dizaine de milliers et qui va provoquer une récession carabinée – mobilise beaucoup plus et plus vite que leurs petits agendas tout chamboulés par ce gênant virus.

Bien évidemment et comme je l’ai déjà écrit, une telle crise est toujours l’occasion d’une tentative de rattrapage par nos amis collectivistes de tous bords. Si les étatistes sont évidemment les premiers dans la course et gagneront probablement le concours de celui qui proposera le plus de mesures liberticides et économiquement suicidaires, les écologistes n’entendent pas non plus se faire dépouiller d’une magnifique occasion de pousser leurs idées ridicules dans le maximum de têtes.

C’est pour cela qu’à mesure que les cadavres s’empilent, on voit apparaître des petits pamphlets et autres éditos plus ou moins enflammés réclamant un nouveau monde,

[...]

article complet: http://h16free.com/2020/04/13/65718-la-vie-continue-les-combats-debiles-aussi

Nos politiciens sont des criminels

Publié par H16 le 18 mars 2020

[...] Jadis, gouverner, c’était prévoir. Et comme prévoir, c’est mine de rien assez compliqué, gouverner s’est progressivement cantonné, pour les dirigeants, à accompagner les mouvements et les tendances de l’Histoire en feignant d’en être les instigateurs.

Gouverner n’est alors devenu qu’un habile exercice de communication dans lequel on s’est donc contenté d’envoyer des messages plus ou moins finauds à une populace qu’on méprisait en douce. Malheureusement, le réel ne se laisse pas toujours faire.

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Avec la crise actuelle, rien ne s’est plus passé comme prévu pour nos politiciens-communicants experts en expertise de communication politicienne : le baratin habituel, généralement basé sur l’assurance qu’avec un peu plus de dettes, on colmaterait tous les trous et qu’on calmerait toutes les grognes, n’a pas réellement fonctionné.

Non seulement, le virus semble hermétique aux notions de frontières, mais il semble complètement obtus aux manipulations psychologiques et aux communications musclées. Les polichinelles colorés qui défilent devant les pupitres ministériels n’ont servi à rien. Pire, ils ont été criminels.

Partant du principe aussi loufoque que dangereux qu’en ne regardant pas la réalité, elle finissait par s’estomper, ils nous ont donc débité des directives et des messages de plus en plus idiots et paradoxaux.

C’est ainsi que le 24 janvier, Agnès Buzyn, alors encore en charge de la santé dans le pays, se fend d’une appréciation moyennement crédible de la situation :

« Le risque d’importation depuis Wuhan est quasi nul, le risque de propagation du coronavirus dans la population est très faible »

Depuis, tout indique que c’est bien l’opération de rapatriement des Français de Chine – largement déconseillée par les experts derrière lesquels le pouvoir ne fera plus que se cacher ensuite – qui a déclenché la pire crise sanitaire française depuis 1918.

Tout le mois de février sera ensuite un sketch de minimisation consternante à la fois des possibilités d’une extension de la maladie sur le territoire français, et des effets du covid19 dont on persistera à dire, de longues semaines encore, que c’est comme une grosse grippe.

Pour l’observateur pondéré, que la Chine verrouille ainsi 70 millions de ses habitants et fasse ainsi s’effondrer son économie pour « une grosse grippe » semble parfaitement grotesque, sauf à considérer les Chinois comme des nigauds et les Français comme nettement mieux préparés.

[...]

article complet - Dreuzinfo: https://www.dreuz.info/2020/03/18/nos-politiciens-sont-des-criminels/