LE GRAND ENTRETIEN DU BSC NEWS : LAURENT OBERTONE

« CERTAINS MÉDIAS ONT LE MONOPOLE DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION MAIS ÉGALEMENT CELUI DE L’INDIGNATION, DE LA PENSÉE AUTORISÉE ET DE LA MORALE... »

Par Nicolas Vidal - Depuis la parution de France Orange Mécanique  en 2013, le journaliste Laurent Obertone déjoue tous les pronostics littéraires. Ses livres font fureur en librairie malgré une presse très rétive aux sujets qu’il aborde et qui ne se prive pas de dénoncer ces idées. Dans Guérilla, Laurent Obertone imagine la chute de la France en 3 jours et continue d’affoler les compteurs de ventes en librairie.
L’auteur est une énigme à lui tout seul : une partie de la presse se plait à la discréditer mais l’auteur vend ses livres par dizaines de milliers. Pour mieux comprendre, nous avons reçu Laurent Obertone pour qu’il nous éclaire, qu’il nous renseigne et que nos lecteurs puissent se faire une idée. Car, entre le jugement et le débat, nous y préférerons toujous le débat et les confrontations d’idées.

Quel est le point de départ qui a amené l’écriture de Guérilla ?
Le premier fut la France Orange Mécanique* qui, je le pensais, devait rester un livre confidentiel. C’est mon premier livre pour lequel je n’étais pas connu, je n’avais pas d’entrée dans les médias. J’avais pour moi seulement le contact avec le terrain grâce aux médias locaux où je côtoyais les forces de l’ordre, les magistrats et les victimes. Ce fut une somme de hasards. Ce livre avait au début une visée régionale mais au fil des témoignages et de mon enquête, j’ai souhaité l’élargir de façon globale à l’échelle nationale pour dresser un portrait de la sécurité en France. Je n’avais aucune ambition dans ce livre d’autant plus que je savais qu’un tel livre serait mal vu dans ....

Interview de Laurent Obertone ICI

Interview complète de Laurent Obertone, ici

Guerilla, de Laurent Obertone

Le pire n'est jamais sûr, dit-on. Cela ne veut pas dire qu'il ne puisse arriver et qu'il ne faille pas s'y préparer. Mais, pour cela, encore faut-il ouvrir les yeux et anticiper. Dans Guerilla, de Laurent Obertone, dédié À ceux qui n'ont pas compris, le pire arrive.

A l'appel au secours d'une femme, qui s'est dite en danger de mort, trois policiers - un brigadier, et deux gardiens de la paix, un homme et une femme -, pénètrent dans un bloc de la cité Taubira, à La Courneuve. Ils y sont encerclés par dix furieux, bâtis par la tôle et la haine.

Bientôt, un des furieux, un type au jogging blanc, agresse le brigadier qui se retrouve à terre. Les autres furieux, aussitôt, se ruent sur lui, s'acharnant à grands coups de talon et de pied. Le gardien de la paix sort son Sig Sauer et tire: six des assaillants tombent.

Les deux policiers survivants trouvent leur salut dans la fuite. L'incident est l'étincelle qui met le feu aux poudres et qui va tout changer: la France tombe dans le chaos et l'auteur fait appel à témoins pour raconter le jour où tout s'embrasa dans le pays.

Quand ces témoins sont des victimes, adeptes du modèle du très-bien-vivre-ensemble, ils trouvent des excuses à leurs bourreaux et leur disent, sans succès, qu'ils sont avec eux, qu'ils les comprennent. Quand ils sont bourreaux, ils s'avèrent impitoyables...

Ces bourreaux sont des voyous, des djihadistes ou des extrémistes de droite. Tous, les uns autant que les autres, ne font pas dans la nuance. Et l'un des témoins de ces temps sombres, un vieil homme, ni victime ni bourreau, peut s'adresser en ces termes à l'un des siens:

Le temps de la nuance a pris fin. La vie sauvage n'a jamais laissé la moindre chance aux animaux dans mon genre, les animaux nuancés. Dans ce monde il n'y aura plus que des purs et des impurs. Ce sera sans moi. Je ne renoncerai pas à la nuance, je ne renoncerai pas à mon âme.

Rares seraient ceux qui auraient cette sage attitude si tout s'écroulait autour d'eux par imprévoyance et que régnait la guerre civile, qui sert toujours de révélateur aux lâchetés des uns et aux cruautés des autres, et dont il ne sort jamais rien de bon...

Francis Richard

Guerilla, Laurent Obertone, 432 pages Ring

Livres précédents chez le même éditeur:

La France orange mécanique (2013)

Utoya (2013)

La France Big Brother (2015)

 

Publication commune Lesobservateurs.ch et Le blog de Francis Richard

France: Attaques contre la police. 40 personnes tendent un guet-apens. Un poste de police défoncé à la voiture bélier. Nos médias romands n’en parlent pas. [MàJ: Photos et vidéos]

Nouvelle nuit de violence dans les Yvelines. Six poubelles et neuf voitures incendiées à Sartrouville, Mantes-la-Jolie et Chanteloup-les-Vignes, mais aussi des jets de projectiles et des guets-apens tendus à la police.

A Sartrouville, vers 19h45, rue Florian, la police municipale voit une poubelle qui brûle au milieu de la chaussée et prévient le commissariat. Personne n'intervient car le feu ne risque pas de se propager et la patrouille reste à distance. Voyant que les secours n'interviennent pas, un groupe d'une quarantaine d'hommes s'approche des policiers et leur lance de projectiles. Les fonctionnaires ont riposté à coup de grenades et de flashball. La soirée s’est poursuivie par un série de feux de poubelles dans le secteur HLM du Plateau.

 

A Chanteloup-les-Vignes, à 2h25 place des Quatre-Vents, un inconnu appelle pour prévenir qu'un groupe de trente personnes armé de pierres et de barres de fer s'en prend à la Maison de l'emploi et au Centre de loisirs. Quand les policiers arrivent, ils essuient des jets de pierre et de cocktail Molotov et des tirs de mortier. Ils ripostent, se replient et appellent du renfort. Cinquante-trois policiers arrivent de villes voisines.    

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Photos et vidéos:   

Plusieurs voitures incendiées barraient la route afin d'empêcher la progression de la police. Ils ont finalement eu raison des trublions. Aucun blessé n’est à déplorer. De multiples impacts ont été relevés sur les vitres des deux bâtiments municipaux mais aucune intrusion n'est à déplorer. Le portail du bureau de police a été enfoncé, sans doute à l'aide d'une voiture bélier qui n'a pas été retrouvée. Les forces de l'ordre ont quitté les lieux à 4h du matin et la cité avait retrouvé son calme dans la nuit.  

Les forces de l'ordre ont aussi essuyé des jets de projectile à Poissy, Maurepas et Versailles.

Source

France. Guérilla urbaine: Une bande armée saccage un quartier

Ils ont semé la terreur », « des scènes de guérilla urbaine ». Ce dimanche, les habitants du quartier du Plateau à Juvisy-sur-Orge employaient des phrases aussi fortes que le choc qu’ils ont ressenti en découvrant les dégâts dus au passage dans la soirée de samedi d’une bande d’une vingtaine ou d’une trentaine de « jeunes armés », notamment de sabres. Si aucun blessé n’est à déplorer, le bilan est lourd : une vingtaine de voitures ont été endommagées, vitres ou rétroviseurs brisés, et deux portes de halls d’immeuble ont été fracturées.

Les vandales se sont également introduits dans un appartement qu’ils ont saccagé « par erreur » selon les premiers éléments de l’enquête, alors que le locataire s’y trouvait avec un bébé. Suite à cette soirée de violence, la police a interpellé sept mineurs originaires d’Athis-Mons dans la nuit. Ils auraient été relâchés à l’issue de leur garde à vue ce dimanche soir, avec une convocation devant un juge pour enfants.

C’est dans cet immeuble qu’une bande de jeunes a fait irruption dans un appartement occupé par un homme et son bébé. Ils ont tout saccagé alors qu'ils se seraient trompés d’adresse.

(...)

Mais malgré ces mesures, les habitants sont sceptiques. « On a peur qu’ils reviennent, qu’ils recommencent et qu’ils commettent plus de dégâts, qu’ils s’en prennent à nous directement », tremble Sophie. Alexis, 20 ans, a pris de nouvelles résolutions : « je porterai tout le temps une matraque sur moi désormais », annonce-t-il. On est bien obligé de trouver des moyens pour se défendre. Il n’y a pas eu de blessés, mais la prochaine fois ? Ce sont des fous furieux, ils terrorisent un quartier, ils saccagent nos voitures. Au lieu de se reposer le week-end, on a dû déposer plainte, appeler nos assurances… C’est dégoûtant et révoltant. »

Source

La fortune des narco-terroristes des Farc

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J'avais déjà signalé - sur Les Observateurs - preuves, sources et photos à l'appui, que la soi-disant "guérilla" colombienne des Farc n'est rien d'autre qu'un gang de narco-terroristes richissimes, avec des connexions au Mexique, au Venezuela, en Equateur et au Liban. Ci-dessous, je reproduis une analyse de Lissy DE ABREU sur cette fortune colossale des narco-terroristes des Farc.
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Lissy DE ABREU (voir lien vers source en bas de page) : L'argent serait caché dans les montagnes ou investi à l'étranger : la possible fortune dont pourrait disposer la guérilla colombienne des Farc fait débat dans ce pays qui espère tourner bientôt la page du conflit armé. C'est un récent article d'un journal britannique, The Economist, qui a déclenché la polémique, au moment même où gouvernement et guérilla semblent plus proches que jamais d'un accord de paix. Selon l'hebdomadaire financier, citant un document d'analystes du gouvernement colombien, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) détenaient, en 2012, 10,5 milliards de dollars cachés. Pour différents experts et sources proches de la guérilla marxiste, le chiffre est exagéré.
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Lissy DE ABREU : Mais ils ne nient pas qu'en plus d'un demi-siècle de conflit armé - le plus ancien d'Amérique latine -, les Farc ont forcément accumulé un magot. Et ce dernier, même s'il est d'origine illicite (trafic de drogues, mines clandestines, enlèvements...), pourrait servir dans un prochain accord de paix, par exemple pour indemniser les nombreuses victimes. Les affirmations du journal ont fait bondir les Farc : "Quelle boulette (l'article de) The Economist. Il devrait vérifier ses sources et ne pas croire en des fables sur des fortunes imaginaires de la rébellion", a écrit sur Twitter Ivan Marquez, chef de la délégation des Farc à La Havane, où se tiennent les pourparlers de paix. "Aucun être humain ne prend les armes contre un régime injuste pour s'enrichir", a-t-il ajouté.
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Lissy DE ABREU : A l'inverse, le président colombien Juan Manuel Santos a affirmé ne pas avoir le "moindre doute" sur le fait que les Farc détiennent "probablement de l'argent quelque part", indiquant l'avoir cherché sans le trouver. Pour Gustavo Duncan, chercheur ayant étudié la relation entre les Farc et le narcotrafic, "l'estimation des ressources des Farc sera toujours de la spéculation". Mais, au-delà du montant exact, pour le gouvernement comme la société colombienne, "ce qui est important c'est la disponibilité de ces ressources dans le cadre de la négociation" de paix. "Que cet argent serve à indemniser les victimes et non pour grossir des fortunes personnelles" de chefs guérilleros, plaide-t-il auprès de l'AFP. Selon les experts, cet argent pourrait aussi bien se trouver caché dans les montagnes de Colombie comme être déjà placé dans des biens à l'étranger.
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Lissy DE ABREU : Mais, estime Frédéric Massé, professeur de l'université Externado, "il serait important que les Farc déclarent ce qu'ils ont, parce que leur position est de dire qu'ils n'ont rien, qu'ils sont pauvres, et cela aussi semble exagéré car on sait qu'ils vivaient des enlèvements, de l'extorsion et du narcotrafic". "Plus ils diront la vérité, plus ils gagneront en légitimité à moyen et long terme. S'ils continuent de cacher des secrets et ne disent pas tout ce qu'ils ont, je crois que la population va continuer de penser que les Farc les trompent, d'une certaine manière", ajoute ce spécialiste en conflits et négociations de paix. Le président Santos a déjà prévenu que si cet argent venait à être découvert, il serait saisi.
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Lissy DE ABREU : Son négociateur auprès des Farc, Sergio Jaramillo, a fait de même : "Si les Farc ont l'idée d'en garder une partie, qui serait évidemment d'origine illégale, l'Etat va utiliser tous les outils (...) pour le saisir". Le procureur Jorge Perdomo a précisé cette semaine que, depuis le début des négociations de paix en 2012, il y a "une branche de l'enquête précisément sur le financement" de la guérilla d'extrême-gauche. "Nous avons des informations sur l'investissement et les biens (des Farc) à l'étranger, en Amérique centrale surtout", a-t-il indiqué. L'ambassadeur américain en Colombie, Kevin Whitaker, a offert la collaboration de son pays "pour chercher toute ressource de la guérilla". Selon lui, la quête de cet argent est importante car les Farc "ont fait des victimes et ont la responsabilité de les dédommager".
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Lissy DE ABREU : Les discussions de paix avec la guérilla fondée en 1964 pourraient permettre de tourner définitivement la page d'un conflit qui a officiellement fait 260.000 morts, 45.000 disparus et 6,6 millions de déplacés, conclut  Lissy DE ABREU (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction et mise en page de Michel Garroté pour lesobservateurs.ch
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https://fr.news.yahoo.com/fortune-farc-question-sensible-colombie-115305596.html?nhp=1
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