Le 24 avril 1915 marque le début du génocide arménien, mais qui fut plus largement celui de tous les autres chrétiens, notamment assyro-chaldéens, et grecs, habitant alors sur le territoire de l’actuelle Turquie.
Le génocide de 1915 était en quelque sorte la phase terminale d’un processus d’extermination jalonné par les immenses massacres des années 1890/95 sous le sultan Abdul-Hamid II et par ceux en 1908 et 1909 perpétrés par les Jeunes-Turcs francs-maçons venant de prendre le pouvoir et rivalisant dans les sommets de la cruauté avec le sultan. Il n'a fallu que quelques années aux Jeunes-Turcs pour éradiquer complètement la chrétienté (si florissante, jadis), de Turquie. Les témoignages de ce qu'ont subi ces chrétiens dépasse l'entendement. Vous en trouverez des descriptions dans l'ouvrage ci-dessous.
Bernard Antony, président de l'AGRIF, vient de publier un ouvrage qui remet les pendules à l'heure, sans concessions et avec toute l'horreur que peut receler la vérité sur un génocide : le Génocide Arménien, 1915-2015, des Turcs à l'État islamique, le massacre continue.
En étudiant de près le génocide arménien, Bernard Antony décèle la continuité entre celui-ci et celui des chrétiens d'Orient, aujourd'hui. Une certaine vision du monde, basée sur une certaine interprétation du Coran et des Hadiths est toujours derrière ces massacres de masse.
Nous voyons tous les responsables politiques commémorer le génocide arménien. Pourtant, un autre génocide se déroule sous nos yeux, perpétré cette fois-ci par l'État islamique. Il constitue le défi de notre génération.
Amalgame ? Dans la dernière lettre de l'AGRIF, il remet les points sur les "i" : « Pas tous "daesch", les musulmans ? Bien sûr ! Tant s’en faut. Mais tant que des millions de fois, chaque jour, tombera du haut des minarets, lancé comme un incantatoire cri de guerre, qu’ « il n’y a de Dieu qu’Allah et que Mahomet est son envoyé », tant que sans cesse aussi sera lancé le cri coranique : "obéissez à Allah, obéissez à son prophète !", il faudra continuer à admirer tous ces musulmans qui, malgré ce martèlement psychologique souvent à haute intensité sonore, ne cèdent pas à l’excitation fanatique. »
Comment mettre un terme à l'horreur génocidaire, qui se déroule encore sous nos yeux ? Il faudrait, écrit-il sur Boulevard Voltaire, « construire un pacte d’alliance des nations d’identité chrétienne, à l’ouest comme à l’est, pour faire la guerre à l’islam djihadiste».
Un pacte des nations chrétiennes pour résister à l'expansion - violente ou insidieusement "tolérante" - de l'Oumma islamique, voilà peut-être une des dernières chances pour nous de mettre un terme à cette continuité génocidaire.
Vivien Hoch, 24 avril 2015