Avec l'arrestation du général Piquemal et le syndrome de Calais, quelque chose a changé. Le flux migratoire musulman et le terrorisme islamique ne sont plus appréhendés de la même façon. Et les langues se délient du côté des militaires. D'un côté, la classe politique continue de se discréditer et de se ridiculiser. D'un autre côté, les peuples et les armées se mobilisent. Fini de rire, aurait-on envie de dire.
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En France, les présidentielles de l'an prochain n'intéressent personne, hormis les candidats et les partis concernés. Le peuple s'en tape et les militaires ont d'autres préoccupations, bien plus sérieuses. L'année 2016 serait-elle l'année de tous les dangers ? Guerre en Ukraine, guerre en Syrie et en Irak, plus d'un million de migrants musulmans à gérer en Europe, risque de krach financier planétaire, risques d'attentats lors du championnat d'Europe de football, qui dit mieux ?
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Alain de Catalogne (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le Chef de l’armée norvégienne Odin Johannessen avertit que les pays européens doivent être en train de se préparer et être prêts à se battre contre l’islamisme radical afin de préserver les valeurs qui unissent le continent. « Je pense que nous devons être prêts à se battre, à la fois avec des mots, des actions – et si nécessaire avec les armes – pour préserver le pays et les valeurs que nous avons en commun », a déclaré Johannessen dans un discours à la Société militaire Oslo lundi.
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Alain de Catalogne : De son côté, le chef de l’armée suédoise, le général Anders Brännström a ordonné à ses troupes de se préparer à une guerre en Europe. Décembre, le chef de l’armée suisse André Blattmann a averti que le risque de troubles sociaux en Europe a été intensifié et que les citoyens devraient s’armer.
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Alain de Catalogne : « La menace du terrorisme est à la hausse, les guerres hybrides ont lieu dans le monde entier; les perspectives économiques sont sombres et les flux migratoires résultant de personnes déplacées et de réfugiés ont pris des dimensions imprévues « , a déclaré Blattmann. Les experts en sécurité Top en Allemagne ont également dit à la chancelière Angela Merkel en octobre dernier que la classe moyenne allait se « radicaliser » en raison des frontières ouvertes, de la politiques pro-migrants et qu’en conséquence un désordre intérieur pourrait en résulter.
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Alain de Catalogne : En France, les forces de sécurité ont fait des préparatifs de troubles civils de masse au sujet d’ immigrants radicalisés tenant des quartiers entiers. L’armée française fait des plans d’urgence pour la « réappropriation du territoire national, » la reconquête des zones perdues de villes, dans le cas où des populations immigrées armées pourraient obtenir des armes et devenir ouvertement hostiles aux autorités, conclut Alain de Catalogne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Si la France est menacée, c’est par la faiblesse de l’Etat : il ne cesse notamment de reculer devant l’afflux de "migrants" de plus en plus agressifs, et devant les exigences d’un islam radical qui se comporte en terrain conquis. S’en prendre à un militaire de haut rang (ndmg - le général Piquemal), placé en garde-à-vue samedi soir, est particulièrement choquant de la part d’un pouvoir qui a laissé plus d’une fois se dérouler des manifestations interdites, singulièrement quand elles étaient conduites par les islamo-gauchistes, antisémites et francophobes.
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Ivan Rioufol : Il est loisible de reprocher au général, qui appelait à une démonstration "apolitique", de s’être laissé confondre avec des activistes d’extrême-droite présents ce jour-là à Calais. Mais les ricanements médiatiques qui font écho à son appel à défendre "les valeurs patriotiques" de la "France éternelle" confrontée à la "décadence de l’époque" laissent voir le mépris dans lequel sont tenus ceux qui osent tenir tête au lent effacement de la nation, au profit du "Nous inclusif et solidaire", ce novlangue officiel destiné à laisser toute sa place à l’islam politique, conquérant et dominateur, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Anne Dolhein (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Robert Spaemann, le philosophe allemand, vient de dénoncer avec vigueur le fait que les réfugiés chrétiens du Proche-Orient soient recueillis dans des structures où se trouvent également des migrants islamiques. Il a également plaidé pour un accueil prioritaire de ses coreligionnaires : « Il faut aider avant tout les réfugiés chrétiens », a-t-il déclaré dans un entretien avec le Tagespost. Spaemann a qualifié de « cynique » l’exigence imposée aux réfugiés chrétiens de « s’entendre avec les autres » : ils sont nombreux à se trouver dans des centres d’accueil où « à l’instar de ce qui se passe dans leur pays d’origine, qu’ils ont quitté, ils se trouvent en situation de discrimination et de danger ».
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Anne Dolhein : Il faut, dans la mesure du possible, héberger les demandeurs d’asile avec des personnes de convictions semblables : « N’est-ce pas un commandement d’humanité ? » Robert Spaemann s’est élevé contre le préjugé idéologique qui sous-tend ce mélange des cultures et des religions. Un fonctionnaire allemand a pu déclarer en effet que l’accueil proposé aux réfugiés constituait une sorte de « Nations unies en miniature : les gens doivent apprendre au moins ici à s’entendre ».
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Anne Dolhein : Le philosophe catholique reproche aux responsables de méconnaître la dimension communautaire de la religion, qui fait que les gens se sentent « frères » – ces gens « qu’on arrache les uns aux autres alors qu’ils sont dans des pays étranger ». « C’est une tyrannie malveillante », accuse Robert Spaemann. C’est à l’Eglise catholique que Spaemann demande particulièrement de changer d’attitude et d’accueillir en priorité les chrétiens : « Lorsqu’on ne peut aider tout le monde, il y a une hiérarchie selon la proximité ou l’éloignement. Il peut s’agir de la religion ou de la nationalité, de personnes qui ont des intérêts communautaires ou une même vision du monde. N’est-ce pas ce qu’il y a de plus naturel au monde ? », conclut Robert Spaemann cité par Anne Dolhein (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 9 février 2016
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http://resistancerepublicaine.eu/2016/02/06/les-chefs-militaires-europeens-se-preparent-a-la-guerre/
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/02/faudrait-il-que-les-francais-c.html
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http://reinformation.tv/robert-spaemann-aider-refugies-chretiens-crise-migrants-dolhein-50910-2/
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