Fatou Diome, femme de lettre sénégalaise: “Il faut arrêter de se référer à l’esclavage et à la colonisation.” (Vidéo)

Par le journaliste Frédéric Taddei, avec Fatou Diome, femme de lettre originaire du Sénégal.

Et le journaliste de commencer: "Nous avons tous été colonisateurs et colonisés."

Emission du 5 avril 2017

 

 

 

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Les télés françaises continuent leur dégringolade

   
Michel Garroté  --  Comme le prouvent les chiffres d'audience de Médiamétrie pour le mois de mars 2017, dévoilés lundi 3 avril 2017 au soir, le remodelage brutal de France 2 n'a pas eu l'effet escompté. F2, vaisseau amiral (Titanic) du Groupe France Télévisions (11'000 fonctionnaires) a même atteint le plus bas niveau d'audience de son histoire en mars, avec 12% de part d'audience en moyenne, soit -1,4% par rapport à mars 2016 (12% de part d'audience pour France 2, principale télé du service public, c'est un service public sans public). France 2 peine à concurrencer TF1 avec ses deux nouveaux programmes (débiles), « Tout le monde a son mot à dire » et « Chéri(e), c'est moi le chef ». Ces derniers étaient venus remplacer respectivement les talkshows (nullissimes) « AcTualiTy » et « Amanda », des programmes lancés à la rentrée 2016.
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Au rayon flop, trônent également plusieurs soirées de France 2, comme la lamentable série policière « Shades of blue », avec Jennifer Lopez-la-mononeurone. Sur le service public, les "bons points" (façon de parler) reviennent à France 3 qui remonte légèrement à 9% (+0,2%), avec notamment des fictions inodores et incolores comme « Capitaine Marleau » (donc F2 et F3 font 30% d'audience : même pas un tiers des gens qui regardent encore la télé). France 5 s'établit à 3,7% (+0,3%), "portée", si l'on peut dire, par « C dans l'air » et « C à vous » (deux émissions réservées à la petite caste politico-médiatique de la gôche-caviar parisienne, soit à peine 200 "personnalités" ; pas très "public"...).
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TF1 repasse en mars la barre symbolique des 20% d'audience et remonte à 21% en moyenne, soit +0,7% sur un an (TF1, principale télé privée de France à 20% d'audience, cela fait un cinquième des gens qui regardent encore la télé ; et qui n'aiment ni F2, ni F3). TF1 a lancé plusieurs programmes neuneux, dont une nouvelle (et mauvaise) saison de "Koh Lanta" et son nouveau jeu à la con de début de soirée « The Wall ». La soirée des médiocres « Enfoirés » et le premier "débat" de la présidentielle (9,9 millions de téléspectateurs ; durée du "débat" : trois heures et quinze minutes soporifiques) ont eux aussi permis d'engranger de "bonnes" audiences. De son côté, M6 perd 0,3% sur un an et tombe à 9,6% (même pas dix pour cent). Enfin, Canal - qui agonise - s'enlise à 1,1% (-1%).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Sarkozy : combien de divisions ?

   
Michel Garroté - Une enquête de l’émission de France 2 sur l’affaire Bygmalion, dans laquelle le parquet a demandé le renvoi de Nicolas Sarkozy, provoque de grosses tensions à France TV. La programmation d'un enquête d'Envoyé Spécial sur Bygmalion provoque d'importants remous à France Télévisions. Le camp de Nicolas Sarkozy, l'un des protagonistes de l'affaire, aurait fait pression pour que cette diffusion, initialement prévue le 29 septembre, n'ait pas lieu.
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Le patron de l'information, Michel Field, a finalement indiqué que l'enquête serait diffusée avant la fin de l'année. Pourquoi l’enquête fait-elle du bruit ? Dès l’été, l’équipe de Nicolas Sarkozy apprend l’existence d’un tournage d’Envoyé Spécial sur Bygmalion et "menace France Télés de représailles". L’ex-président a menacé la télévision publique d’annuler sa participation le 15 septembre à la première édition de l’"Emission politique" de David Pujadas et de Léa Salamé.
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Une version des faits contredite par le directeur de l’information. A l'AFP, Michel Field dit avoir averti les équipes de l’émission que l’enquête devait être prête "début septembre ou début décembre, car diffuser un sujet au moment où la primaire des Républicains bat son plein fait courir le risque d’instrumentaliser France Televisions". Michel Field a également ajouté qu’à cette date, la venue de Nicolas Sarkozy dans l’"Emission politique" n’avait pas été évoquée.
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Du côté de l’équipe de Sarkozy, on récuse toute pression, "tout en s’interrogeant sur l’opportunité des choix de France, en pleine campagne des primaires". Qui s’affronte à France Télé ? La nouvelle présentatrice d’Envoyé  Spécial, Elise Lucet, et Michel Field se sont affrontés tout l’été, la première criant à la censure. "Tu vas encore te retrouver cloué au mur", lui aurait dit l’ancienne présentatrice du JT. Une allusion à la motion de défiance votée en avril contre le patron de l’information.
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Lundi soir, Michel Field fait finalement une proposition : diffuser le reportage dès jeudi mais dans une version réduite puisque l’enquête n’est pas totalement bouclée. Elise Lucet aurait refusé. L'un des membres de son équipe a confié au Canard : "Field a voulu la coincer mais elle n’a pas accepté". Mais mardi matin, le directeur de l’info décide de passer en force et le site Ozap annonce un "reportage exclusif de 26 minutes, jeudi à 20h30 sur France 2".
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Qu’a-t-il été décidé ? Finalement, il n’y aura pas de reportage exclusif de 26 minutes. Mercredi après-midi, Michel Field a tranché, en "accord" d’après lui avec Elise Lucet. La diffusion de l'enquête est repoussée après la primaire de la droite, qui a lieu les 20 et 27 novembre, mais avant la fin de l’année, écrit l'AFP. Néanmoins, France 2 diffusera un extrait de l’interview de Franck Attal, l’ex-patron de la branche événementielle de Bygmalion qui organisait les meetings de Nicolas Sarkozy en 2012.
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Par ailleurs, je lis, ça et là, que Patrick de Carolis, raconte, dans un livre, les pressions de Sarkozy, pour faire virer Ruquier. L'ancien patron de France Télévisions affirme, en effet, dans un livre, qu'il aurait pu être reconduit à son poste par Nicolas Sarkozy s'il avait viré Laurent Ruquier ou Patrick Sébastien. Patrick de Carolis n'avait jamais été très prolixe sur les coulisses de son mandat à la tête de France Télévisions.
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L'ancien PDG, qui a dirigé le groupe de 2005 à 2010, se livre aujourd'hui dans un ouvrage à paraître jeudi, intitulé Les Ailes intérieures. S'il évoque longuement les accusations à son encontre pour favoritisme, Patrick de Carolis glisse aussi quelques révélations sur ses relations avec l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy.
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Chabot, FOG, Ruquier ou Sébastien. L'actuel directeur du musée Marmottan Monet à Paris explique en effet que Nicolas Sarkozy aurait pu le reconduire à la tête de France Télévisions s'il accédait à une condition : se séparer de plusieurs personnalités médiatiques bien connues des téléspectateurs. Parmi elles, Patrice Duhamel, Arlette Chabot, Franz-Olivier Giesbert, Laurent Ruquier et Patrick Sébastien.
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Une décision "clairement" inenvisageable pour Patrick de Carolis. "Patrice Duhamel était au courant, il m'a proposé sa démission. J'ai refusé parce que, humainement, ce n'est pas comme ça que je gère ma vie", confie-t-il dans une interview au Parisien mercredi.
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Stratégiquement, le PDG de France Télévisions ne trouvait dans cette option que des mauvais côtés. "Accepter aurait fragilisé mon second mandat. On ne bâtit pas l'avenir en laissant tomber ses collaborateurs. Surtout qu'ils n'avaient pas démérité", insiste-t-il. "Je préférais ne pas être réélu plutôt que l'être par bassesse. Pourtant, j'ai cru à ma réélection jusqu'au bout, j'étais peut-être le seul". A l'été 2010, Nicolas Sarkozy avait fini par nommer Rémy Pfimlin pour lui succéder à la présidence de France Télévisions.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.europe1.fr/medias-tele/bygmalion-cette-enquete-denvoye-special-qui-agite-france-televisions-2840338
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http://www.europe1.fr/medias-tele/patrick-de-carolis-raconte-les-pressions-de-sarkozy-pour-faire-virer-ruquier-2840047
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Voile, burqa, burkini et autres muselières islamiques

   
Michel Garroté - Ci-dessous, les extraits d'une interview de notre ami Philippe Karsenty  avec Riposte Laïque. N’hésitez pas à faire circuler cette interview et à la partager sur les réseaux sociaux (voir lien vers source en bas de page). Mais pour mémoire, j'aimerais commencer par reproduire ici un résumé (paru en 2013 sur Les Observateurs) du combat de Philippe Karsenty dans le cadre de "L'Affaire al-Dura", véritable - et vrai - thriller politico-médiatique qui dépasse la fiction (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le 30 septembre 2000, un reportage de France 2 commenté par Charles Enderlin montre l’armée israélienne tuant un enfant palestinien au carrefour de Netzarim, dans la bande de Gaza. Le petit Mohammed Al-Dura est délibérément et longuement visé par des soldats. Commentaire d’Enderlin : « Ici, Jamal et son fils Mohamed sont la cible de tirs venus de la position israélienne (images de la position israélienne).
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Mohamed a 12 ans, son père tente de le protéger. Il fait des signes. Mais une nouvelle rafale, Mohamed est mort et son père gravement blessé ». Ce reportage a été réalisé par le cameraman palestinien Talal Abu Rahma qui a ramené les images à Enderlin, lui-même pas présent sur les lieux. Le reportage fait le tour du monde, fanatise les populations arabes et les mouvements pro-palestiniens et entraîne des violences sans précédent. Des manifestations se solderont par la mort de treize Arabes et d’un Juif. Le 12 octobre, deux réservistes de l’armée israélienne en civil sont lynchés par la foule de Ramallah aux cris de « vengeance pour Al-Dura ! ». La mort de l’enfant sera aussi invoquée pour décapiter le journaliste Daniel Pearl au Pakistan.
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Le reportage d’Enderlin est sans cesse instrumentalisé par les mouvements islamistes et « antisionistes », son nom fait l’objet d’innombrables « produits dérivés » alimentant la haine d’Israël. Des soupçons de falsification naissent rapidement. En 2002 déjà, la chaîne publique allemande ARD diffuse un reportage qui met en cause la version d’Enderlin et de son cameraman. Plusieurs indices concordants indiquent que les scènes tournées ce jour-là seraient en grande partie des mises en scène. Philippe Karsenty, homme d’affaire qui abandonnera son activité professionnelle pour consacrer toute son énergie à traquer le mensonge, parle dans un communiqué publié sur son site de « fausse mort, faux reportage, mascarade, supercherie, imposture médiatique ».
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France 2 a déclaré que des soldats israéliens avaient pris pour cible et tué un enfant sur la seule base du témoignage du cameraman Et ceci sans rien mettre au conditionnel, ni signaler que Charles Enderlin lui-même, qui faisait le commentaire, n’avait pas assisté à ce qu’il décrivait en termes tout à fait affirmatifs. Il devient même difficile de confirmer que l’enfant est mort. D’autres mystères alimentent la thèse de Karsenty: pas de trace d’un transport à l’hôpital, absence des balles qui sont censées avoir tué l’enfant et blessé son père, pas de trace de sang alors qu’il a forcément giclé lors des impacts, puis suinté des blessures, pas de témoins de cette longue scène, alors que le lieu est empli de gens de presse (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Voile, burqa burkini, muselière islamique :
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Riposte Laïque : Vous avez récemment fermement critiqué nombre d’institutions juives, en France, et notamment le CRIF. Pour quelles raisons ?
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Philippe Karsenty (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Je pense que le CRIF ne représente plus les Juifs de France. Je dis « plus » mais les a-t-il vraiment un jour représentés ? Le CRIF est devenu la courroie de transmission du pouvoir pour faire avaler les pilules amères aux Juifs de France qui sont de plus en plus désemparés. Les Juifs sont des Français comme les autres et ils n’ont pas besoin de représentants qui s’inclinent à la moindre sommation. Leur situation se dégrade année après année mais leurs représentants sont toujours aussi polis et dociles vis-à-vis des pouvoirs publics.
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Le chantage à la sécurité qu’exercent les politiques, quels qu’ils soient, ne leur facilite pas la tâche. N’est-il pas temps pour ces pseudo-représentants de se faire entendre ? Est-il acceptable que les médias publics français – l’AFP, France TV et Radio-France en tête – poursuivent leur diabolisation d’Israël et des Juifs sans que le CRIF ne réagisse ? Je ne le pense pas. Le dîner du CRIF est comique. La plupart des politiques y vont, de peur qu’on ne leur reproche leur absence mais, quand ils en parlent en privé, ils ne sont pas tendres. J’y suis invité chaque année et je n’y vais plus depuis bien longtemps.
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Le CRIF est mort, vive les Juifs ! Face aux défis que la société française doit affronter, les Juifs auront peut-être besoin de voir émerger un leadership – politique, intellectuel et cultuel – à la hauteur des enjeux actuels. Ranimer le CRIF pour en faire un acteur écouté ? Monter une autre structure réellement représentative ? Je ne sais pas mais en tout cas, le système actuel ne fonctionne pas. Et si les Juifs sont des Français comme les autres, la violence des attentats terroristes qui ont frappé la France depuis plusieurs années a montré aux Français qu’ils sont eux aussi des Juifs comme les autres je veux dire des cibles parmi tant d’autres.
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Riposte Laïque : Après le voile, la burqa et le burkini, la muselière bientôt en France ? Va-t-on un jour voir des muselières dans les rues de nos villes et de nos banlieues ? Alors, c’est compatible ou non ?
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Philippe Karsenty : La réponse ne peut se résumer à un oui ou à un non.  La France doit affronter une période difficile. Notre société est attaquée de toutes parts et elle ne semble pas savoir comment répondre. Nous sommes face à deux types de djihad. Le djihad violent et terroriste qui marque les esprits et meurtrit le pays. Ce djihad a aussi pour objectif de mettre à genoux nos économies, ce qu’il parvient à faire dans certains secteurs comme le tourisme. Le second djihad, qui m’inquiète peut-être encore plus, est le djihad civilisationnel.
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Les Frères Musulmans et d’autres organisations extrémistes testent nos sociétés pour voir jusqu’où ils peuvent aller. Souvenez-vous de la France et des pays arabes jusque dans les années 80. Le voile y était quasiment inexistant. Par la suite, les islamistes nous ont testés et sont parvenus à imposer la notion de « pudeur » et, par conséquent, de voile dans nos banlieues… et ailleurs. Il a fallu que le voile soit interdit dans les écoles. Nous avons vu ensuite arriver la burqa. Je me souviens que seule la droite et quelques élus de gauche ont voté en 2010 la loi qui l’interdisait.
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Cet été, nous avons observé la comédie du burkini à laquelle les médias ont donné une trop grande place car, comme toujours, nos médias font le jeu des islamistes qui excellent à occuper le terrain, tant physique que médiatique. Il me semble que la France se prépare à capituler une nouvelle fois face aux assauts des intégristes musulmans alors que nous devrions nous poser une question simple : est-ce que ces voiles, niqabs, hijabs et autres burqas doivent être traités comme des vêtements ou comme les uniformes de troupes tentées d’imposer leur modèle de société à la France ?
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Je sais qu’en disant cela je m’expose à une fatwa médiatique assez sévère mais cela doit être dit. Va-t-on bientôt nous expliquer que c’est une coutume ancestrale que nous devrions accepter et à laquelle nous devrions nous habituer ? Va-t-on un jour voir des muselières dans les rues de nos villes et de nos banlieues ? Je ne l’espère pas et c’est pour cela que je pense que l’occupation du terrain par les islamistes doit être régulée, si ce n’est stoppée.
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Riposte Laïque : Comment appréhendez-vous le problème des réfugiés venus d’Orient ?
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Philippe Karsenty : Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de les accueillir en France. Je comprends le problème humanitaire créé mais je ne vois pas pourquoi ce serait à l’Europe de le régler. Même si seulement une infime partie des migrants se transformera en « réfujihadistes », nous ne pouvons pas nous permettre de prendre le risque d’une nouvelle attaque importée. De plus, l’immense majorité de ceux qui arrivent de Syrie, d’Afghanistan et d’autres pays de la région viennent avec, dans leur bagage intellectuel, une haine de l’Occident, des croisés et des Juifs qui est inculquée dans leur éducation, dès le plus jeune âge. Ne parlons pas de leur traitement des femmes.
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Regardez ce qui se passe en Allemagne et en Suède où les viols et les violences liés à ces arrivées se multiplient avec le silence complice des médias dominants, véritables idiots utiles de l’islamisation rampante de nos sociétés. Et comment ne pas être estomaqué quand on entend le Pape affirmer « Si je parle de violence islamique, je dois aussi parler de violence catholique » ? Le fait-il exprès ou bien est-il le marxiste que certains le soupçonnent d’être ? Je note que Jean-Luc Mélenchon a affirmé, ce dimanche 28 août 2016, en parlant du Pape « Celui-là, il est avec nous ». Pas très rassurant (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://lesobservateurs.ch/2013/06/27/enderlin-karsenty-epilogue-dune-des-plus-meurtrieres-tromperies-mediatiques/
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http://ripostelaique.com/apres-le-voile-la-burqa-et-le-burkini-la-museliere-islamique-bientot-en-france.html
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