En Autriche le FPÖ n’est nullement classé à l’extrême-droite

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Michel Garroté  --  Bon connaisseur de l'Autriche, Jean Sévillia est interrogé dans Le Figarovox sur l'union des droites qui horrifie nos bien-pensants.
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Non loin du palais présidentiel où se déroulait l'investiture du nouvel exécutif, plusieurs milliers de personnes manifestaient contre la participation du FPÖ au gouvernement, rassemblées derrière des banderoles proclamant « Les nazis dehors » ou « Mort au fascisme ». Ce type d'analogie historique a-t-elle un sens ?
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Rassembler 5500 personnes au centre de Vienne, capitale d'1,8 million d'habitants, derrière des drapeaux rouges et des banderoles d'antifas proclamant «No pasaran» ne signifie pas, en dépit de la complaisance des caméras de télévision, que les Autrichiens s'insurgent contre leur nouveau gouvernement. En démocratie, la légitimité provient des élections et du jeu constitutionnel. Je rappelle simplement que les conservateurs de l'ÖVP ont obtenu 31 % des voix aux élections législatives du 15 octobre dernier, et le FPÖ presque 26 % des voix. Après que Sebastian Kurz a été chargé de former le gouvernement par le président de la République, Alexander van der Bellen, un homme issu des Verts, les négociations en vue de la formation d'un cabinet se sont déroulées sur des enjeux publiquement affichés, de manière paritaire, selon les formes habituelles en Autriche. C'est donc dans le parfait respect des lois et de la Constitution autrichiennes que le gouvernement de Sebastian Kurz a été investi. Je rappelle encore que les sociaux-démocrates du SPÖ ont gouverné avec le FPÖ de 1983 à 1986, et gouvernent encore aujourd'hui avec lui dans deux diètes régionales, en Haute-Autriche et dans le Burgenland. En Autriche, encore une fois, le FPÖ n'est nullement classé à l'extrême droite, quoi qu'en pensent les médias français. La réalité politique est là, et non dans l'antifascisme d'opérette de quelques centaines d'étudiants et de bobos viennois.
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Heinz-Christian Strache, le leader du FPÖ et désormais vice-chancelier, aurait tout de même été proche des néonazis dans sa jeunesse ?
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Le néonazisme est interdit en Autriche, pays qui possède une des législations les plus sévères d'Europe en matière de répression du néonazisme et du négationnisme. Donc Strache n'a pas été proche des néonazis. Adolescent, il a peut-être été d'extrême droite, mais juge-t-on un homme de 48 ans sur les positions qu'il défendait à 18 ans ? En France, nous avons eu au cours des dernières décennies un certain nombre de hauts responsables politiques et de ministres qui, dans leur jeunesse, ont été membres d'Occident ou à l'inverse de mouvements trotskistes: fallait-il les enfermer dans cette étiquette. Depuis qu'il a pris la tête du FPÖ, en 2005, et réunifié les deux partis populistes après la mort de Haider, en 2008, Heinz-Christian Strache a plutôt fait un sans-faute, rejetant les ambiguïtés dont aimait jouer Haider quant au national-socialisme, condamnant l'antisémitisme, se rapprochant d'Israël. En Autriche, même ses adversaires peinent à pointer ses « dérapages », sauf à considérer que la critique du fondamentalisme islamique soit un dérapage. Cela dit, Strache est à son tour au pied du mur. A part son mandat de député et la direction de son parti, il n'a jamais exercé de responsabilité politique effective autre que le ministère de la parole. Lui aussi va devoir prouver qu'il est capable de passer du discours à l'acte.
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Le rapprochement entre les conservateurs et le FPÖ en Autriche est-il symptomatique d'une droitisation en Europe ?
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Je ne sais pas si le terme de « droitisation » est le bon, mais il est certain que, face à un certain nombre de défis qui sont posés à l'Europe, à toute l'Europe, la nouvelle coalition gouvernementale autrichienne veut répondre à des attentes de l'opinion en matière de sécurité nationale et de contrôle des flux migratoires. Kurz fait profession de foi européenne, et prendra personnellement en charge les questions européennes, enlevées au ministère des Affaires étrangères. Critique sur la politique migratoire de l'Union européenne, et de l'Allemagne d'Angela Merkel en particulier, le nouveau chancelier d'Autriche partage la volonté des pays du groupe de Visegrád (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie) de contrôler strictement leurs frontières au nom de leur souveraineté nationale. Au centre de l'Europe, c'est une inflexion majeure.
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Adaptation de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 22.12.2017
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http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2017/12/19/31002-20171219ARTFIG00075-jean-sevillia-le-fp-est-integre-de-longue-date-a-la-vie-politique-autrichienne.php?redirect_premium
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Autriche – Interview de Norbert Hofer

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Michel Garroté - Ferenc Almássy a réalisé un entretien avec Norbert Hofer pour le Visegrád Post. Norbert Hofer est le candidat du FPÖ, parti national-libéral, et il se présente à la présidence de l’Autriche le 4 décembre. Son adversaire, Alexander Van der Bellen, est un radical indépendant d’extrême gauche, ancien chef des Verts, et soutenu par la gauche. Norbert Hofer et le FPÖ sont souvent présentés dans les médias occidentaux comme étant d’extrême droite, bien que leurs positions soient simplement conservatrices et économiquement libérales.
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Ferenc Almássy (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Monsieur Hofer, vous êtes le candidat actuel du parti libéral national de droite – on pourrait dire populiste – FPÖ pour la présidence de la République autrichienne. Tout d’abord, expliquez-nous comment l’Autriche, qui a une réputation mondiale de sérieux et de fiabilité, est-elle capable de faire face à une élection si désordonnée ? De plus, la présidence en Autriche est moins importante que dans des pays comme la France, les Etats-Unis ou la Russie. Quels changements votre victoire pourrait-elle apporter ?

Norbert Hofer : Je crois qu’il y a toujours des irrégularités dans d’autres pays aussi, à cet égard, l’Autriche n’est pas plus ou moins chaotique que les autres pays. Au contraire, je pense que l’abrogation de l’élection et sa répétition ont prouvé que le système juridique autrichien fonctionne. Bien sûr, le report de la date des élections d’octobre à décembre a donné l’impression d’un grand trouble, mais j’ai déjà dit qu’à mon avis, la décision du gouvernement fédéral était correcte, car des cartes électorales mal conçues auraient pu empêcher au final un résultat d’élection valide. Je suis certain que l’élection sera honnête et bien conduite cette fois et que chaque vote sera compté.

FA : Il y a un an, lorsque la Hongrie a érigé sa clôture sur la frontière sud afin d’arrêter l’afflux massif de migrants clandestins, le gouvernement autrichien a critiqué durement Viktor Orbán. Le gouvernement autrichien a changé au mois de mai cette année et, bien qu’il soit encore un gouvernement de centre-gauche, il a commencé à utiliser une rhétorique populiste et à lutter contre l’immigration clandestine. Pensez-vous qu’il est sincère, ou qu’il s’agit juste d’un coup politique pour mettre des bâtons dans les roues du FPÖ ? Et pensez-vous que cela pourrait affecter les élections, reportées à deux reprises, qui devraient se tenir le 4 décembre ?

Norbert Hofer : La restructuration du gouvernement est devenue nécessaire du côté des sociaux-démocrates étant donné que leur ancien chancelier fédéral Werner Faymann a démissionné. Certains ministres ont également été nommés par le SPÖ. Certains ministres, tant du SPÖ que de l’ÖVP, tentent de faire une politique raisonnable, mais il semble qu’ils ne soient pas encore en mesure d’agir de manière appropriée contre la majorité du gouvernement fédéral autrichien.

FA : En septembre, vous avez rendu visite au président tchèque Zeman à Prague. L’un des thèmes principaux a été le groupe de Visegrad. On dit que vous avez parlé d’une «union au sein de l’Union». Si vous étiez élu président, pourriez-vous coopérer avec le V4 en tant que structure politique ? Et souhaitez-vous intégrer l’Autriche dans ce groupe ? Pourquoi ?

Norbert Hofer : Je pense que ce serait un avantage pour notre pays de rejoindre le groupe de Visegrad. A la fois géographiquement et historiquement, l’Autriche serait en très bonne position pour coopérer avec le groupe de Visegrad. À cet égard, j’ai également tenu des discussions très constructives lors de ma rencontre avec le président tchèque Milos Zeman.

Je pense qu’un groupe de Visegrad renforcé peut amener des réformes urgentes depuis l’intérieur de l’UE. Mais pour rejoindre ce groupe, une décision du Parlement autrichien est nécessaire ; le président fédéral ne peut prendre cette décision seul.

FA : Dans le cas où l’Autriche deviendrait un collaborateur plus proche, voire un membre du groupe de Visegrád, cela changerait-il quelque chose à propos de la neutralité militaire de l’Autriche ? Prévoyez-vous de mettre l’Europe centrale sur le même chemin, afin de la sauver d’un destin de «zone tampon» ?

Norbert Hofer : Non, la neutralité est un grand atout, et cela signifie beaucoup pour les Autrichiens. Dans le passé, l’Autriche a toujours été un médiateur et un artisan de la paix sur son sol neutre. Je voudrais continuer cette tradition en tant que président fédéral afin, par exemple, de donner une nouvelle impulsion aux négociations de paix en Syrie ou d’agir comme un État clef entre l’Amérique et la Russie et contribuer à apaiser les tensions. Pour ces raisons, je ne suis pas favorable à l’abandon de notre neutralité.

FA : Toujours dans le cas d’une coopération renforcée – ou d’adhésion – entre l’Autriche et le groupe Visegrad, qu’est-ce que l’Autriche apporterait au groupe concernant l’Allemagne, sur le plan politique et sur le plan économique ? Est-il possible pour un V5, comprenant l’Autriche, de se débarrasser de l’hégémonie économique de Berlin ?

Norbert Hofer : Au sein de l’UE, il y a ces grands acteurs comme l’Allemagne et la France ou les pays du Benelux. L’Autriche est généralement seule avec sa voix mais pourrait renforcer sa position en devenant membre d’une «Union au sein de l’UE».

FA : Pour beaucoup, le soutien et la motivation de l’Autriche pour éventuellement intégrer le V4 pourraient être considérés comme un mouvement politique nostalgique, afin de restaurer une sorte de nouvel empire Habsbourg – on pourrait soupçonner une stratégie néo-impérialiste. Votre plan politique a-t-il un lien avec une telle nostalgie ? Y a-t-il une volonté de «make Austria great again» ?

Norbert Hofer : L’Autriche est un pays merveilleux peuplé de personnes admirables qui contribuent chaque jour à sa réussite, et dont les impôts permettent la protection sociale, la santé et la retraite sans soucis. Cela n’a rien à voir avec la nostalgie des Habsbourg ou le monarchisme. Ce qui importe, c’est de renforcer la position de l’Autriche au sein de l’UE dans le cadre d’une association avec le groupe de Visegrad afin de parvenir ensemble à des accords sur des questions importantes et de parler d’une voix unie.

FA : Enfin, nous aimerions vous interroger sur votre vision du V4. L’Union européenne connaît une crise profonde. L’OTAN et la Russie jouent à nouveau la guerre froide. Le monde change et devient multipolaire. Dans ce contexte, quel est le rôle du V4 au sein de l’UE ? Et que devrait faire l’Europe centrale pour préserver ses intérêts, surtout lorsqu’ils interagissent avec des partenaires comme Washington, Bruxelles, Moscou ou autre ?

Norbert Hofer : Déjà maintenant, les pays du V4 constituent un groupe correctif intra-européen, surtout dans le contexte de la crise des réfugiés et des migrations. En raison de leur histoire et de leur situation géostratégique, les États du V4 ont une relation étroite avec la Russie. Les sanctions ignominieuses contre la Russie qui n’ont entraîné aucun changement politique, mais qui ont causé d’énormes dégâts économiques, en particulier pour l’Autriche, sont contre les intérêts de l’Europe centrale. Par conséquent, une coopération plus étroite entre les États d’Europe centrale est non seulement souhaitable, mais peut également aboutir à un résultat favorable. L’objectif doit être de mettre fin aux sanctions contre la Russie (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://visegradpost.com/fr/2016/11/19/norbert-hofer-l-autriche-gagnerait-a-rejoindre-le-groupe-de-visegrad/
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Autriche: une nouvelle élection présidentielle « probable »

Après avoir longtemps hésité, le FPÖ a décidé de lancer un recours contre les résultats du second tour de la présidentielle qui a vu son candidat, Norbert Hofer, être battu de 30000 voix seulement par le candidat des Verts.

Et selon un expert interrogé par le quotidien autrichien Der Standard, le parti d’extrême-droite a de bonnes chances d’obtenir satisfaction. Professeur à l’Université de Vienne, Theo Öhlinger estime que deux des points soulevés dans le document de 150 pages transmis à la cour constitutionnelle par le FPÖ sont « très sérieux ». Le premier concerne le décompte des votes par correspondance, ceux qui ont fait basculer le résultat en faveur de l’écologiste. Certains bulletins ont été dépouillés par certaines mairies, et non par la commission électorale. Par ailleurs, des résultats partiels ont été publiés sur Internet avant la fermeture de tous les bureaux de vote. La Cour constitutionnelle doit dire avant le 6 juillet si le recours du FPÖ est recevable. La question clé sera de savoir si les irrégularités sont suffisamment nombreuses pour remettre en cause l’écart de 30000 voix…

France TV

Autriche – Le FPÖ ne lâche rien

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Nouveau rebondissement dans les élections en Autriche. Le numéro un du FPÖ, Heinz-Christian Strache, a déposé - mercredi 8 juin 2016 - un document sous forme de recours contestant le résultat des élections auprès de la Cour constitutionnelle autrichienne. Dans ce document, de 150 pages, qu'il a remis à la Cour, Strache pointe du doigt plusieurs irrégularités et sans doute fraudes. Le FPÖ conteste les modalités de dépouillement du vote par correspondance.
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« Il y a beaucoup d'indications provenant des votants et jusqu'à présent cinq plaintes pour violation de la loi », avait déjà déclaré Heinz-Christian Strache fin mai. Le second tour de la présidentielle, opposant le candidat du FPÖ Norbert Hofer à l'écologiste Alexander Van der Bellen, avait tenu le pays en haleine. Car une victoire de Norbert Hofer, le candidat FPÖ, avait fait de l'Autriche le premier État membre de l'UE à être dirigé par un président patriote et souverainiste.
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En effet, le soir même du vote, le 22 mai, le candidat du FPÖ Norbert Hofer arrivait en tête. Il avait fallu attendre le dépouillement des votes par correspondance - plus de 14% du corps électoral -, le lendemain, pour voir l'écologiste l'emporter finalement d'une très courte tête, à 50,3% des voix, contre 49,7% pour Hofer. 31'026 voix seulement séparaient les deux candidats. Encore une affaire à suivre.
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Michel Garroté
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Autriche. Norbert Hofer (FPÖ) reconnaît sa défaite

C'est désormais officiel, Alexander Van der Bellen a été élu président fédéral de la République d'Autriche. Après un suspense insoutenable, son adversaire du FPÖ, Norbert Hofer, a reconnu sa défaite face à l'écologiste.

Avec des résultats extrêmement serrés, 50,2 % contre 49,8 %, la société autrichienne semble, aujourd'hui plus que jamais, coupée en deux. D'un côté, les territoires ruraux et péri-urbains, les banlieues, les catégories populaires dont les emplois sont directement menacés par la concurrence de la main d’œuvre immigrée, de l'autre les populations des centres-villes, les populations aisées, ceux qui vivent pleinement dans la mondialisation.

Les Autrichiens sont des nazis

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J'aimerais revenir sur un sujet que ce blog a déjà traité : les élections autrichiennes. Une fois de plus, la caste politico-médiatique européenne, y compris française, essaye de nous faire croire que le vainqueur présumé, le FPÖ, serait, soi-disant, une ramassis de "nazis". Comme d'habitude, le vote du peuple, non seulement n'est pas respecté, mais il est commenté de façon ignoble : les Autrichiens seraient des "nazis". Une fois de plus, la caste politico-médiatique affiche son mépris de la démocratie et son mépris du système électoral.
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A l'entendre, cette caste politico-médiatique rêve d'un système totalitaire avec des élections truquées où l'emportent uniquement la gauche, ou, mieux encore, uniquement l'extrême-gauche, le camp islamo-gauchiste. La caste politico-médiatique, une fois de plus, incarne ce fascisme rouge qui voit des "nazis" absolument partout, sauf là où ils sont vraiment, c'est à dire notamment chez les nazislamistes et leurs alliés gauchistes.
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A ce propos justement, Ivan Rioufol commente, entre autres, la campagne du second tour des présidentielles autrichiennes (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’immigration et l’islam, sujets interdits, ont été au cœur de la présidentielle autrichienne. Ils seront au cœur de la présidentielle française de 2017 et, plus généralement, au cœur des débats sur l’avenir de l’Union européenne multiculturelle et ouverte à la Turquie. Le fait que Hofer atteigne de tels scores en ayant fait campagne contre l’immigration de masse et contre la menace islamiste suffit à convaincre de l’intensité de ces sujets, forcément "nauséabonds" pour les censeurs de moins en moins crédibles. Ce jugement des idéologues de la diversité n'est pas celui de l’opinion européenne, et française plus singulièrement.
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Ivan Rioufol : Si les formations politiques ne ce décident pas à aborder franchement ces questions délicates, qui bouleversent l’identité des peuples, il est aisé de prédire d’autres percées, d'autres victoires de mouvements populistes (ndmg - populaires) et souverainistes. Les électeurs de toutes les droites disent en réalité plus ou moins la même chose désormais sur ces thèmes (ndmg - l'immigration et l’islam) : il faut bien sûr porter un coup d’arrêt à une immigration de peuplement qui ne s’intègre plus. Il faut tout aussi urgemment dire non aux revendications politiques portées par l’islam avec le soutien de l’extrême gauche et la bienveillance des belles âmes endormies, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Tandis que toute la caste politico-médiatique condamne le candidat qualifié de "nazi" (accusation ignoble, ridicule et débile...), Mgr Andreas Laun, évêque à Salzbourg, a qualifié - de son côté - les chrétiens qui votent pour le candidat écologiste de victimes d’un lavage de cerveau (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Pour Mgr Laun, on ne peut que choisir Hofer et prier pour lui et pour l’Autriche, car le candidat des Verts est du mauvais côté pour toutes les questions importantes comme la protection de la vie dès la conception, la place de Dieu dans la société ou l’idéologie du genre.
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Mgr Laun s’est dit sans voix face à ces organisations catholiques qui ont envisagé de soutenir Van der Bellen. Pour l’évêque, qu’un catholique puisse soutenir le candidat des Verts démontre son manque d’esprit critique et le peu d’importance de sa foi dans sa vie. L’évêque de Salzbourg a encore critiqué les comparaisons du FPÖ aux nazis comme étant absurdes et rien de plus qu’une manière pour la gauche et les médias de faire jouer les émotions plutôt que de discuter avec des arguments (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Pour celles et ceux que les détails de l'élection autrichienne intéresse, Le Figaro note (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : dimanche se déroulait le second tour de l'élection présidentielle en Autriche. Le ministère de l'Intérieur donnait 144 006 voix d'avance pour Norbert Hofer, candidat de  droite nationale, qui l'emporte provisoirement avec 52% des suffrages. Avec une participation de 73 % de votants. Mais le vote par correspondance fait durer le suspense. Lors du premier tour, 641 975 Autrichiens avaient utilisé ce moyen de vote. Pour le second tour, 885 437 électeurs ont demandé des bulletins par correspondance, soit 14 % des 6,4 millions de personnes. Environ 740 000 ont été validés, et principalement déposés par des citadins, qui ont voté en majorité pour Alexander Van der Bellen.
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Le FPÖ, par l'intermédiaire de son secrétaire général Herbert Kickl, avait un jour avant le scrutin crié au complot, dénonçant les irrégularités qui entachent cette procédure. Ces voix, décisives pour l'issue de ces élections, feront pencher la balance sans toutefois donner un écart important: tout au plus, il sera de 1,4%. Le président fédéral de la République d'Autriche est élu pour un mandat de six ans. Premier personnage de l'État, il a les prérogatives et les compétences d'un régime semi-présidentiel. Il nomme le chancelier qui est le chef du gouvernement et a le pouvoir de dissoudre le Parlement. Il est aussi le commandant suprême de l'armée autrichienne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 23 mai 2016
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/05/immigration-islam-lecons-autri.html
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http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/21-05-2016/un-eveque-autrichien-exprime-son-soutien-pour-le-candidat-du-fpo-au-deuxieme-tour-de-lelection-presidentielle-de-dimanche#.V0KSpzdbxHI
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http://www.lefigaro.fr/international/2016/05/22/01003-20160522ARTFIG00208-autriche-un-president-elu-aux-prolongations.php
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