Migrants : le patron du HCR a «honte en tant qu’Européen». Il dénonce des réactions xénophobes

Ce lundi, le traitement réservé aux candidats à l’immigration clandestine en Europe a été dénoncé par le chef du Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés.

Pour le responsable de cet organisme onusien chargé des réfugiés, il est inadmissible ce qui se passe en Méditerranée et ailleurs. «En tant qu’Européen, j’ai honte qu’il ait fallu un mois pour laisser débarquer seulement 27 personnes», a notamment fait savoir Filippo Grandi en référence à la situation du cargo Maersk Etienne.

Il dénonce des réactions xénophobes

Il a profité de cette occasion pour faire le procès de ce qu’il appelle «l’externalisation» de l’asile au-delà des frontières d’un pays». «Nous ne pouvons permettre aux réactions xénophobes, qui ne servent qu’à créer un consensus facile et à attirer des voix électorales, de façonner les réponses à des problèmes certes complexes mais gérables», a notamment dénoncé le patron du Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés Filippo Grandi. […]

La Nouvelle Tribune

Via Fdesouche

Immigration. Filippo Grandi, patron du HCR: “C’est gravissime ce qui se passe en Europe. Certains pays érigent des barbelés.”

Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, le nombre de réfugiés n’avait été aussi élevé. Les États et les institutions internationales sont dépassés par cette crise sans précédent. Le patron du HCR Filippo Grandi pointe le danger du repli européen.

"C'est gravissime ce qui se passe en Europe", s'inquiète le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés Filippo Grandi dans Géopolitis. Depuis 2015, l'ampleur de la crise migratoire a dépassé de nombreux pays européens. Certains ont répondu en élevant des barrières et en déployant des barbelés aux frontières. La Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque refusent toujours d'appliquer le plan européen de répartition des demandeurs d'asile.Filippo Grandi évoque un recul des principes humanitaires: "Ce continent a vu naître l'institution des droits humains. Durant des décennies, l'Europe a été l'exemple de référence. Aujourd'hui on est dans la tendance opposée, dans la politisation de la question des réfugiés pour des raisons électorales".

Quel exemple au reste du monde ?

Selon le dernier rapport du HCR, 65 millions de déplacés à travers le monde fuient la guerre civile, le chaos ou les persécutions. Parmi eux, 22,5 millions sont enregistrés comme réfugiés, en majorité des Syriens, des Afghans et des Sud-Soudanais qui ont rejoint des pays voisins. Ces régions, parmi les plus pauvres de la planète, accueillent plus de 80% des personnes déplacées.

"Je passe la plupart de mon temps à voyager dans des pays avec peu de ressources qui sont investis par des flux énormes de réfugiés, comme le Liban, le Kenya, le Pakistan ou l'Equateur", raconte Filippo Grandi. "De plus en plus j'entends cette réponse de la part des gouvernants dans ces pays: 'Pourquoi est-ce que nous devrions continuer à accueillir, lorsque les pays riches élèvent des barbelés et des barrières ?' C'est là où l'exemple de l'Europe, de l'Amérique, de l'Australie devient dangereux. Cela n'aide pas à gérer le problème des réfugiés dans sa globalité", dit-il.

"Les conflits sont le moteur principal des flux de réfugiés. Sans une unité politique de la communauté internationale pour résoudre les grands conflits, il sera difficile de les arrêter", déplore le patron du HCR.

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