Les juristes du Comité de l’ONU contre la torture et du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes obtiennent l’annulation d’expulsions

Cenator: Installés depuis 2013 en Suisse, ces expulsés n'ont jamais été capables de s'assumer financièrement. Un travail d'occupation dans un atelier de vélos d'un centre pour réfugiés ou faire partie d'une équipe de foot, c'est juste un loisir.
Et ils n'ont pas honte de se plaindre et de s'accrocher après sept ans de vacances à nos frais!

D'autre part, "L’homme avait été politiquement très actif en Éthiopie puis depuis la Suisse", alors que les demandeurs d'asile et les réfugiés n'ont pas le droit de faire de la politique à l'étranger depuis la Suisse, car cela contrevient à la neutralité.
À présent, ils ont la possibilité de se battre pour leur pays sur place, nous leur avons rendu leur dignité.
Auparavant, ils ont vécu sur le dos des contribuables, qui croulent déjà sous le poids de ce genre de population à entretenir.

Leur pays est en crise? La Suisse aussi est en crise! Le monde entier est en crise! Notre pays surpeuplé n'en peut plus, les ONG qui vivent de ce commerce – et également du fruit de notre travail – devraient toutes être "débranchées".

Nous demandons aux journalistes du Courrier qui pondent ce genre d'articles à tire-larigot de publier pour une fois le bilan réel de ce que cette population nous coûte, y compris en frais judiciaires et administratifs.

Ce journal rouge flamboyant, jadis de tendance chrétienne, n'a gardé qu'une chose de sa tradition: les subventions.
Ras le bol de payer pour tous ces gauchistes !
Ras le bol de tous ce militantisme de nos médias subventionnés!

PS: Aujourd'hui, le Courrier est offert, en honneur à la journée de la femme. Il consacre toute une page aux photos cachées de la Guerre civile d'Espagne. Alors que la guerre civile qui se déroule actuellement en Occident est tue par ces mêmes milieux, qui déforment et escamotent le réel.

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«J’ai été traité comme un criminel»

Renvoyé de force en Ethiopie, Solomon témoigne de son arrestation et de ses inquiétudes à Addis-Abeba.

mercredi 3 mars 2021 Sophie Dupont

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Image de l'article d'origine: Une manifestation contre les vols spéciaux de rapatriement des requérants d'asile s'est tenue le 24 février dernier sur la promenade de la Treille à Genève. Keystone

Renvois forcés

Renvoyé en Ethiopie par vol spécial le 27 janvier, Solomon Arkisso vit dans l’angoisse, chez sa mère. Il ne se sent pas en sécurité et s’inquiète pour sa santé. «J’avais des rendez-vous médicaux réguliers. Ici, ce n’est pas possible. Et je n’ose pas sortir de chez moi, les militaires sont partout en ville et surveillent les allées et venues», confie-t-il lors d’un entretien vidéo mené le 24 février.

L’homme d’une quarantaine d’année avait demandé l’asile politique dans notre pays en 2013. [...] Solomon Arkisso vivait avec sa sœur Rahel et sa nièce de 3 ans dans une chambre d’un foyer de l’Evam, à Yverdon. La famille venait d’avoir une bonne nouvelle: Rahel Arkisso obtenait un permis B, pour regroupement familial, le père de son enfant vivant en Suisse. Lui travaillait dans un atelier de réparation de vélo, programme d’occupation de l’Evam et jouait dans une équipe de foot à Morges. Malgré un plan de vol reçu en juin, il n’imaginait pas être arrêté pour un renvoi forcé. «Nous pensions qu’il allait recevoir des papiers et que nous allions enfin pouvoir être autonomes», témoigne Rahel Arkisso.

«La procédure s’est déroulée normalement»

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«Au guichet, on m’a dit d’attendre dix minutes. Des policiers sont arrivés et m’ont menotté. Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait, j’avais très peur. [...]

Le lendemain, il est à nouveau emmené à Lausanne, pour comparaître devant le Tribunal des mesures de contrainte et d’application des peines. «C’est seulement à ce moment que j’ai appris que j’allais être renvoyé», affirme-t-il. [...]

Grève de la faim

Samedi 23 janvier, Solomon Arkisso entame une grève de la faim, comme son compatriote Tahir Tilmo, qui doit faire partie du vol spécial. «J’avais tout essayé. C’était le dernier moyen de faire comprendre qu’il était impossible pour moi d’être renvoyé». La mobilisation contre le renvoi s’organise. Des associations, des amis et l’équipe de foot de Solomon Arkisso veillent toute la nuit du mardi 26 au mercredi 27 janvier devant la prison de Frambois. [...]

Rahel Arkisso participait la semaine dernière à une manifestation à Genève contre les renvois forcés. Un car affrété depuis Berne y a amené une cinquantaine d’Ethiopiens de toutes les régions de Suisse. «Nous avons manifesté pour nous tous. Nous vivons dans l’angoisse d’être renvoyés dans un pays en crise. Ici nous n’avons pas de papiers, nous ne pouvons ni travailler, ni étudier. Notre vie est sur pause», témoignait un manifestant venu de Zurich.

Deux renvois suspendus

Sur les sept personnes qui devaient être renvoyées le 27 janvier, deux ont bénéficié d’une suspension de leur expulsion, après un recours auprès du Comité contre la torture des Nations unies et du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes.

Les deux instances internationales ont demandé à la Suisse de surseoir le renvoi tant que les requêtes sont en cours d’examen. «De telles mesures sont prises si le comité les considère nécessaires pour éviter qu’un préjudice irréparable ne soit causé à la personne renvoyée», explique une juriste d’Asylex, l’ONG qui a rédigé les recours, qui garde l’anonymat. Les mesures ne sont pas motivées et la décision sur le fond peut prendre plusieurs années.

Dans ses recours, Asylex a fait valoir la situation spécifique de ses clients, le contexte de guerre civile en Ethiopie ainsi que des «conditions inhumaines» lors des vols spéciaux: entraves, utilisation de la violence pour forcer une personne à entrer dans l’avion.

Dans le premier cas, celui d’une femme célibataire, Asylex a fait recours auprès du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes. L’organisation a avancé qu’elle était particulièrement à risque de subir des violences sexuelles et liées au genre, les femmes étant plus exposées en situation de guerre. Détenue par le passé, la requérante d’asile déboutée est connue du gouvernement éthiopien.

Dans le deuxième cas, le recours a été déposé auprès du Comité contre la torture. L’homme avait été politiquement très actif en Ethiopie puis depuis la Suisse. «Le nombre de détenus politiques est plus nombreux depuis la guerre civile. Le risque est élevé pour nos clients. Selon des rapports d’Amnesty International, les violences et les arrestations pour des raisons politiques touchent tout le pays», relève la juriste. Pour Asylex, les mesures des deux comités de l’ONU sont un signal d’alarme, qui devrait convaincre le SEM de remettre en question tous les renvois en Ethiopie. SDT

Vaud interpelle le Conseil fédéral mais exécute le renvoi

Le Conseil d’Etat vaudois s’est adressé le 10 février au Conseil fédéral pour lui faire part de sa préoccupation à propos de la situation en Ethiopie. «Constatant que la Confédération considère que l’exécution des renvois à destination de l’Ethiopie est de manière générale possible, exigible et licite au regard du droit international et du droit suisse, il a demandé à connaître le point de vue précis du Conseil fédéral et les perspectives qu’il voit se dessiner sur cette question sensible», indique le chancelier Vincent Grandjean. Le canton de Vaud a pourtant procédé au renvoi de Solomon Arkisso.

Le malaise est palpable. Le Service de la population (Spop), du département du PLR Philippe Leuba, défend la position du Conseil fédéral: «La Suisse dispose d’un attaché migratoire relevant de l’ambassade de Suisse à Addis-Abeba. Ainsi, le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) est en mesure en tout temps d’apprécier la situation en Ethiopie et de déterminer si les conditions d’un renvoi sont remplies», souligne Stève Maucci, chef du Spop. L’Ethiopie accepte depuis peu le retour contraint de ses ressortissants. Canton et Confédération se renvoient la balle. Alors que le Spop rappelle que la décision d’un renvoi est fédérale, le SEM nous précise de son côté que les cantons sont responsables de l’exécution du renvoi.

Pour le SEM, les décisions de renvois prises suite aux mesures des comités des Nations unies ne sont pas de nature à remettre en question tous les renvois. «Tant le SEM que les comités des Nations unies prennent leur décision au cas par cas», indique Reto Kormann, porte-parole. Malgré le conflit en cours dans la région du Tigré, le SEM comme le Tribunal administratif fédéral jugent qu’il n’y a «pas de situation de violence générale en Ethiopie qui mettrait en danger l’ensemble des ressortissants du pays». Depuis novembre 2020, aucune personne de la région du Tigré n’a été renvoyée. SDT

Source: https://lecourrier.ch/2021/03/03/jai-ete-traite-comme-un-criminel/

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Bertrand Piccard
explorateur, médecin et leader d'opinion

« Nous vivons dans un monde où les inégalités, en plus d'être moralement inacceptables, deviennent aussi dangereuses pour la sécurité. C'est pourquoi j'admire le travail d'AsyLex. Cette équipe très motivée de jeunes bénévoles tente de rendre possible l'impossible – donner accès à une aide juridique gratuite aux personnes les plus défavorisées de notre société. »

Damien Cottier (dont nous avons récemment parlé ici)
conseiller national (PLR)

« Je trouve important de soutenir une association comme Asylex parce qu'elle vient en aide à des personnes en situation de grande fragilité qui ne connaissent pas le fonctionnement de nos institutions et qui se retrouvent démunis face à des enjeux complexes dans une langue et un environnement étranger. Asylex leur offre un appui utile pour mieux comprendre les enjeux d'une procédure complexe et potentiellement impressionnante. Il est important que la procédure d'asile permette de définir le plus objectivement possible qui sont les personnes qui ont droit à la protection internationale dans le sens de la Convention de Genève de 1951 sur les réfugiés. »

Lisa Mazzone
conseillère aux États (Les Verts)

« A l'arrivée du parcours migratoire, le système d'asile est un nouveau dédale, dans lequel il est essentiel de pouvoir se défendre en faisant valoir ses droits. AsyLex est un soutien précieux pour toutes les questions juridiques qui se trouvent sur cette route. »

Samira Marti
conseillère nationale (PS)

« 80 millions de personnes dans le monde sont aujourd'hui des réfugiés et à la recherche d'une protection. Ceux qui ont trouvé le chemin de la Suisse sont confrontés au prochain défi : le système d'asile suisse. Les conseils et l'assistance juridiques qu'Asylex offre gratuitement aux personnes concernées par la procédure d'asile sont donc extrêmement précieux et dignes d'être soutenus. »

Martin Landolt
conseiller national, président du PBD

« AsyLex représente les valeurs de la Suisse humanitaire. Je considère digne d'être soutenu le fait qu'ils effectuent un travail aussi qualifié avec l'aide de plus de 50 bénévoles dévoués - je souhaite à l'équipe de continuer à faire preuve de courage ! »

Source: https://www.asylex.ch/?about

Allemagne. Chaos de l’asile : la police recherche 450 000 étrangers. “Si juste quelques uns d’entre eux se regroupent, notre police ne pourrait pas y faire face.”

Le gouvernement et le ministère fédéral de l'Intérieur sont soumis à des pressions croissantes, ce qui s'explique par un échec total : 643 000 personnes sont actuellement recherchées par la police allemande, dont environ 450 000 étrangers.

En réponse à une petite question de la faction AfD, le gouvernement allemand n'a pas nié ces chiffres pour la première fois.

 

Le directeur parlementaire du groupe  AfD, Jürgen Braun, explique : "C'est l'expression d'une surcharge totale des autorités de sécurité : notre pays souffre des effets d'une ouverture non planifiée et irresponsable des frontières".

 

Des dizaines de milliers de salafistes et de personnes dangereuses :

Les 450'000 étrangers sont recherchés soit pour arrestation, soit pour expulsion, soit pour déterminer où ils se trouvent - ce sont là des estimations minimales prudentes de la part des experts en sécurité. Jürgen Braun déclare : "Des centaines de milliers d'étrangers se sont cachés. Personne ne sait où ils se trouvent. Si seulement quelques-uns d'entre eux forment des groupes, comme par exemple le soir du Nouvel An à Cologne, les forces régulières de police ne peuvent plus y faire face"

 

A la "date butoir" du 1er septembre 2017, déjà, 280 000 étrangers étaient inscrits dans le système de recherche de la police pour être arrêtés. Cela correspondait déjà à une augmentation d'environ 140% par rapport à l'année précédente. Jusqu'en septembre 2018, il y a eu une augmentation de près de 300%

Les étrangers sont inscrits sur la liste des personnes recherchées s'ils doivent quitter le pays, mais les autorités ne les trouvent pas. Une porte-parole du BKA a toutefois fait remarquer que "certaines personnes recherchées avaient déjà été expulsées". Le BKA n'a donc pas indiqué le nombre de personnes recherchées qui ont été touchées par cette mesure. Le décompte doit être clair.

Le gouvernement fédéral n'a pratiquement pas répondu directement aux questions de l'AfD, mais il a admis indirectement que le rapatriement des demandeurs d'asile déboutés ne fonctionne pas, que le traitement de nombreux cas est impossible, que les vols vers les pays d'origine sont impraticables.

Jürgen Braun commente: "Les autorités ne trouvent tout simplement aucun moyen d'arrêter la fraude à l'asile. Le contrôle des frontières allemandes exigé par l'AfD depuis trois ans est le moyen le plus efficace et le plus simple de mettre fin à ce chaos. "

Pi-news.net

Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch