Quel est l’avenir de l’énergie éolienne en Suisse?

RTS - Forum, 5.6.2021

Débat entre Jacques Mauron, directeur général du Groupe E à Fribourg
et Antoinette de Weck, conseillère communale PLR à Fribourg et vice-présidente de Paysage Libre Suisse.

Résumé Cenator :

Esther Coquoz : Nous avons besoin de plus d’électricité en hiver, car nous importons beaucoup et avec l’abandon de l’Accord cadre nous allons manquer d’électricité. Faut-il accélérer les projets de mise en place d’éoliennes, comme prévu dans la Stratégie énergétique 2050, ou s’en détourner, vu les oppositions qu’elle suscite dans la population ?

Jacques Mauron : Les éoliennes sont indispensables pour réaliser la Stratégie énergétique 2050, voulue et votée par les citoyens suisses, et Groupe E va assumer pleinement son rôle de moteur dans cette transition. L’accord des communes sera nécessaire. C'est à elles de décider si elles veulent d'un par cet quel sera le rythme de l’implantation.

Notre consommation va plutôt augmenter, par l’électrification de la mobilité, mais nous avons la richesse de l’hydraulique, le solaire et l’éolien, qui nous couvriront ce besoin. Et comme le solaire ne couvre pas nos besoins en hiver, ni l’hydraulique, nous aurons besoin des éoliennes, qui justement produisent plus en hiver.

Antoinette de Weck : Nous n’arriverons pas à boucher le trou en hiver avec l’éolien. Cela ne couvre qu’une part infime des besoins. Et l’éolien n’est pas pilotable. Pas de vent, pas de courant ; trop de vent, problème également car risque de faire sauter le réseau. Madame de Weck recommande le solaire (pour combler le trou en hiver).

Jacques Mauron. En Suisse on peut stocker l’énergie grâce aux barrages, sous forme d’eau. Le vent ne s’arrête pas aux frontières. Nous devrions devenir plus sobres avec la consommation d’électricité.

Esther Coquoz se rue sur cette débilité de Jacques Mauron pour interpeller Antoinette de Weck : « Le vent ne s’arrête pas aux frontières ? »

ndlr. La RTS, fortiche des formules anti-frontières, en rajoute une à son palmarès : Tchernobyl - les nuages radioactifs n’ont pas pu s’arrêter à la frontière, comme l’Europe ne s’arrête pas à la frontière de la Suisse, les migrants ne s’arrêtent pas aux frontières tout court, le virus ne s’arrête pas à la frontière... et voici la petite dernière : le vent pour les éoliennes qui s’arrête pas aux frontières.

Antoinette de Weck répond à Mauron que la Suisse est pauvre en vent car loin de la mer.

« Les autres pays le font », rappelle la journaliste Coquoz, toujours très neutre et très professionnelle, bien qu’Antoinette de Weck vienne d’expliquer pourquoi le cas suisse est différent.

Antoinette de Weck: Malgré les éoliennes, l’Allemagne construit beaucoup d’usines à gaz et n’a absolument pas diminué la production de CO2.
Puis,  elle affirme que chaque citoyen peut produire sa propre énergie solaire et la stocker, permettant de vivre en autarcie !
Ce qui implique une certaine sobriété que les gens veulent par ailleurs avoir, même si c’est une énergie atomique !!!

Hm, Hm, répond Coquoz et elle s’adresse à  Mauron :
On pourrait en mettre partout, couvrir chaque maison suisse de panneaux solaires ou utiliser les champs pour mettre des panneaux solaires au lieu de mettre ces grandes éoliennes qui dérangent beaucoup de gens ?

Jacques Mauron : Le solaire ne produit pas assez en hiver. En 2020, le solaire a représenté 9% de la consommation : 18% en juillet, 1% en décembre !
Par contre, l’éolien va permettre à l’Allemagne de sortir du charbon d’ci 2038.

Ndlr : D’ici 2038, l’Allemagne aura bien d’autres soucis à régler avec la conquête ottomane sur son territoire.

Jacques Mauron : Les Suisses ont voté pour la décarbonisation d’ici 2050 et c’est possible. Nous avons tout pour réussir à nous décarboniser, pour arriver à une Suisse propre en énergie, à condition d’avoir un approvisionnement durable, propre et local en hiver. Chaque éolienne permet d’économiser 600'000 litres de mazout. En Suisse nous importons encore un milliard de francs par mois d’énergies fossiles, essentiellement pétrole et gaz. Et le canton de Fribourg a déjà pris au minimum dix ans de retard sur les autres cantons.

Vient la question qu’Esther Coquoz a réservée pour son mauvais objet du jour:

Il y a quand même une question que j’aimerais vous poser! Quand les Suisses ont accepté la Stratégie énergétique 2050, ils ont accepté le principe de l’éolien, c’est écrit dans cette stratégie, est-ce que vous allez à l’encontre de la volonté populaire en vous opposant systématiquement ?
Est-ce que vous n’avez pas un peu le syndrome « not in my backyard », on veut bien sortir du nucléaire mais il ne faut surtout pas qu’on voie les conséquences près de chez soi ?

Antoinette de Weck répond qu’en fait les citoyens n’ont pas voté sur les éoliennes, ils ont voté contre les centrales nucléaires suite à la peur déclenchée par Fukushima.
Les gens ne connaissaient pas toutes les difficultés que les éoliennes représentent. Les éoliennes ne servent qu’à ceux qui les construisent car, grâce à la RPC (rétribution à prix coûtant), ils reçoivent 0,21 ct/kWh; ils reçoivent des subventions. Je suis sûre que si Monsieur Mauron ne reçoit plus la RPC, il ne construit plus aucune éolienne, ce n’est qu’une question d’argent.

Ndlr : Effectivement, ce sont les campagnes mensongères de nos médias précédant cette votation qui ont induit le peuple en erreur.

sourc: https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/quel-est-lavenir-de-lenergie-eolienne-en-suisse?id=12234950 (10 :34)

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Reportage. Éoliennes: du rêve aux réalités

https://www.breizh-info.com/2021/06/06/165571/reportage-eoliennes-du-reve-aux-realites/

Recueillant près de 80% d’opinion favorable, les éoliennes sont en quelques années devenues le symbole de la transition énergétique. Quels enseignements politiques, sociaux, économiques et environnementaux peut-on tirer de leur multiplication ? Le rêve est-il en phase avec la réalité ? Professionnels, experts et riverains nous dévoilent les envers du décor.

[…] 

Documentaire et Vérité -16:21

 

version longue: Éoliennes: du rêve aux réalités [le film]

Recueillant près de 80% d’opinion favorable, les éoliennes sont en quelques années devenues le symbole de la transition énergétique. Quels enseignements politiques, sociaux, économiques et environnementaux peut-on tirer de leur multiplication ? Le rêve est-il en phase avec la réalité ? Professionnels, experts et riverains nous dévoilent les envers du décor.
https://www.youtube.com/watch?v=Vf9EbpzDvoY&t=1298s

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Parcs éoliens: Groupe E Greenwatt se met en retrait

19.05.2021

Durement critiqué ces derniers mois, l’énergéticien fribourgeois change de stratégie et laisse la balle dans le camp des communes.

[…]

https://www.20min.ch/fr/story/parc-eoliens-groupe-e-greenwatt-se-met-en-retrait-642015939465

Quelques-uns des commentaires à cet article :

Incroyable

20.05.2021

Pourcentage de CO2: Chine 28%, US 15%, France 1%, Suisse 0,02% MDR, on est obligé de détruire le paysage avec ces buildings de béton ?

Ric Rac

20.05.2021

Groupe E est une société anonyme dont l'actionnaire principal à 80% est l'Etat de Fribourg. Il y a quelque chose de troublant dans cette "configuration" où l'actionnaire à intérêt aux dividendes...et qui je te mette des éoliennes et que je te place des pompes à chaleur électriques fonctionnant aux centrales à charbon allemandes...Il faut tout stopper afin que les intérêts des uns ne deviennent le cauchemar des autres. Prendre le temps de la réflexion.

Oskar Oskar

19.05.2021

Groupe E est une entreprise privée faisant la promotion de son business. Les Communes n'ont aucun besoin de traiter avec elle. Elles ne traitent pas non plus avec Coca Cola! La grande aventure éolienne a mal débuté... Le choix de se lancer ou non dans un tel projet aurait du venir tout d'abord de la population. Et ensuite il aurait été beaucoup plus logique de réaliser un cahier des charges et proposer (comme dans tout marché public) à divers énergéticiens, et que le meilleur gagne. Mais dans notre affaire les dés étaient pipés, Groupe E s'était arrangé en 2017 déjà d'évincer tous ses concurrents.

francois2

19.05.2021

Groupe E avait effectivement une position ambiguë et faisait du lobbying avec des arguments déplacés depuis de nombreuses années. Il est clair qu'il outrepassait son rôle. Tant mieux si il sort du jeu mais je constate avec amertume qu'il le fait un peu tard, après avoir bien pollué le sujet, jusqu'à Berne.

Artiste

19.05.2021

Ce n'est pas un mal, qu'ils se mettent en retrait. Les éoliennes polluent énormément, peut-être pire que tout. Dans le bruit d'abord, puis ces pâles en matière composites (trop de composants chimiques, aucune idée pour leur élimination), toute leur vie, graissées avec de la graisse à base de pétrole, socle et pilier en béton armé et ferraille, et finalement, pollution visuelle. Les éoliennes ne sont là que parce que ça fait genre et enrichi quelques un mais, c'est de la daube.

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Quelques mois plus tôt:

Canton de Fribourg : 30 éoliennes pour 2030 – pour produire du courant en hiver, lorsque la production d’énergie hydraulique est solaire est faible

21.10.2020

« Avec l’arrêt des centrales nucléaires et la baisse de la production d’énergie solaire et hydraulique en hiver, l’éolien, particulièrement productif en hiver, permettra de fournir de l’électricité renouvelable au moment où nous en consommons le plus », a expliqué Jacques Mauron, directeur général de Groupe E, lors de la présentation du plan directeur du canton de Fribourg [...]

https://www.suisse-eole.ch/fr/news/2020/10/21/canton-de-fribourg-30-eoliennes-pour-2030-pour-produire-du-courant-en-hiver-lorsque-la-production-denergie-hydraulique-est-solaire-est-faible-420/

Suisse : Le Jura complique la sortie du nucléaire en disant non à la géothermie profonde

Le Jura ne veut plus de géothermie profonde sur son sol. Le forage de Haute-Sorne, commune située à l’ouest de Delémont, ne verra sans doute jamais le jour. «Nous nous sommes beaucoup questionnés, à la suite des séismes survenus dernièrement en Corée et en Alsace, explique David Eray, ministre de l’Environnement. L’Exécutif n’est plus convaincu par ce projet et ne le défend plus comme cela a été le cas par le passé.»

[...]

Cette décision fait réagir jusqu’à Berne. Notamment à l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). Le projet jurassien était en effet le dossier le plus avancé au niveau national. L’automne dernier, 64 millions de francs lui étaient promis comme contribution à la recherche de ressources géothermiques. Un projet «exemplaire à tout point de vue», pour reprendre les mots de Marianne Zünd, porte-parole. Et qui devait démontrer la faisabilité technique des systèmes géothermiques en Suisse afin de permettre l’utilisation de cette technologie dans d’autres parties du pays. Avec comme objectif, à terme, d’utiliser ce potentiel dans la Stratégie énergétique 2050 qui veut se passer du nucléaire. [...]

24Heures

 

Vaud : C’est parti pour l’augmentation de la taxe sur l’électricité!

Le Grand Conseil vaudois veut voir la taxe sur l'électricité à la hausse pour subventionner l'assainissement énergétique des bâtiments.

Le Conseil d'Etat souhaite faire passer la taxe sur l'électricité de 0,18 ct/kWh actuellement à 0,60 ct/kWh, avec une progression possible jusqu'à 1 ct/kWh en cas de besoin. [...]

[...]

20Min.ch

Suisse: Vers 58% de oui à la loi sur l’énergie

Le courant vert et les économies d'énergie devraient remplacer le nucléaire à moyen terme. La stratégie énergétique serait adoptée dimanche par le peuple, selon l'institut gfs.bern.

La révision de la loi sur l'énergie (LEne), unique objet fédéral soumis à votation ce 21 mai, vise à réduire la consommation d'énergie, améliorer l'efficacité énergétique et promouvoir les énergies renouvelables. Le texte prévoit également d'interdire la construction de nouvelles centrales nucléaires dans notre pays.

Source

La stratégie énergétique 2050, un cheval de Troie UE 2.0

La stratégie énergétique 2050 est pleine d’incertitudes mais une chose est certaine : une fois le nucléaire tué par la politique et les barrages tués par l’importation massive d’électricité allemande subventionnée, la faible productivité actuelle de nos énergies renouvelables suisses va – à court terme – augmenter drastiquement la dépendance de la Suisse au réseau européen au point de ne plus pouvoir se passer d’un accès au marché UE de l’électricité.

Tel est l’enjeu de politique extérieure de la votation du 21 mai 2017. Car la Commission européenne a été très claire en 2010 : pas de nouveaux accords sectoriels en dehors d’un traité d’intégration institutionnelle comprenant reprise automatique des évolutions du droit européen et soumission de la Suisse à la jurisprudence de la Cour européenne de justice. En clair, pas d’intégration, pas d’électricité.
Le Conseil fédéral le sait bien, lui qui marche sur des œufs en ce moment sur le sujet de l’accord institutionnel en cours de négociation en adoptant la ligne de communication d’Alan Greenspan lorsqu’il était président de la Réserve fédérale US : «Si vous m’avez compris, c’est que je me suis probablement mal exprimé».

A suivre les plus récentes communications du Conseil fédéral, en effet, la «redéfinition de notre accès au marché unique» que représenterait un accord institutionnel aurait simultanément «toutes les chances d’être adoptée cet automne» et « aucune chance devant le peuple». Feignant d’oublier que la Suisse ne veut pas du marché unique européen, ni redéfini ni autrement, elle l’a dit en 1992, elle l’a répété en 2014, plébiscitant à chaque occasion un rapport bilatéral et non multilatéral avec nos voisins.

Accord avec l'UE qui cache son nom
Gageons que jusqu’au soir du vote du 21 mai 2017 sur la stratégie énergétique, le Conseil fédéral continuera à bercer chacun dans le confort de ses propres convictions en déclarant tout et son contraire sur le sujet de politique extérieure le plus important du moment. Puis, il tombera le masque en annonçant en cas de oui que les feux sont au vert pour un accès au marché européen de l’électricité sans lequel il faudrait bientôt se doucher à froid. Et que l’accord d’intégration européenne nécessaire à cet accès est fort heureusement, selon lui, dans la boite. Et le peuple avec.

S’il fallait choisir une raison majeure de voter non le 21 mai, ce pourrait être celle-là.

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Yves Nidegger / source

Fake news à la radio alémanique SRF – plainte déposée

Le Comité interpartis contre la loi sur l'énergie et l'UDC ont déposé une plainte aujourd'hui auprès du médiateur SSR contre une émission de la radio alémanique SRF. De fausses déclarations ont été faites dans l'émission matinale "HeuteMorgen" du 12 mai 2017 concernant la future votation populaire sur la loi sur l'énergie. Les citoyennes et les citoyens ont été trompés concernant les conséquences financières du tournant énergétique.

La radio suisse alémanique SRF a diffusé le 2 mai 2017 une émission unilatérale et ambiguë dans la perspective de la votation populaire sur la loi sur l'énergie Les auteurs de cette émission ont notamment affirmé que les coûts du tournant énergétique ne pouvaient pas être chiffrés exactement, mais que la déclaration des adversaires de la loi sur l'énergie, selon lesquels la stratégie énergétique coûte 3200 francs par an à un ménage de quatre personnes, était certainement fausse.

Les auteurs de l'émission ont en outre prétendu que le Parlement avait déjà "enterré" le projet d'article constitutionnel pour un système incitatif en matière climatique et énergétique (SICE) qui, selon le message gouvernemental, apporte une augmentation des taxes sur l'électricité (+3 cts par kWh), sur l'huile de chauffage (+67 cts/litre) et l'essence (+26 cts par litre). C'est encore faux. Le projet est toujours à l'examen au Parlement et le plénum du Conseil des Etats n'en pas encore débattu. La Petite Chambre n'ouvrira ce dossier qu'après la votation. Le Conseil national a certes refusé juste avant la votation populaire d'entrer en matière sur ce projet, mais celui-ci n'a nullement été "enterré" par le Parlement. Il y est toujours pendant.

Partant de cette allégation la radio alémanique SRF a prétendu que seuls les chiffres des adversaires du projet étaient faux et que le tournant énergétique ne coûtait "que" 40 à 100 francs. Il s'agit là encore d'une déclaration fausse puisque le Conseil fédéral lui-même chiffre le coût de la stratégie énergétique à 211 milliards de francs (communiqué de l'Office fédéral de l'énergie concernant l'adoption du message sur la stratégie énergétique du 4 mars 2013). Si on extrapole ce montant à un ménage de quatre personnes, on obtient environ 3200 francs par an.

L'émission de la radio alémanique SRF viole clairement le principe de l'objectivité fixé par la loi sur la radio et la télévision. Il s'agit de toute évidence d'un compte rendu partisan, ce qui est inadmissible dans la perspective d'une votation populaire. Le comité contre la nouvelle loi sur l'énergie et l'UDC n'acceptent pas la diffusion de fausses nouvelles par une radio d'Etat financée par des prélèvements obligatoires. Ils ont donc décidé de déposer une plainte auprès du médiateur SSR.

Informations supplémentaires:
UDC Suisse – Gabriel Lüchinger, secrétaire général: 079 108 89 55

Quel futur énergétique ?

Un vote important sur notre futur énergétique :

Oui, il y a un risque avec les centrales nucléaires.

Oui, je jouis de ma douche bien chaude tous les matins. Oui, il y a des sources d’énergies renouvelables.

Oui, le vent et le soleil c’est gratuit.

Mais… l’énergie solaire et éolienne sont-elles rentables? Selon les lobby en question: oui, bien sûr! Selon certains scientifiques: non, pas du tout…

Le professeur Claude Brasseur (comme d’ailleurs le “European platform against windfarms”) dénonce l’éolien http://www.epaw.org/echoes.php?lang=fr&article=ns123 car justement il n’est pas rentable et survit grâce aux subsides publics qui proviennent des deniers du contribuable. Les éoliennes sont dangereuses pour la santé des êtres vivants à cause des infrasons qu’elles produisent, et, quand il n’y a pas le “bon” vent, ce sont des centrales polluantes au gaz et au charbon qui prennent le relais.

Pour compliquer le tout, Brasseur cite Valentina Zharkova qui prétend que “ nos changements climatiques sont causés par des variations dans le fonctionnement du soleil, d’ailleurs nous allons vers une période de refroidissement”…

http://www.bvoltaire.fr/cest-soleil-non-lhomme-cause-de-changements-climatiques/

Un nouveau livre au sujet de l’éolien s’intitule “Un scandale d’état” …

https://www.tvlibertes.com/2017/03/30/16228/zoom-alban-darguin-scandale-eoliennes

http://ripostelaique.com/les-eoliennes-un-scandale-detat-quelques-preuves.html

et dénonce des conflits d’intérêts, corruptions et scandales variés au bénéfice du lobby éolien, ainsi que la défiguration du paysage mais surtout l’effet mortel des infrasons.

D’un autre côté, que fait-on pour économiser l’énergie, lutter contre les gaspillages, la pollution lumineuse ou le chauffage excessif dans les habitations?

Brasseur, qui est un écologiste convaincu, défend le nucléaire à condition d’employer du « thorium qui n’est pas dangereux , mais qui a été occulté par le lobby de l’uranium ». Allons-nous voter contre la construction de nouvelles centrales à l’uranium mais pour celles au thorium?

Je ne sais pas vous, mais moi je n’y comprends plus rien…

Anne Lauwaert

Loi sur l’énergie: arnaque par milliards contre la classe moyenne

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la conseillère fédérale Doris Leuthard et les partisans de la stratégie énergétique refusent obstinément de parler des milliards de francs que coûte leur projet monstrueux? La campagne d'affichage que nous lançons aujourd'hui fait toute la lumière sur cette authentique arnaque de plusieurs milliards aux frais de la classe moyenne qui, en contrepartie, subit une baisse de la qualité de la vie. C'est intolérable. Il est grand temps de dire toute la vérité.

La loi sur l'énergie, qui sera soumise au vote du peuple le 21 mai 2017, provoque une transformation totale de l'approvisionnement énergétique de la Suisse. L'article 3 de la loi exige d'ici à 2035 une réduction de 43% de la consommation moyenne d'énergie par personne et par an (par rapport au niveau de 2000). Or, énergie n'égale pas seulement électricité. L'huile de chauffage, l'essence, le diesel, le bois et le gaz sont également concernés. Il est parfaitement logique que cet objectif de réduction ne peut être atteint que moyennant des restrictions douloureuses – si effectivement il est réalisable. Le projet prévoit donc des mesures de rééducation et la mise sous tutelle des citoyennes et des citoyens, des mesures d'incitation, des interdictions et des prescriptions ainsi que, bien entendu, une lourde facture à payer par la classe moyenne alors que les grands consommateurs bénéficient d'allègements ciblés.

Des coûts par milliards dont le Conseil fédéral et les partisans du OUI ne soufflent mot
La Stratégie énergétique 2050 coûtera au moins 200 milliards de francs, soit environ 800 francs par habitant ou 3200 francs par an pour une famille de quatre personnes. Et contrairement ce qu'affirment les partisans du projet, cet argent ne reste pas en Suisse. Aujourd'hui déjà, les panneaux solaires proviennent de Chine alors que les éoliennes sont d'origine allemande. Et les panneaux solaires sont achetés chez Ikea. Seule une modeste partie des milliards de francs de subventions restera en Suisse.

A eux seuls, la construction des installations de production à partir d'énergies renouvelables (soleil, vent) et des éventuelles centrales combinées au gaz, l'extension et le renforcement du réseau électrique ainsi que la conservation et le renouvellement des installations existantes coûteront entre 118 et 150 milliards de francs. A ce montant il faut ajouter le remplacement des chauffages à huile (interdits à partir de 2029), l'assainissement de l'enveloppe des bâtiments et le remplacement des véhicules à essence et diesel, ce qui coûtera 80 à 100 milliards supplémentaires. Enfin, le remplacement ou l'adaptation des installations et appareils, l'encouragement supplémentaire de la recherche et du développement ainsi que les incitations fiscales pour la rénovation des bâtiments ne seront pas gratuits non plus. Cela fait encore 10 milliards de francs de plus. Le Conseil fédéral a lui-même annoncé un coût global de 200 milliards pour sa stratégie énergétique.

Qualité de la vie en baisse à cause de la tutelle de l'Etat
Ces objectifs énergétiques ne pourront évidemment pas être réalisés sans atteintes massives à la liberté personnelle des gens. Ce qui paraît inimaginable aujourd'hui pourrait bientôt devenir réalité: laver et aspirer uniquement aux heures périphériques, interdiction de chauffer, interdiction des ventilateurs, interdiction des douches à l'eau chaude, réduction de la vitesse ou utilisation de la voiture autorisée un jour sur deux seulement. Mais les conséquences de cette politique peuvent aussi être l'interdiction de manger de la viande, des bananes et des ananas, l'interdiction des lampes chauffantes, des pompes pour les aquariums, des filtres de piscines, voire interdiction des décorations lumineuses de Noël.

  • La classe moyenne paie pour un petit nombre de subventionnés et de profiteurs.
  • Le niveau de vie est massivement abaissé au profit d'une utopie énergétique.
  • L'Etat place les citoyens sous tutelle et les rééduque.

C'est inacceptable!

> Affiche F4 (FR)
> Affiche F4 (DE)
> Affiche F4 (IT)

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Informations supplémentaires:Comité interpartis contre la loi sur l'énergie
Case postale, 3001 Berne
www.loi-energie-non.chToni Brunner, conseiller national UDC (SG), chef de la campagne, [email protected] ou 071 993 16 04
Doris Fiala, conseillère nationale PLR (ZH) 079 611 84 17
Benoît Genecand, conseiller national PLR (GE) 076 422 28 64
Céline Amaudruz, conseillère nationale UDC (GE) 079 874 83 97
Marco Chiesa, conseiller national UDC (TI) 079 313 33 23
Andri Silberschmidt, président Jeunes LR Suisse 079 367 58 31
Benjamin Fischer, président Jeunes UDC Suisse 079 394 13 37
Adresse:
Comité référendaire interpartis contre la Loi sur l'énergie
Case postale, 3001 Berne
Tel. 031 300 58 58
E-Mail: [email protected]

NON à la loi sur l’énergie qui impose une économie planifiée!

Par Bruno Pezzatti, conseiller national PLR (ZG) et Ing. dipl. agr. EPF / comité Fruit-Union Suisse

La consommation d'énergie doit être réduite de 43% d'ici à 2035. Pour atteindre cet objectif utopique, l'Etat prévoit des mesures d'incitation, un renchérissement de l'énergie, des subventions et des interdictions. L'application de la loi révisée sur l'énergie qui impose cet objectif per-turbera l'approvisionnement énergétique du pays et entraînera une hausse massive des prix de l'énergie.

Coûts supplémentaires énormes
Jamais une intervention en politique de l'énergie et de l'environnement n'aura eu des conséquences aussi lourdes que ce projet de loi. Selon des estimations réalistes, le coût global de cette opération atteindra 150 à 200 milliards de francs d'ici à 2050.

Ces coûts supplémentaires énormes devront être assumés par toutes les habitantes et tous les habitants de notre pays, également par ceux qui s'efforcent d'économiser l'énergie. Je songe au coût du chauffage, aux frais de déplacement vers le lieu de travail, aux taxes sur l'énergie et sur le CO2 ainsi qu'au prix des investissements dans des infrastruc-tures électriques nouvelles et insensées. Toutes ces charges seront transférées sur les consommateurs et les contribuables. La spirale des coûts n'épargnera personne – les couches les moins aisées de la population probablement encore moins que les autres!

Pure économie planifiée
C'est une évidence: la loi révisée sur l'énergie place notre pays à la croisée des chemins: resterons-nous sur la voie d'une économie lar-gement libérale ou allons-nous vers une pure économie planifiée? Alors que dans l'agriculture on a supprimé ces dernières années des interventions hostiles aux mécanismes du marché libre comme les ga-ranties de prix et de reprise ainsi que les subventions contreproduc-tives à la mise en valeur des excédents, on veut aujourd'hui introduire dans le secteur de l'énergie ces mêmes régulations insensées, mais à un niveau nettement plus élevé!

La Suisse mérite une meilleure stratégie énergétique
L'ancien directeur de l'énergie a parfaitement résumé la situation dans son exposé du 30 novembre 2016: "Le projet actuel n'est pas une base satisfaisante pour une politique énergétique durable avec des conditions-cadres stables. Ses défauts pèsent malheureusement plus lourd que ses qualités. La Suisse mérite une meilleure politique éner-gétique." Ma conclusion : ce projet ne propose pas une politique éner-gétique libérale agissant sur la durée et tenant compte des forces du marché, bien au contraire. De concert avec beaucoup d'autres radi-caux-libéraux, je recommande donc de refuser la loi sur l'énergie.

 

Comité référendaire interpartis contre la Loi sur l'énergie
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E-Mail: [email protected]