A propos du Donald

Il y a bien longtemps au tout début des années 60, j’étais tombé par hasard sur un jeune homme qui venait de s’échapper de Roumanie et qui comme bien des Roumains parlait le Français. Durant la discussion il me dit soudain « Vous avez quelqu’un de très bien en France et c’est le General …Salan». Pour ceux à qui cela ne dit rien, le dit General Salan était l’un des quatre officiers qui avaient commis une tentative de coup d’Etat contre de Gaulle quelques mois avant.

Quelque peu interloqué, je lui dis, « Certes, certes, mais pourquoi ? »La réponse fut sublime de profondeur. « Voyez-vous, me dit-il, la radio Roumaine officielle ne cesse d’en dire du mal. »Et c’est la que je compris pour la première que dans les pays où la liberté d’information n’existe pas et où sévit un « Ministère de la Vérité », la population pour se faire une opinion n’a pas d’autre moyen que de prendre le contrepied de la vérité officielle. L’ennui bien sur est qu’en termes logiques, le contraire d’une erreur peut ne pas être la vérité, mais une autre erreur, mais cela reste utile.

Je n’ai jamais oublié cette leçon et je l’applique depuis avec bonheur.

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Trump l’emporte en Floride et s’impose dans la campagne pour les primaires présidentielles américaine

Les violences et scènes d’émeutes, qui se sont déroulées dans les derniers rassemblements de Donald Trump et dont l’establishment a interprété qu’elles étaient raciales, ne semblent pas être parvenues à enrayer sa déferlante électorale.

3 des quatre États en lice ont été remportés par le magnat de l’immobilier.

Alors que Marco Rubio, grand favori pour l’élection de Floride, et élu de la ville de Miami West, n’a remporté que 27 % des suffrages, « the Donald », comme on l’appelle outre atlantique, en a remporté 45 % !

Les sondages montrent une forte augmentation de sa popularité dans cet Etat, depuis que des militants du candidat démocrate Sanders envahissent ses rassemblements. La chaine CNN, qui est entrée de façon quasi officielle en campagne anti Trump, a couvert avec abnégation les « dérapages » du candidat invitant ses militants à frapper les perturbateurs et leur promettant de rembourser ensuite leurs frais d’avocats. Il a aussi invectivé les militants perturbateurs — de la cause des Noirs — par un sonore « allez plutôt chercher un travail ».

Le bilan de cette soirée électorale côté Républicain est éloquent : désormais seul le candidat conservateur Ted Cruz semble constituer un concurrent crédible à Trump

Côté démocrate, Hillary Clinton, qui a remporté l’ensemble des quatre Etats en lice, a insisté sur le nécessaire combat contre les discriminations sexuelles et raciales et a fustigé son possible rival républicain « d’attiser les haines et les peurs ».

Le phénomène Trump continue donc de préoccuper l’oligarchie politico médiatique

Durant cette semaine mouvementée, jamais un candidat n’avait reçu autant de publicités négatives : plus de 18 millions de dollars dépensés. Nombre d’entre elles sont financées par le milliardaire mondialiste George Soros.

Ce symbole de la superclasse mondiale a mobilisé 15 millions de dollars pour inciter 400 000 Latinos à se faire naturaliser pour voter contre Trump.

L’objectif de Soros est de contrer Donald Trump dont les propos anti islam menacent « la démocratie et l’intérêt national »

Par le biais de son Open Society Foundation, le milliardaire est un zélé défenseur des causes chères à la superclasse mondiale : soutien aux événements de Maïdan en Ukraine, réseau No border visant à libéraliser l’immigration partout dans le monde, lutte contre l’islamophobie en France, festival homosexuel en Roumanie, etc. En revanche, les chrétiens d'Orient peuvent attendre.

Toutefois, rappelons qu’en 2004, les millions de Soros avaient échoué à faire battre George W Bush.

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