Une enquête exclusive de Guy Sauvage (Riposte Laïque)
Février 2015 : les élections législatives anglaises allaient se tenir en Mai.
L’étoile montante du parti conservateur, Afzal Amin (photo), ayant servi en Afghanistan et en Irak comme capitaine et formateur des princes Harry et William, semblait bien placé pour un futur poste ministériel, voire comme premier ministre.
D’origine pakistanaise, ce musulman de rêve sera pourtant démasqué comme corrupteur et islamiste par un homme, Tommy Robinson, ex-dirigeant de l’English Defence League (EDL).
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Tommy Robinson est présenté par les médias comme un « extrêmiste de droite, raciste et xénophobe », insulte irrémédiable qui colle à la peau et veut placer celui qui en est victime en position défensive afin de le faire taire.
Or, Tommy n’a aucune velléité de racisme (il se bat contre le racisme des islamistes dangereux), de xénophobie, de haine ou de violence (il lutte contre la violence et la haine, qu’il dénonce et qu’il subit).
Il a rencontré Afzal Amin, l’a trouvé affable, intelligent, doué d’un langage châtié, avec un discours anti islam bien structuré, et il l’avait alors particulièrement apprécié.
Mais, à sa grande surprise, assez rapidement, Afzal Amin lui a proposé un « marché » :
« Annoncez une grande manifestation dans ma circonscription.
Puis, nous tiendrons ensemble un débat sur les thèmes de ce rassemblement. Ensuite, vous l’annulerez, en me remerciant de ma prestation modérée. Cela facilitera mon élection et vous n’aurez PLUS JAMAIS FAIM. Vous gagnez quelques 2 000 livres par mois, mais pour NOUS, ce n’est vraiment rien. » .
Devant cette proposition directe de corruption, plus d’un n’aurait pas résisté. Tommy Robinson, la rencontre suivante, s’équipa de 3 caméras cachées et enregistra la proposition réitérée d’argent contre sa supposée complaisance. Puis, il diffusa l’enregistrement à un grand nombre de médias, journaux, BBC, interviews…
Après une tentative désespérée d’accuser Tommy Robinson d’avoir voulu lui extorquer un pot-de-vin, et après enquête suivie d’exclusion du parti conservateur, Afzal Amin s’est envolé pour Dubaï où il vit à ce jour.
Ce personnage avait commis, en 2 000, un article explosif sur la nécessité d’organiser des enclaves musulmanes en Angleterre, d’où partirait une guerre sans merci contre les « infidèles », un djihad désormais classique qui permettrait enfin une « pax islamica » universelle, solution de tous les problèmes, disait-il.
Pendant 11 années, un dangereux islamiste a pu mentir poliment, donner le change en souriant à de nombreux responsables, approcher légalement du pouvoir (grâce à la manne inépuisable du Qatar), dissimuler ses intentions malveillantes avec brio, réussir parfaitement son image de modéré musulman, si rare et si précieuse, qu’elle a failli le porter au sommet d’un pays démocratique…
Et sans la droiture de Tommy Robinson, si vilipendé par les insultes, les menaces et les persécutions quotidiennes, un djihadiste sans scrupules serait peut-être aujourd’hui à un haut poste de décision, avec ses intentions destructrices de la démocratie.
Très curieusement, cette énorme affaire n’a fait aucun bruit médiatique en France.
– Serait-ce un mauvais exemple, une mauvaise image du « musulman modéré » et de grands doutes sur la sincérité des discoureurs de plateaux peut-être, une brèche possible dans le déni et l’enfouissement de la réalité, pour ne pas s’en indigner ou au moins s’en inquiéter ?
– Et pour ne pas ouvrir les yeux devant des dangers croissants d’une idéologie mortifère en France ?
– Ou encore pour conserver les schémas des années 50, voire du 19e siècle afin de garder la foi en l’utopie d’un monde uni dans la belle fraternité partagée du grand soir ou du massacre des méchants?
Guy SAUVAGE