Le porte-parole du gouvernement français, fustige le général de Villiers, l’accusant de se comporter en «poète revendicatif»

On rappelle que ce porte-parole prétend que l’État islamique « trahit l’islam » et veut qu’on l’appelle autrement

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Le porte-parole du gouvernement s'est montré dur envers l'ancien chef d'état-major des armées, qui a démissionné après un désaccord sur des coupes budgétaires, l'accusant d'avoir «mis en scène» sa démission.

Christophe Castaner semble garder une certaine rancune à l'encontre de l'ancien chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers, qui a quitté ses fonctions le 19 juillet. Le porte-parole du gouvernement est revenu sur les propos du général tenus en huis clos et sa démission tonitruante.

Dans les colonnes du Figaro le 21 juillet, il blâme le comportement de Pierre de Villiers, déclarant : «Le chef d'état-major a été déloyal dans sa communication, il a mis en scène sa démission.» Selon le porte-parole du gouvernement, le comportement de Pierre de Villiers a été inacceptable : «On n'a jamais vu un Cema [chef d'état-major] s'exprimer via un blog, ou faire du off avec des journalistes ou interpeller les candidats pendant la présidentielle, comme cela a été le cas. Il s'est comporté en poète revendicatif. On aurait aimé entendre sa vision stratégique et capacitaire plus que ses commentaires budgétaires.»

Le général a démissionné de son poste de chef d'état-major le 19 juillet, en raison de désaccords avec le président sur une baisse du budget alloué aux armées d'environ 850 millions d'euros. Le 12 juillet, il avait déclaré devant des députés rassemblés en commission, qu'il ne se laisserait pas «baiser» par Bercy. Les propos avaient fuité dans la presse. Le lendemain, Emmanuel Macron, qui venait pourtant de le reconduire pour un an, l'avait sévèrement recadré devant la hiérarchie militaire.

Selon Christophe Castaner dans les colonnes du Figaro, le départ du général n'a rien à voir avec son audition par les députés, «même si Pierre de Villiers aurait pu s'imaginer que ses propos allaient fuiter, à moins de manquer d'expérience».

Source

La vraie droite encore dénigrée

France-4

   

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Le Mouvement d’action sociale (le MAS)
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Sur le blog gauchisant 'Droites Extrêmes', le camarade Olivier Faye écrit que le MAS, c’est fini (voir lien vers source en bas de page). Le Mouvement d’action sociale « cesse toute activité militante (…) au terme de huit années d’existence », a annoncé, mardi 21 juin, son chef de file Arnaud de Robert dans un communiqué diffusé sur Facebook. Ce groupuscule nationaliste-révolutionnaire, qui se définit comme « social, national et radical » (ou encore comme « néo-solidariste »), avait été lancé au cœur de la période 2007-2010, années de crise du Front national, qui ont vu une certaine effervescence au sein de l’extrême droite radicale française. Une activité en berne Inspirés par les néofascistes italiens de Casapound, qui se piquent de faire oeuvre d’action sociale, les militants du MAS revendiquaient lutter contre « la tyrannie de l’Avoir et le despotisme du Fric ».
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Ces derniers mois, ils se sont fait remarquer pour leur tentative d’infiltration de la ZAD de Sivens (Tarn) ou encore pour s’être mobilisés contre les migrants, à Calais, aux côtés du collectif des Calaisiens en colère, proche du FN. Un arbre qui cache la forêt, tant l’activité du mouvement était devenue faible au fil du temps. « C’était un objet politique mal identifié, relève le politologue Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès, pour qui le mouvement se limitait à « quelques dizaines de militants ». « Cela a été une tentative d’organiser un réseau au croisement du nationalisme-révolutionnaire et de la Nouvelle droite, dans une logique anti-système. Ils voulaient ouvrir des perspectives nouvelles dans la mouvance, d’écologie radicale, de décroissance, de localisme.
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Le tout avec une dimension européenne ». Au cours de son existence, le MAS a participé à plusieurs « congrès européens » organisés autour du GUD, auxquels étaient notamment conviés des représentants de Casapound, des néo-nazis grecs d’Aube dorée ou encore des chypriotes d’Elam, parti cousin d’Aube dorée (qui a fait son entrée, en mai, au Parlement chypriote). Malgré la fin du MAS, « Méridien zéro », la webradio du mouvement, doit continuer à produire des émissions. L’association « Solidarité populaire », qui fait des maraudes auprès des SDF, devrait elle aussi être poursuivre ses activités. Claude Huet, le directeur de « SOS sans-abris », que Marine Le Pen a rencontré en février, avait été l’invité de la première, et il s’était affiché dans les rues de Paris aux côtés de la seconde, conclut le camarade Olivier Faye  (voir lien vers source en bas de page).
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Philippe de Villiers
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Encore sur le blog gauchisant 'Droites Extrêmes', le même camarade Olivier Faye écrit (voir lien vers source en bas de page) : Philippe de Villiers n’a « aucune envie de redescendre dans l’arène » politique. Philippe de Villiers enterre définitivement les espoirs que certains pouvaient encore entretenir au sein de la « droite hors les murs ». « Non », il ne pense pas à l’élection présidentielle de 2017, le matin, quand il se rase. « J’ai quitté la vie politique dégoûté il y a six ans, je n’ai pas envie de replonger dans cette piscine sanguinolente où crocodiles et caïmans se mangent entre eux. Je n’ai absolument aucune envie de redescendre dans l’arène », assure l’ancien président du conseil général de Vendée, dans un entretien publié par le webzine d’extrême droite France.
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L’échec relatif du Rendez-Vous de Béziers organisé par Robert Ménard, fin mai, avait déjà amoindri les chances de voir émerger un candidat de la « droite hors les murs », cette mouvance de droite identitaire qui ne se reconnaît pas dans Les Républicains ou le Front national. Le journaliste Eric Zemmour n’a donné aucun signe allant dans le sens d’un engagement sur le terrain politique, tandis que M. Ménard a assuré de son côté soutenir Marine Le Pen. Restait donc Philippe de Villiers, a priori le mieux placé dans son camp, sur lequel certains projetaient encore quelques fantasmes.
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Dans l’entretien, l’ancien candidat à la présidentielle (en 1995 et en 2007) se montre déconfit face à l’offre politique qui pourrait être proposée aux Français en 2017. Les Républicains ne trouvent pas grâce à ses yeux, pas plus que Marine Le Pen. « Marine Le Pen est une marque. La marque Le Pen. Est-ce qu’elle veut vraiment s’occuper des problèmes de la France ? Elle ne parle que trop rarement de l’islam et de l’immigration », regrette-t-il à propos de la présidente du Front national.
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Et de poursuivre : « Je suis également gêné par certaines positions de cadres du FN. Lorsque j’entends Florian Philippot dire que la question du mariage homosexuel préoccupe autant que celle de la culture du bonsaï, je me dis que les gens qui voteront pour eux risquent d’être terriblement déçus. » Le fondateur du Mouvement pour la France, auteur en 2006 des Mosquées de Roissy (Albin Michel), profite de l’interview pour revenir sur une de ses obsessions : l’islam.
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« La France […] est en train de perdre son identité puisque l’on a importé sur notre territoire, au cœur même de notre nation, une autre nation. Cette autre nation, c’est l’oumma, la nation musulmane. Le devoir d’un musulman qui se montre fidèle au Coran, à la Sunna et aux hadits, c’est d’aller porter le djihad là où n’est pas encore l’islam. […] On sait que là où l’islam s’est installé, la Reconquista a pris six siècles ».
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Fondé par le cadre de la mouvance identitaire Damien Rieu, proche de Marion Maréchal-Le Pen, et la journaliste Charlotte d’Ornellas, qui collabore notamment aux sites TV Libertés et Boulevard Voltaire, le webzine France avait mis en « une » de son premier numéro Marion Maréchal-Le Pen. Ce second opus vient confirmer – si le besoin s’en faisait encore ressentir – la connotation très « identitaire » de la publication, conclut le camarade Olivier Faye (voir lien vers source en bas de page).
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Mise en page de Michel Garroté
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http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2016/06/22/clap-de-fin-pour-les-nationalistes-revolutionnaires-du-mas/
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http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2016/06/15/philippe-de-villiers-na-aucune-envie-de-redescendre-dans-larene-politique/
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Béziers brûle-t-il ?

FN-Villiers-2

   
"Le modèle suisse, pourquoi les Suisses ne s’entretuent pas". Voilà un postulat qui me plaît. Notre ami Uli Windisch est venu parler, il y a peu, sur TVLibertés (voir lien vers source en bas de page) du système politique helvétique, thème largement évoqué dans son ouvrage intitulé “Le modèle suisse”. Un modèle référence pour d’autres pays en matière de démocratie directe et de gestion de la diversité culturelle.
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Uli Windisch revient également sur la crise migratoire et sur la montée du parti patriote l’UDC. Je trouve cela particulièrement intéressant si on le met en perspective avec le rassemblement organisé - tout récemment - à Béziers, en France, par Robert Ménard. Rassemblement auquel notre site Lesobservateurs.ch  a d'ailleurs activement participé.
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Ci-dessous, je reproduis une analyse de Roland Hureaux, à propos de Béziers ("Béziers: en attendant Villiers ?"), analyse parue sur Liberté Politique (l'auteur semblerait préférer, si j'ai bien compris, Philippe de Villiers à Marine Le Pen). Force est de constater - qu'en effet - "les Suisses ne s’entretuent pas", mais qu'en France, la situation est un tout petit peu différente, si je peux me permettre, à titre amical bien sûr, cet euphémisme (à ce sujet, lire ou relire "Le combat des chefs" dans la collection Astérix et Obélix, en vente chez votre libraire ; lire aussi "Astérix chez les Helvètes", pour compenser et ré-équilibrer le débat...).
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A propos de Béziers donc, Roland Hureaux, sur Liberté Politique, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Incontestablement, Robert Ménard a réussi son pari : réunir à Béziers ce  qu'Eric Zemmour a appelé  la "droite hors les murs" : tous les conservateurs qui ne se reconnaissent pas dans les grands partis qui se réclament de la droite : les Républicains, le Front national principalement. Debout la France avait,  quant à lui, décliné l'invitation. Les idées de droite aujourd'hui : l'attachement à la France, non seulement, comme idée abstraite mais comme civilisation, héritage chrétien compris, et réalité charnelle, un attachement de plus en plus tenu par les médias dominants pour du fascisme.
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Roland Hureaux : Il y a 50 ans, on aurait dit que la patrie n'était ni de droite et de gauche, aujourd'hui l'essentiel de la gauche - et une partie de la droite - sont ralliés au mondialisme euro-atlantique pour lesquels cette idée est surannée. Cette gauche est adepte, dans un domaine ou un autre, et le plus souvent tous, d'idéologies simplificatrices, que beaucoup jugent  destructrices. Plus de 2000 participants, plus de 100 intervenants dans une vingtaine d'ateliers sur des thèmes recouvrant l'ensemble des domaines de l'action publique. Les plus suivis de ces ateliers furent, on n'en sera pas étonné, ceux  qui concernaient l'immigration, la justice ou  l'éducation. Ce qui frappait : la qualité exceptionnelle des intervenants, à commencer  par Denis Tillinac chargé de prononcer le discours d’ouverture, une qualité que ne reconnaîtront sans doute pas les idéologues qui tiennent lieu d'intellectuels à gauche, mais qui était pourtant  bien réelle.
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Roland Hureaux : Parmi les nombreux intervenants, tel Renaud Camus,  dénonçant inlassablement le "grand remplacement", d'autres comme Jean-Paul Brighelli ou l'inclassable  Jean-Paul Gourévitch, qui étaient  là plutôt comme techniciens respectivement de l'éducation et de l'immigration, tout comme Xavier Raufer l'était de la sécurité. A côté d'eux, une pléiade de personnalités ayant  occupé des responsabilités importantes : ministérielles comme François Guillaume, professionnelles comme Charles Beigbeder, municipales comme Xavier Lemoine, judicaires comme Philippe Bilger,    militaires comme le Général Antoine Martinez ou associatives comme Jacques Bichot, François Billot de  Lochner ou  Ludovine de la Rochère,   et bien d'autres ayant au minimum  écrit des  livres  hors des sentiers de la  pensée  unique  : Charles Gave,  Hervé Juvin,  Chantal Millon,  Serge Federbusch,  Frédéric Pons, Gilles-William Goldnadel,  Béatrice Bourges,  Daniel Fédou. La droite, de qui seule à l'évidence, peut venir aujourd'hui le changement que les Français attendent, apparait composée de deux grands forces politique : les Républicains et le Front national, très séparées idéologiquement  au niveau de leurs dirigeants, beaucoup moins au niveau de  leurs militants.
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Roland Hureaux : Entre les deux, la galaxie de Béziers où il y avait de quoi composer un conseil des ministres de meilleure tenue que dans  certains partis. Mais comment aboutir à une vraie synergie de ces forces ? Béziers pourrait être comparé au boson de Higgs, qui donne du poids (de la masse) aux  autres particules qui sans lui n'en ont pas. Mais là où la nature se charge de faire les amalgames, la politique a plus de mal. Malgré l'extrême diversité des tempéraments et des engagements, presque tous  les participants de Béziers n'avaient pas, sur la plupart des sujets,  des idées franchement  incompatibles. Seul l'euro auquel certains, tel Robert Ménard lui-même à ce qu'on a compris, demeurent attachés, constituait  un clivage,  rapidement évacué. Il reste difficile de trouver à ce rassemblement un débouché politique.
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Roland Hureaux : Eloignés des idées des candidats républicains (sauf Jean-Frédéric  Poisson qui était présent  et Jaques Myard)  les participants se méfient  pour la plupart du Front national : ne murmure-t-on pas qu'il attendrait 2022, ce qui indigne  Robert Ménard pour qui le changement c'est 2017. Il est jugé trop endogamique et  peu ouvert. Un incident a confirmé ce défaut ouverture: l'ordre donné le samedi par Marine Le Pen à ses cadres, Marion Maréchal comprise, de quitter le forum à la suite d'une  déclaration de Robert Ménard qui ne lui avait  pas plu. Tempête dans un verre d'eau. Quelle stratégie dès lors pour les "Biterrois" ? Si une centaine de propositions a été présentée en fin de colloque,  de  manière hâtive à notre gré, cette stratégie n'est pas apparue clairement.
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Roland Hureaux : Aucun candidat à la présidentielle ne s'est déclaré.  Nul doute que la plupart de ceux qui étaient là se rallieraient à un Philippe de Villiers qui résume à peu près leurs positions, mais, quoique représenté,  il n'était pas là,  et il reste silencieux. Alors quoi ? Fonder  un nouveau parti ? Il n'en est pas question non plus pour le moment. Peut-être un programme plus élaboré, ou alors  une sorte de contre-gouvernement mettant  en valeur les compétences nombreuses que Robert Ménard a  su réunir. Béziers est encore une affaire à suivre, conclut Roland Hureaux (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 8 juin 2016
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https://lesobservateurs.ch/2016/06/07/uli-windisch-sur-le-plateau-de-tvlibertes-video/
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Beziers-en-attendant-Villiers
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France. De Villiers : « La classe politique est achetée par le Qatar et l’Arabie saoudite »

Pour Philippe de Villiers, Hollande veut « faire de la France un grand Kosovo islamique »

L’ancien candidat souverainiste Philippe de Villiers a estimé que la politique d’accueil des migrants était un « projet de sauvetage électoral ». « Ils veulent faire de la France un grand Kosovo islamique, sous clé américaine », a-t-il ajouté dans un entretien à Valeurs actuelles.

L’ancien candidat souverainiste Philippe de Villiers a estimé que la politique d’accueil des migrants était un « projet de sauvetage électoral ». « Ils veulent faire de la France un grand Kosovo islamique, sous clé américaine », a-t-il ajouté dans un entretien à Valeurs actuelles.

(…) La progression électorale de Marine Le Pen est décrite par l’ancien eurodéputé comme « la traduction politique de la souffrance identitaire. Elle est un révélateur. » Mais « son combat contre le libéralisme économique est incomplet, il lui manque le combat contre le libéralisme sociétal », juge-t-il, au contraire de Robert Ménard, le maire de Béziers proche du FN, qui lui « a compris que l’inquiétude centrale est identitaire et non pas seulement économique ».

L’Express via Fdesouche.com