Six grandes villes Canadiennes s’engagent à censurer la critique de l’Islam et des musulmans

Toronto, Montréal, Vancouver, London, Windsor et Calgary s’engagent à censurer la critique de l’Islam et des musulmans. Ils ont signé simultanément lundi, 4 juillet 2016, la Charte pour des communautés inclusives et pour condamner l’islamophobie.

Cette initiative répond à un appel lancé par le Conseil national des musulmans canadiens (National Council of Canadian Muslims – NCCM) qui dénonce une augmentation du « nombre d’actes islamophobes au pays. »

La Confrérie islamiste des Frères musulmans prétend que « les incidents à caractère haineux visant les Canadiens musulmans sont en croissance non seulement en nombre, mais aussi en intensité surtout contre les jeunes femmes musulmanes».

En signant la Charte, ces municipalités s’engagent envers les communautés musulmanes afin de mettre en place des politiques, des programmes et des initiatives qui visent à réduire et interdire l’islamophobie sous toutes ses formes.

Cette nouvelle disposition permettrait à des personnes musulmanes qui se disent victimes de déposer des plaintes, et éventuellement de recevoir des compensations, le cas échéant.

La nouvelle disposition assimile la critique de la religion islamique à un «discours de haine»

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Un professeur de religion lucernois renvoyé de sa paroisse pour avoir critiqué l’islam

La paroisse catholique de Lucerne a renvoyé un professeur de religion pour avoir émis des commentaires trop négatifs envers l'islam. L'enseignant a déposé plainte auprès du tribunal administratif pour licenciement abusif. Thomas Banwart, 62 ans, a été licencié avec effet immédiat. Un étudiant de confession musulmane aurait écrit une lettre, en 2014, au directeur d'une école de la ville de Lucerne indiquant que le professeur incriminé reliait de manière systématique l'islam au mal et à la haine.

Le responsable de la paroisse et l'enseignant ont échangé à la fois oralement et par écrit sur le sujet. Mais déjà en juillet 2014, Jürgen Rotner confirmait que «la manière critique, négative et unilatérale avec laquelle Thomas Banwart décrit l'islam» allait à l'encontre des objectifs de dialogue interreligieux à la base du cursus. De son côté l'enseignant assure que les allégations portées contre lui n'ont jamais été vérifiées.

Source 1

Source 2

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Merci à Gilles