Londres : un café accusé de racisme pour avoir servi ses repas avec des petits drapeaux britanniques. Les propriétaires décident de fermer.

Un café qui servait des petits déjeuners anglais complets avec un drapeau du Royaume-Uni a été contraint de fermer suite à un tollé pour racisme.

Carol Brown et sa fille Candy Merrett servaient le repas avec des cure-dents patriotiques depuis leur ouverture il y a deux ans.

Mais elles ont été prises pour cible par un flot de plaintes sur Internet.

Et certains clients ont même commandé le repas juste pour pouvoir jeter les drapeaux par terre.

A présent, les deux femmes sont en colère. Elles en ont eu tellement marre qu'elles ont décidé de fermer définitivement leur café Station 164 à Hornchurch, dans l'est de Londres.

«Après deux ans d’exploitation de notre petit café, nous avons rencontré la première protestation de la part de quelques clients.

"Tous nos clients, passés et présents, sauront que nous servons tous nos aliments avec un drapeau de l’Angleterre ou de l’Union Jack, ce n’est pas pour insulter ou susciter un sentiment autre que la fierté britannique.

"Nous sommes un petit café londonien, nous sommes britanniques, anglaises et Londoniennes. Nous sommes patriotes, et non «pathétiques» comme quelqu'un nous a appelées la semaine dernière. Nous célébrons notre pays. "

Le café a été évalué comme étant "excellent" par 34 avis sur 38 sur TripAdvisor.

Mais les problèmes ont débuté après la Coupe du monde, quand il y a eu une augmentation soudaine du nombre de plaintes sur leur page Facebook.

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Dailystar.co

Dailymail.co

Metro.co

Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

 

 

 

France: La secrétaire à l’Egalité entre les hommes et les femmes s’abstient d’entrer dans un café « tenu par des musulmans » afin d’éviter un incident.

Le 7 mai, jour anniversaire de l'élection de Macron, Marlène Schiappa, qui sort un bouquin, est allée philosopher sur France Culture:

"La France a un besoin d'incarnation qui se retrouve dans ce que propose le chef de l'Etat. Et les Français ont besoin d'avoir un couple à leur tête, l'explication est quasiment freudienne, nous sommes un peuple romantique."

La secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes sortait de trois jours d'immersion "romantique" à Trappes (Yvelines), où elle avait transporté son cabinet.

Quatre-vingts policiers avaient été mobilisés pour rendre ce séjour tranquille, au cours duquel la sous-ministre a fait tourner la tête aux poulets. Surtout lorsque, au cours d'une "déambulation" dans les rues de la cité, elle a voulu s'arrêter dans un café tenu par des musulmans, où les femmes ne sont pas les bienvenues.

Il a fallu que le préfet des Yvelines l'invite prestement à poursuivre son chemin, afin d'éviter un incident. (...)

 

article Schiappa

 

 

Via Fdesouche.com

France: Benoît Hamon, socialiste, relativise les cafés interdits aux femmes à cause de l’islam

Au cours d'un entretien sur France 3 ce dimanche midi, Benoît Hamon a été invité à réagir à un récent reportage de France 2 montrant l'interdiction faite aux femmes de se rendre dans les cafés de certaines banlieues françaises. Le candidat à la primaire de la gauche s'en est sorti par un grand numéro d'enfumage et de relativisme…

À Sevran, en Seine-Saint-Denis, et à Rilleux-la-Pape, dans la banlieue de Lyon, les caméras de France 2 ont filmé des scènes démontrant l'interdiction pure et simple faite aux femmes de fréquenter certains établissements, de facto réservés aux hommes. "Dans ce café, il n'y a pas de mixité", s'entend ainsi dire par exemple une cliente. L'argument de ces hommes qui font la loi ? "T'es dans le 93 ici, t'es pas à Paris ! Ici c'est une mentalité différente, c'est comme au bled !" Le reste du reportage, diffusé le 7 décembre, est à l'avenant, accablant sur la situation des femmes dans les quartiers concernés…

"Dans les cafés ouvriers…"

Invité sur ce dimanche 18 décembre à y réagir, Benoît Hamon a pourtant montré une indignation toute relative… Premier réflexe de l'ancien ministre de l'Education nationale, invoquer l'Histoire :

"Historiquement, dans les cafés ouvriers, il n'y avait pas de femmes…", souligne-t-il.

Qu'en conclure ? Qu'il faut relativiser ? Demander aux femmes des quartiers concernés de patienter quelques dizaines d'années avant de pouvoir prendre un café en terrasse ? Leur conseiller de se féliciter d'avoir, depuis ces temps anciens des cafés ouvriers, déjà pu accéder au droit de vote ou à celui d'ouvrir un compte bancaire ? Cela, le candidat à la primaire de la gauche ne le développe pas. Constatant simplement : "Là en l’occurrence on parle de cafés à Sevran, parce qu'on estime que l'espace public est confisqué aux femmes parce qu'il serait à majorité musulmane". "On" n'estime rien, c'est France 2 qui le constate.

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