Après son post «patriote», le boxeur français Patrice Quarteron déclenche la haine des jeunes d’origine immigrée

Le champion français de boxe thaï Patrice Quarteron a provoqué une avalanche de réactions sur Internet, en fustigeant l'amalgame entre «patriotisme» et «racisme». Saluée par le numéro 2 du FN, sa publication lui a valu de nombreuses critiques.

«Je porte mon drapeau fièrement» ; «Soyez patriotes et reconnaissant [sic]» ; «Vous devez tout à la France». Des mots forts issus d'une publication sur la page Facebook du combattant de muay-thaï Patrice Quarteron, qui s'affiche sur une photographie drapé d'un drapeau tricolore. Le sportif en profite également pour fustiger «ceux qui préfèrent se sentir Américains, Marocains, Russes etc, tout ça parce qu'ils vont en vacances une semaine dans un autre pays et reviennent en se sentant étrangers à leur propre pays».

Par cette démonstration de patriotisme, le boxeur d'1m98 pour 118kg, champion du monde en 2008, a provoqué un houleux débat sur Facebook entre partisans et détracteurs de ses déclarations.

Or, sa publication sur le réseau social a été rapidement reprise par le vice-président du Front national, Florian Philippot. «Tout est dit», a écrit ce dernier en accompagnant son message d'un drapeau français sous forme d'emoji.

Immédiatement, les réactions d'internautes indignés se sont multipliées, beaucoup déclarant se désolidariser du sportif, sous prétexte que ses propos avaient été salués par le haut responsable FN.

Malheureusement, des messages violents et haineux ont également afflué sur la toile.

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Lausanne: Le Kosovar avait massacré un policier à terre

Un ex-champion du monde de kick-boxing passera une année derrière les barreaux. Au matin du 5 décembre 2011, ce Kosovar au physique imposant s’en était pris à un policier vaudois en congé devant une boîte lausannoise. Après lui avoir massacré la mâchoire, il avait continué de le frapper au sol à coups de pied et de poing avant de l’abandonner sur la chaussée.

Des témoins ont décrit cette violence gratuite, «sauvage». L’un d’eux a été menacé de représailles par le boxeur.

Le cogneur a aussi un joli palmarès judiciaire. Il écope de 2 ans de prison, dont 1 avec un sursis de 5 ans. Il y rejoindra son frère cadet, condamné à 14 ans de prison pour avoir tué un Capverdien à Lausanne, en août 2012.

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