Une énorme bagarre au camp de Bolzano, la structure et une voiture de police ont été endommagées. Huit personnes arrêtées, dix blessés, dont un policier.
BOLZANO. Encore des moments de tension dans les centres d'accueil du Tyrol du Sud.
Vendredi dernier (Nd Schwarze Rose: Vendredi 14 avril), une rixe a donné lieu à l'expulsion de certains des protagonistes, puis hier soir (16 avril) dans la nuit de dimanche de Pâques autour des 19 heures une autre rixe et encore une troisième vers 1 heure du matin.
Tous ces épisodes se sont déroulés dans le centre de l'ancien Alimarket, avenue Gobetti. Sur place, toutes les forces de l'ordre étaient présentes pour apaiser les esprits altérés: la police, les carabiniers, la brigade financière.
Ce dernier épisode a impliqué des représentants de différentes nationalités, des Libyens, des Marocains, des Gambiens, des Afghans et des Pakistanais. Au cours des affrontements des bâtons, des barres de fer et un extincteur auraient été utilisés: tout a été saisi par la police. Ils ont également constaté des dommages à la structure (Nd Schwarze Rose: Le second article italien parle d'une structure dévastée.)
Il y a également eu des personnes blessées: deux Afghans âgés de 20 et 27, un Pakistanais de 27 ans, trois Libyens de 29, 30 et 31 ans, un Marocain et un Gambien de 29 de 21 ans, tous avec un pronostic de moins de 10 jours.
Au cours de la rixe, un agent de la brigade volante a également été blessé et l'une des voitures de police a été endommagée par le lancement d'un extincteur.
Huit personnes ont été arrêtées pour émeutes graves et des dommages, deux Afghans, deux Libyens, un Pakistanais, un Marocain, un Gambien et un Guinéen.
Le matin, deux Afghans et un Pakistanais ont vu leur droit d'asile être révoqué immédiatement dans tout le territoire national en raison de leur comportement violent.
L'origine de la bagarre provient du harcèlement subi par les employées du centre de Bolzano
Il semble que la décision d'expulser certains auteurs de la rixe des derniers jours soit à l'origine des tensions, lorsque certaines employées ont été harcelées par un pensionnaire entré en état d'ébriété à l'intérieur de la structure.
A ce moment, les incidents ont éclaté et les opérateurs de la structure ont réussi à fuir par une sortie de secours après avoir senti le danger qu'ils encouraient.
Le directeur du centre d'accueil: « Nous avons fui pour éviter le pire »
Au journal Alto Adige, les mêmes volontaires du centre pour réfugiés ont admis leur impuissance. Le responsable du centre explique que « les opérateurs sont sortis et se mis en sécurité en attendant la police, comme l'exige le protocole. Assurément, la tension commence à être élevée au centre pour réfugiés ».
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