France : il a 18,34 de moyenne au bac mais est recalé à la fac à cause du tirage au sort mis en place par Najat Belkhacem

On est un pays qui marche totalement sur sa tête, que dire lorsqu’on lit un titre pareil, que penser d’une société qui recale ses élèves les plus brillants pour placer tout en haut les plus nuls. Tout ça sous couvert d’une idéologie égalitariste. Peut-être que c’est moi tout simplement qui suis complètement dingue ou bien mes valeurs sont en réalité totalement biaisées depuis ma plus tendre enfance. Je ne sais pas, suis-je réellement le problème ?
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Bac français: une correctrice dénonce la médiocrité des copies et l’obligation d’augmenter les notes

Christian Hofer: Ces diplômes français sont estimés comme étant équivalents aux nôtres alors que les exigences ne sont pas les mêmes. Ainsi la Suisse se fait encore une fois gruger dans ce processus, via une reconnaissance de diplômes tout à notre détriment.

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Dans un post publié sur Facebook, une correctrice du bac de français se désole du niveau des copies et de l’obligation qui lui est faite d’augmenter les notes. Son message a été partagé des milliers de fois.

Un post, intitulé «Désolation d’une correctrice du bac en détresse..», a été largement partagé sur Facebook. L’auteur s’appelle Audrey, elle est professeur de français. Dans ce texte, l’enseignante, qui a 55 copies du bac 2017 à corriger, se désole du niveau des copies et surtout que les notes soient augmentées de manière artificielle. Elle décide alors de refuser de «cautionner» les consignes qui lui ont été données d’atteindre la moyenne sur l’ensemble des copies qu’elle corrige. «Vous distribuerez vous-mêmes, en haut lieu, les notes qui arrangent votre politique» écrit l’enseignante. Découvrez l’intégralité de son message.

«Je corrige des copies de l’écrit du bac de français pour des séries technologiques. C’est affligeant de médiocrité. Dans 90 % des cas les méthodes ne sont pas appliquées, les réponses ne sont pas trouvées, les textes ne sont pas compris, les outils d’analyse ne sont pas connus, pas utilisés, l’expression est déplorable avec beaucoup de phrases sans verbe, l’orthographe est un lointain souvenir d’une autre époque, les majuscules… un soldat inconnu.

Sincèrement je jette les points, histoire d’en mettre. Parce qu’il faut le savoir, la commission d’entente EXIGE que mon paquet de 55 copies dont certaines font 15 lignes ait 10 de moyenne.

Si je n’atteins pas ce quota, mes notes seront augmentées. Alors à quoi bon? À quoi bon passer plus de temps sur une copie que l’élève lui-même ? À quoi bon toute l’année transmettre conseils, leçons, connaissances? À quoi bon exiger rigueur et culture ? Et surtout comment faire comprendre que ce lynchage du niveau du bac affaiblit nos jeunes pour l’avenir? Pour les exigences de concours et de métiers où, oui, c’est dingue non, il faut savoir écrire, raisonner et analyser. Pauvre France… Pauvre éducation… » […]

etudiant.lefigaro via Fdesouche.com

Ramadan : Fillon défend le report d’épreuves du bac pour l’Aïd, “une tradition qui remonte à De Gaulle”

Le député de Paris dénonce ceux au sein de son propre camp "qui éructent" dès qu'on parle d'Islam. Il les prévient qu'ils doivent "faire attention", car "les principaux bénéficiaires de la mesure ne sont pas musulmans mais juifs".

François Fillon a réagi à la polémique née dans son propre camp, qui s'est indigné du report de certaines épreuves orales du baccalauréat pour les personnes qui fêtent l'Aïd-el-Fitr, la fin du Ramadan. "C'est une tradition française depuis toujours, rétorque-t-il. C'est le général de Gaulle le premier qui avait pris des décisions pour que les fonctionnaires français qui étaient de religion juive ou musulmane puissent, lorsqu'il y avait des fêtes religieuses importantes, ne pas travailler ces jours-là".

Beaucoup de personnes au sein de Les Républicains ne sont pas d'accord avec l'ancien premier ministre. "Inadmissible !", selon Jean-François Copé, "Grave atteinte au principe de laïcité", pour Éric Ciotti... François Fillon leur répond et affirme quant à lui qu'un "certain nombre de gens a droite ont un réflexe pavlovien : dès qu'ils parlent des musulmans, ils se mettent à éructer".

François Fillon estime également que ceux qui bénéficient de cette mesure, qu'il a lui-même confirmée en 2004 lorsqu'il était ministre de l'Éducation, sont plutôt les Français de confession juive, et qu'ainsi les personnes qui attaquent cette mesure dans son propre camp devraient "faire attention parce que les principaux bénéficiaires ne sont pas du tout les musulmans mais les Français de religion juive, qui sont très intransigeants sur la question des fêtes religieuses. En réalité il y a très peu de musulmans qui profitent de cette situation". Et de rappeler qu'il n'y a pas d'examen le jour de Noël ni le jour de Pâques.

Source

France. Baccalauréat : les musulmans pourront être convoqués après l’Aïd el-Fit

La Maison des examens, un service interacadémique (SIEC) qui gère l’organisation du baccalauréat de toute l’Île-de-France, a rédigé une note qui fait polémique. Selon une information du Parisien, cette note, adressée le 30 juin aux proviseurs des lycées des trois académies de Paris, Versailles et Créteil, leur demandait de «s’assurer de la présence effective» des élèves convoqués le mercredi 6 juillet en raison de la fête de l’Aïd-el-Fitr.

«Ceux invoquant la fête de l’Aïd-el-Fitr devront être reconvoqués le lendemain. Vous voudrez bien indiquer le plus rapidement à mes services le nombre de candidats concernés», explique le document signé par le directeur de la Maison des examens, Vincent Goudet. Des aménagements qui ressemblent à «du zèle et du clientélisme!», s’insurgent les défenseurs de la laïcité, qui condamnent ces «postures» se voulant «plus royalistes que le roi». «On anticipe une revendication qui n’a pas encore été formulée: l’administration fabrique elle-même le problème, on marche sur la tête!», s’indigne Charles Arambourou, responsable laïcité de l’Union des familles laïques (Ufal). [...]

« Prendre en compte les préceptes des uns ou des autres, à titre religieux, c’est déjà contrevenir à la loi laïcité, réagit Marie-Hélène Piquemal, vice-présidente du Syndicat national des lycées et collèges (Snalc), mais si on se met à les prévenir et les anticiper c’est inacceptable!» Ce syndicat, pour qui la laïcité «est un de (ses) combats de fond et une de (ses) lignes directrices», n’est pas seul à bondir. Le Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN) aussi.

«C’est inconcevable», a réagi dans Le Parisien, Philippe Tournier, proviseur du lycée parisien Victor-Duruy et secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN) «Sous couvert de respect des religions, on aboutit en réalité à ficher les élèves en fonction de la leur, ce qui est clairement discriminatoire !», juge l’Ufal. [...]

Marie-Hélène Piquemal, vice-présidente du Syndicat national des lycées et collèges (Snalc), craint aussi d’autres inégalités: «Un candidat musulman pourra repasser l’épreuve le lendemain mais quid d’un élève tout simplement malade le 6 juillet?» {…]
Le Figaro

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