La décision de la gauche a été vivement dénoncée par l’élu RN Stéphane Ravier lors du dernier conseil municipal de Marseille.
Rendre hommage à un héros de la nation, qui a sacrifié sa vie au profit d’une autre, serait-ce de la provocation ? Hier, mardi 9 octobre, le président du groupe RN au conseil municipal de Marseille (Bouches-du-Rhône), Stéphane Ravier, a fait part de son indignation après le refus d’élus de gauche d’installer une place Arnaud Beltrame dans le 15e arrondissement de la cité phocéenne. Une colère qu’il a partagée sur son compte Twitter, assortie d’une vidéo de son intervention lors du conseil.
« Collaborer avec l’ennemi », une « tradition de la gauche »
« Toujours compter sur la gauche pour trahir, pour se coucher, pour pratiquer l’aplaventrisme ». C’est en ces termes peu glorieux que Stéphane Ravier a vigoureusement dénoncé le refus des « élus socialistes et communistes » de donner le nom du gendarme Arnaud Beltrame à une place du 15e arrondissement de la cité phocéenne. La gauche aurait, selon ses mots, avancé « le prétexte fallacieux que cette place n’était pas assez prestigieuse, pour enfin avouer la vérité » : la population locale de ce quartier populaire prendrait cela pour « une provocation ».
En #CMMarseille, je persiste et je signe: les élus SOCIALISTES et COMMUNISTES ont refusé qu'une place du 15è arrondissement de #Marseille porte le nom d'Arnaud Beltrame, pour ne pas "provoquer" la population.
On peut toujours compter sur la gauche pour trahir et se coucher ! pic.twitter.com/rjFisAtX08
— Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) 9 octobre 2018
De quoi susciter l’ire de l’élu du Rassemblement national, qui a fustigé avec quel cynisme la gauche fait « la leçon tout au long de l’année sur les valeurs, la nécessité de la défendre et [son] engament à lutter contre l’obscurantisme », pour finalement « reculer » et « collaborer avec l’ennemi », comme le voudrait sa « tradition ». « On devrait se coucher devant ceux qui soutiennent les terroristes islamistes », s’est étranglé Stéphane Ravier, déplorant « l’ignominie » et la « capitulation » d’une telle décision. Et de conclure : « Vous en répondrez devant l’Histoire ».