En Suisse, les droits populaires sont sacrés

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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Les droits populaires font l’objet d’attaques de plus en plus fréquentes et venant des bords les plus divers. Leur défense inconditionnelle constituera l’un de nos fils conducteurs….

 Les droits populaires ne sont pas sacrés en eux-mêmes mais parce qu’ils constituent l’une des composantes structurelles d’une réalité plus fondamentale, celle de la culture politique spécifique et propre à la Suisse. Cette culture politique forme un tout, un système, et toucher à l’une de ses composantes revient en mettre en cause ce que la Suisse a de plus spécifique, et précieux. Un bien auquel les Suisse ne renonceront jamais. Cette culture politique est le résultat d’un très long travail historique dont nous avons hérité et pour lequel nous voulons nous battre. Si la Suisse existe encore c’est grâce à cette culture politique.
Les droits populaires, l’initiative populaire, le référendum, ne constituent que l’un de ces éléments constitutifs. Nous reviendrons, séparément et périodiquement, sur l’un ou l’autre d’entre eux, afin de montrer à quel point ces éléments sont vitaux pour la Suisse et sa survie.
A côté de la démocratie directe, il y a le fédéralisme, la subsidiarité, l’esprit de compromis, le pragmatisme. Le pragmatisme c'est la recherche de solutions plutôt que l’acharnement dénigrant, obsessionnel et constant sur les propositions adverses. L'intransigeance idéologique est pour beaucoup dans les blocages dont sont victimes nombre de systèmes politiques étrangers; elle peut paralyser des pays entiers, à l’heure où il faudrait justement s’unir un minimum pour faire face à une concurrence internationale d’une férocité jamais connue de la part de pays qui travaillent beaucoup plus, plus que les fameuses 35 heures! Promises comme libératrices, ces dernières sont devenues autodestructrices. Lorsqu’on se rend compte des effets pervers, le mal est fait et en cours depuis longtemps, insidieusement. Limitons-nous aux droits populaires.

Les attaques viennent de toutes parts

Comme dans les multiples attaques contre l’armée, sectorielles, partielles, bout par bout, (selon la tactique dite du salami), on dirait qu’il en va dorénavant de même avec les droits populaires. Toutes ces attaques veulent limiter les droits populaires, empêcher que le peuple puisse se prononcer sur certains sujets. Ce qui implique un présupposé inadmissible, scandaleux, à savoir que le peuple est incompétent pour voter sur certains sujets. Or, ce même peuple est souvent remarquablement clairvoyant et courageux. Il sait faire passer l’intérêt général et la défense de la spécificité du pays avant les intérêts particuliers. J’aime rappeler l’exemple du peuple suisse qui a refusé à plusieurs reprises d’abaisser le nombre d’heures de travail, voulu, démagogiquement, par les prétendus défenseurs des travailleurs.
On peut parier que le thème de la limitation des droits populaires sera régulièrement à l’agenda politique ces prochains temps, et de manière sans doute à peine perceptible, afin que ces mesures puissent plus facilement entrer en vigueur.

Démonstration

Une nouvelle tendance politique, qui se veut évidemment ouverte, progressiste et bien sûr pro-européenne, tient à ce que le dernier mot revienne aux juges et non plus au peuple souverain. Quoi de plus contraire à la spécificité de la culture politique suisse? Faudra-t-il transformer le slogan historique «pas de juges étrangers dans nos vallées» par un autre: «pas de juges internes à la place du peuple» ; mieux: «pas de démocratie des juges»?
Non, nous ne voulons pas de juges qui peuvent décider en dernière instance de domaines qui ne leur appartenaient pas, même si cela est devenu la norme au niveau européen, ou ailleurs. Nous Suisses sommes très européens, et même susceptibles de nous adapter à des réalités nouvelles, comme nous l’avons toujours fait, mais pas de manière unilatérale, inconditionnelle et systématique, et sans défendre notre singularité. Il faut oser refuser de se plier à des règles et mesures fondamentalement incompatibles avec l’essence de notre culture politique. Oser dire NON, de manière ferme et déterminée, et non s'adapter, de manière même anticipée. Les Suisses ne doivent pas devenir un peuple de soumis.
Les Suisses ont même accepté d’augmenter le nombre de signatures nécessaires à l’initiative populaire dans les années 1980 (de 50'000 à 100'000) et le référendum (de 30'000 à 50'000), sans renier leur culture politique.
Personne ne nie la nécessité de certaines adaptations, tant internes qu’externes, mais le danger réside dans cette volonté de s’adapter automatiquement à tout ce qui vient de l’UE ou du droit international.

Inacceptable judiciarisation

La judiciarisation de la politique et des processus de décisions, conduit à la dépossession du peuple d’une partie non négligeable de ses pouvoirs. Plusieurs décisions récentes vont pourtant dans ce sens: le 6 décembre 2011, le Conseil National décide de lever l’immunité des lois édictées par l’Assemblée fédérale. Actuellement ces lois sont supérieures à la Constitution. L’article 190 contraint le Tribunal fédéral et toute autorité judiciaire à appliquer ces lois même si elles sont contraires à la Constitution. Les juges peuvent seulement émettre des doutes, d’où les affaires qui finissent devant la Cour européenne des droits de l’homme. Voulons-nous accepter inconditionnellement cette instance extérieure? La Suisse doit pouvoir refuser certaines formes d'impositions extérieures, même si on nous dit toujours et tout de suite que c’est impossible. Mon raisonnement est politique et non juridique, comme celui de la majorité de la population.
A quand d’ailleurs une Cour européenne des DEVOIRS de l’homme? C’est ce que se demande aussi de plus en plus souvent le citoyen ordinaire et ce n’est pas être populiste que de trouver de telles interrogations légitimes. Les juges ne tiennent guère compte de l’évolution sociale et politique. Il faudrait constamment rappeler les nouvelles réalités sociales et politiques aux juges et adapter les lois à ces réalités nouvelles plutôt que de vouloir ramener le réel au juridique, du passé en plus.
En décembre également, le Conseil national n’a pas hésité à s’attaquer aux droits populaires très concrètement: il veut que les initiatives soient conformes «aux droits fondamentaux» et «contrôler» la validité des textes des initiatives avant la récolte des signatures. La Commission des institutions politiques du Conseil des Etats a approuvé le 12 janvier 2011; les auteurs d’une initiative recevront un avis de droit préalable (c’est bien la judiciarisation du politique) et pourront adapter leur texte, «sans toutefois y être contraints». Une belle nouveauté! Il faudra vraiment expliquer cela à la population. Ne s’agit-il pas là d’une façon pour les autorités de rendre le peuple «coupable» d’une «mauvaise» initiative, par exemple non politiquement correcte. De telles propositions visent évidemment aussi à empêcher que des initiatives comme celle pour l’interdiction des minarets ou pour l’expulsion des criminels étrangers ne se renouvellent, et à limiter les possibilités d’action d’un parti comme l’UDC ou de groupements politiques luttant dans le même sens (faut-il préciser qu'aucun membre de notre comité de rédaction n'est membre de l'UDC mais que rien ne nous retient d’analyser les réalités de manière aussi libre et indépendante que possible ?)

Le peuple est-il immature et doit-il être mieux «formé»?

Comment la population va-t-elle réagir à ce genre de mesures castratrices? On ne pense guère aux effets pervers que vont provoquer ce genre de propositions. Nous ne considérons pas le peuple comme immature et irresponsable. A notre avis, il ne devrait pas y avoir de nouvelles limites aux dépôts d’initiatives populaires. Nous pensons que le peuple est seul en mesure de décider de ce sur quoi il veut voter.
L’initiative populaire est aussi une manière de prendre le pouls politique de la population. Elle peut servir de sas de décompression, tout en faisant ressortir les problèmes considérés comme importants par la population elle-même, au-delà de la perception du monde médiatico-politique.
On pourrait imaginer que la population vote sur tout ce qui lui convient, donne une indication, même si toute proposition ne peut pas toujours être inconditionnellement et complètement applicable à 100%. Mais au moins on tiendrait compte des sensibilités populaires, qui, en pouvant s’exprimer, permettent souvent d’éviter un durcissement des fronts, voire des mouvements violents, des actions violentes inconsidérées. Ces dernières, comme on le sait, ne sont pas exclues, comme l’a montré par exemple le problème de l’asile. Si on n'agit pas avec suffisamment de détermination et de fermeté à propos de ce genre de problèmes, les durcissements sont inévitables. C’est aussi cela la démocratie directe: elle permet d’éviter le pire… Les juges en sont-ils suffisamment conscients?
Autre manifestation de la judiciarisation: le 20 décembre 2011 le Conseil fédéral se voit reprocher d’avoir mal informé le peuple lors de la votation sur la deuxième réforme de l’imposition des entreprises en 2008. Les juges ont donc la compétence de juger les actions du gouvernement.
Il y a ensuite la volonté d’introduire une Cour constitutionnelle, réalité tout à fait étrangère à l’esprit politique suisse. Les juges rêvent d’avoir les mêmes pouvoirs que dans d’autres pays. Sans vouloir les vexer, laissons-les rêver et rappelons sans cesse l’essence de notre esprit politique, qui est un véritable mode de vie, une culture spécifique. Pourquoi respecter toutes les cultures et pas la nôtre? Notre culture politique a fonctionné pendant des siècles, pourquoi serait-elle subitement inadéquate, «dépassée»? Parce que non-conforme à des entités extérieures «supérieures» ? Une entité supérieure ne survit, à la longue, que si elle tient compte des singularités des entités plus restreintes, et qu'elle devrait chercher à coordonner plutôt qu'à dominer.
Oui à une plus grande Unité - européenne par exemple – mais dans la Diversité et non dans l'Uniformité. L'équilibre du système politique suisse est bien réel, mais toujours fragile et à reconstruire en permanence. L’effet papillon (la petite modification qui peut entraîner le bouleversement de tout un système) existe aussi en politique, mais cela est sans doute étranger à l’esprit juridique. Tout le monde parle pourtant aujourd’hui de la nécessité d’approches globales, multidimensionnelles, interdisciplinaires.

Est-il alors exagéré de parler d’œillères juridiques?

Nos propos ne peuvent être réduits à du conservatisme indécrottable, même si cela sera fait de toute façon. Ils relèvent, au contraire, de la volonté de montrer que le juge n’est qu’un acteur parmi d’autres, et que le déterminisme juridique est aussi dangereux que tout autre déterminisme, soit-il sociologique, politique, économique, voire pire, idéologique ; ce dernier consistant à vouloir faire plier la réalité à l’idéologie et dont on sait aujourd’hui à quelles catastrophes cela peut conduire.

Les autres attaques contre les droits populaires

En dehors du sérail des juges et des politiques eux-mêmes, des intellectuels, des académiques, des historiens, regroupés en clubs ou non s'y mettent aussi, avec une férocité surprenante.
Le cas du Club helvétique. Titre d’un article publié dans le Temps (10 décembre 2010); «Mobilisons-nous pour sauver la Suisse». Rien que cela! Le Club est «très préoccupé», à la suite de deux initiatives. Devinez lesquelles? Celles sur l'interdiction des minarets et sur le renvoi des criminels étrangers . Evidemment!
Ce Club (dont Roger de Weck, actuel directeur de la Radio Télévision Suisse, a été l'un des fondateurs) prétend que ce genre de vote a «horrifié nombre de citoyennes et citoyens», et voit se dessiner un «processus d'accoutumance à ce qui paraissait jadis épouvantable…»
Et comme si cela ne suffisait pas : «Il est inadmissible de sacraliser les droits populaires, le débat et la formation de l'opinion publique avant la votation ont mal marché». Le peuple doit donc être formé! Une véritable antienne chez… les intellectuels de gauche et autres bien-pensants. Pour ce Club, c'est évidemment le débat qui n'a pas marché et non les élites qui sont coupées du peuple souverain.
Quant à l'acceptation de l'initiative pour le renvoi des criminels étrangers: «elle ne montre pas seulement un mépris des droits élémentaires mais va nuire à la Suisse». En entendant ce genre de propos, nombre de citoyens, ni anti-démocrates, ni «fascistes», ont sûrement eu l'impression que ce Club défendait carrément les criminels. D'autres citoyens ordinaires ont rappelé, à propos des minarets, qu'aucun musulmans n'était empêché de pratiquer sa religion en Suisse, et ne risquait pas, quotidiennement, d'être tué, comme cela est le cas de nombreux chrétiens dans plusieurs pays musulmans.

Les effets pervers créés par les élites face à l’envie généralisée de plus de démocratie

A l'opposé des propos de ce Club, de larges majorités de citoyens de très nombreux pays étrangers ont réagi en signalant qu'ils aimeraient tant pouvoir se prononcer sur de tels sujets, comme le font les Suisses. Des sondages ont montré que près de 80 % des citoyens de nombreux pays aimeraient connaître l'initiative populaire. Ce Club est bien sûr aussi partisan d'une entrée rapide de la Suisse dans l'Union européenne.
Si les droits populaires sont sacrés, les attaques contre ces derniers sont ravageuses dans leurs effets sur le climat politique et sur l'ensemble d'une population qui a montré de manière réitérée sa maturité, sa «formation», et son souci de préserver un pays vivable et viable depuis des siècles.
Populisme? Non, responsabilité politique et citoyenne, face à la gauche bien-pensante et au politiquement correct qui n'ont pas fini de créer effets pervers et dégâts politiques.
Dire que les droits populaires sont sacrés, signifie aussi que les citoyens suisses sont des personnes mûres et responsables. Ils n'ont même pas besoin qu'on leur rappelle certaines règles impératives du droit international : interdiction du génocide, de la torture, de l’esclavage! etc..

11 commentaires

  1. Posté par Cornu le

    Bravo et merci Monsieur Windish. Au vu des commentaires nous voyons qu’il y a encore bien des citoyens qui sont convaincus que vos arguments sont heureusement justes et importants mais comment faire pour cette réflexion soit mieux admise par tous ceux qui critiquent sans se rendre compte de la chance que nous avons en Suisse ?

  2. Posté par Dominique Bianchi le

    Bien qu’il m’est arrivé souvent de me taper la tête contre les murs en découvrant les choix des Suisses vis à vis de certains sujets (le droit de vote des femmes repoussé par le peuple pendant des années). Je reste un ardent défenseur de ce privilège que le monde entier nous envie. Aujourd’hui, ceux qui tentent de limiter les droits populaires sont paradoxalement ceux qui sont les plus prompts à traiter leurs adversaires de fascistes: La gauche en général et aussi les adeptes du libéralisme débridé. Ces pourfendeurs de la démocratie directe sont principalement implanté en Suisse romande et ils sont sous l’influence idéologique du monarchisme républicain de notre voisin français. Ces ennemis de la démocratie nous ont toujours promis les pires déboires lorsque nous avons voté contre leurs idées et l’histoire à démontré largement qu’ils s’étaient trompés. Dans un sens, heureusement que les suisses alémaniques sont là pour nous donner leur votes patriotiques sans quoi notre démocratie directe aurait déjà disparu, notre pays serait sous la coupe du FMI et le chômage aurait triplé. Je ne compte pas sur les romands pour que notre démocratie directe soit préservée et étendue, si l’ASIN passe ce sera grâce aux alémaniques.

  3. Posté par Antonio Giovanni le

    Charbonnier est maître chez soi; c’est dans cet esprit que notre Constitution est née et personne, avant nos songe-creux modernes de “nos élites”, n’aurait envisagé d’y inscrire d’autre souverain que le peuple lui-même; il se rend compte de tout à soi-même, il n’a d’autre maître que lui; l’Europe n’a pas cette obstination d’autonomie, parce que les chefs des partis européens construisent tout autre chose qu’un peuple européen; ils édifient un conglomérat d’industries dans lequel les comptables sont les nouveaux seigneurs et pour qui tout peut se ramener au calcul; on n’a nulle tentative d’y promouvoir et renouveler la civilisation européenne, mais seulement créer des règles comptables générales et toutes puissantes. Il est vrai que “…immigration incontrôlée, multiculturalisme sauvage, libre circulation des personnes corrompue par le profit de voyous esclavagistes, etc…” tous phénomènes européens, ne se produisent que dans un seul sens et personne ne s’en alerte parmi l’élite des penseurs officiels et des censeurs autoproclamés. Toutes les démocraties européennes ont à subir, du fait des lois européennes elles-mêmes, ces contraintes que seuls les E.U. doivent endurer comme elles; évidemment de Bruxelles le monde paraît tellement petit, et la Suisse, qu’on n’y a pas d’autres soucis que la longueur des sardines en boîte et le goût de la crème vanille; la Suisse, hors de l’Europe, a déjà fait mainte entorse à sa souveraineté en admettant des bribes de droit européen dans sa législation; c’est un début et l’on voudrait ainsi, par la méthode du salami, lui faire avaler toutes ces lois qui en réalité ne sont pas de son initiative; qui donc ose parler encore de démocratie, quand ces lois sont imposée par un législateur qu’on a pas élu ? appliquées par un juge qu’on ne s’est pas choisi ? Cette mascarade a toutes les apparences d’une dictature sourde, qui nous est imposée par des électeurs étrangers ( Allemands, Français, Belges, Italiens…) mais non pas suisses.
    J’approuve entièrement les réticences de cet excellent article et j’espère que le sujet aura bientôt pris une nature qui le rendra propre à être enfin mis sur la place publique.

  4. Posté par Zeller Philippe le

    Une Cour européenne des DEVOIRS de l’homme? Ce n’est pas demain qu’une telle institution verra le jour, car il faut se souvenir que dans la Déclaration (française) des droits de l’homme et du citoyen, le mot DEVOIR n”apparaît qu’une seule fois?

  5. Posté par conrad hausmann le

    Il y a des limites à tout. On vient de refuser 6 semaines d’ utopies et déjà on veut nous imposer une autre absurdité: 2500.- frs. par mois et personne, les prometteurs de la démocratie sans limite sont responsables de la fatigue de l’électorat et donc de la montée de l’absentionnisme!

  6. Posté par François Etienne le

    OUI aux droits populaires, réelle expression d’une démocratie en pleine santé. Mais … attention, il ne faut pas tomber dans l’excès, dans le futile, dans l’imbécillité populiste si chère au socialisme moderne. “Les Observateurs.ch” méritent des félicitations pour la mise sur table de ce sujet ! L’augmentation substantielle du nombre d’initiatives populaires traduit la fébrilité croissante d’un système politique incapable d’apporter des solutions en considérant la matérialité des faits : immigration incontrôlée, multiculturalisme sauvage, libre circulation des personnes corrompue par le profit de voyous esclavagistes., etc. Ne l’oubliez pas, le peuple a historiquement toujours raison ! Voilà la force de la démocratie suisse tant jalousée par nos voisins européens !

  7. Posté par Gabrielle Mudry le

    S.O.S.! Nos droits populaires, (véritable trésor unique au monde) sont en danger! Il est malheureusement clair que, dans nos médias, on peut lire et entendre ce que d’aucuns cherchent à faire: à savoir limiter progressivement et subrepticement le droit des citoyens à exprimer leurs pensées et sentiments. Ces personnes, qui se targuent d’avoir un “esprit d’ouverture” ne l’exercent visiblement que pour ceux qui pensent comme eux!

  8. Posté par Olivier Pitteloud le

    Pour moi c’est clair : si le gouvernement demande pose une question au peuple, il est *obligé* d’accepter la réponse même si elle ne lui plait pas !

    Je trouve scandaleux de traiter le peuple d’imbécile quand il ne vote pas comme eux ils veulent et de le porter aux nues ” le peuple a compris” quand ça va dans leur sens….

  9. Posté par Olivier Pitteloud le

    J’applaudis fortement ce texte MERCI ! ça fait plaisir de voir quelqu’un traiter la question avec intelligence et sans traiter de racistes ceux qui simplement protéger leur famille… Pour ma part, j’estime que dès lors que le gouvernement pose une question au peuple suisse, il est OBLIGE d’accepter la réponse que celui-ci donne, qu’elle lui plaise ou non. Et je trouve scandaleux que l’initiative sur les criminels étrangers ne soit toujours pas appliquée, bien que votée par le peuple IL Y A PLUS D’UN AN !

  10. Posté par Ch.Rey le

    Pour la défense des droits populaires je vous suivrais volontiers au bout du monde Monsieur Windisch. Bravo et merci!

  11. Posté par Charly Schwarz le

    Alors pourquoi maintenir un quorum électoral ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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