Mehdi Atmani s'interroge, dans Le Temps du jour, sur l'influence du sens critique des internautes et de leur manie de vérifier les faits.
"[...] Cette démonstration hâtive résume le discours de cybercitoyens rencontrés ce week-end sur la Toile. Ils n’ont ni groupe, ni couleur politique. Mais comme tout le monde depuis dix jours, ils analysent à leur tour les conséquences du vote suisse. Ils en tirent l’interrogation suivante: la visualisation des données ouvertes aurait-elle changé l’issue du vote?
Selon eux, l’exploitation infographique des statistiques publiques en relation avec l’initiative de l’UDC – par exemple le taux de chômage, celui des étrangers, les chiffres sur les relations entre la Suisse et l’UE, etc. – contribue davantage à la formation d’une opinion que la brochure institutionnelle envoyée lors de chaque rendez-vous électoral."
Pour intéressante que la réflexion de M. Atmani puisse être, elle ne prend pas en compte l'exacerbation, sur internet, de toutes les données évitées par la communication du gouvernement durant la dernière campagne. En tête de celles-ci, la statistique de criminalité liée à la libre circulation. Il faut avant tout écouter le peuple pour en être entendu.
Comment ose-t-on parler d’une “brochure institutionnelle” alors que les politicards des 23 cantons sont encore venus à la rescousse des europhiles du CF, le tout relayé par toutes les pravdas nationales. Quel culot.
Quant on a une presse d’état il semble logique d’aller chercher de l’ “information intégrale”, pas celle que le CF nous enfile au pilon à longueur d’année et escamotant soigneusement le délire UE.