Au lendemain de la Manifestation qui a réuni les opposants aux réformes sociétales et à la dictature du dés(ordre) moral, le gouvernement a fait savoir qu’il n’était nullement question de GPA ou autre forme de procréation assistée. Immédiatement, ceux qui se proclament les « progressistes » ont protesté et signifié qu’ils réintroduiraient ces dispositions sous forme d’amendements au projet de loi sur la famille. Le gouvernement a riposté et annoncé qu’il voulait interdire ces amendements. Ayrault et Valls ont fait savoir qu’ils renonçaient purement et simplement au projet de loi sur la famille pour le court et moyen terme. La grogne règne au sein du PS et des écologistes. L’ultragauche stigmatise la victoire des fascistes.
La conscience et la culture politique de ces gens ne va pas très loin. Ainsi, la porte-parole du LGBT a osé déclarer mardi matin, avec bien sûr publicité sur les ondes pour une telle parole de haute portée : « le gouvernement a commis une erreur en capitulant devant des gens qui ne sont même pas progressistes et qui ne sont même pas électeurs de la gauche, c'est une très grave erreur de sa part » ! Singulière conception de la démocratie, singulière interprétation de l'esprit de la Cinquième République, qui donne le droit aux électeurs de la gauche et aux progressistes d'imposer ce dont la société civile ne veut pas. Quand Juppé, Villepin ont voulu faire des réformes et qu'ils ont dû les abandonner sous la pression de la rue, alors là, l'interprétation de la démocratie et de l'esprit de la Cinquième était différente ! A chacun sa vérité.
Il faut savoir qu'une manifestation de 500.000 personnes conservatrices, dites de droite, mais en réalité de la majorité silencieuse, a beaucoup plus de sens et de poids qu'une manifestation d'un million de personnes de gauche progressistes. Pourquoi ? Parce chez les conservateurs, on est individualiste, difficilement mobilisable, on cherche l'adaptation individuelle. Chez les gauches en revanche, c'est l'inverse, on se mobilise pour un rien, sur un mot d'ordre ou des mots d'ordres, sans souvent chercher à comprendre. Les syndicats, les associations, le socialisme municipal, ont tous les leviers, tous les outils, pour forcer à la mobilisation. Il ne faut pas oublier les moyens mis à la disposition des manifestants de gauche par tout le tissu décrit ci-dessus. On néglige souvent le rôle des associations. Nous avons fait des campagnes électorales dont l'axe était la distribution de subsides, ou la promesse de distribution de subsides, en échange de consignes de vote. Ce n'est pas un hasard si la Mairie de Paris est championne du monde en la matière.
La droite, majorité silencieuse, se mobilise rarement, et surtout elle manque cruellement de structures et d'encadrement. Quand elle s'est mobilisée en masse, par exemple en 68 pour soutenir De Gaulle, c'est l'infrastructure des 15.000 adhérents gros-bras du SAC qui a fait le travail que font habituellement les organisations de gauche; idem lorsqu'il s'est agi de lutter contre les projets de Mitterrand, les réformes de l'Ecole libre, etc. Le SAC a disparu, les patrons et la fausse droite, les faux durs et vrais mous ayant largement contribué à son asphyxie. Ils ont réorienté les ressources et soutiens vers leurs ennemis, ceux qui luttaient contre eux, comme la CFDT par exemple. Tout ceci pour dire qu'en matière de mobilisation, il y a mobilisation et mobilisation et un manifestant n'en vaut pas un autre.
Que les obsédés du sexe et les ennemis de la famille profèrent des énormités comme celles rapportées ci-dessus n'a finalement rien d'étonnant, c'est dans l'ordre des choses, ils ne pensent qu'à cela et toute leur vie, croient-ils, en est marquée. Nous aurions tendance à les excuser, malgré le renversement qu'ils pratiquent à leur insu : de victimes imaginaires d’agression, ils deviennent agresseurs réels de la société dans son ensemble.
Ce qui est étonnant, c'est la position de l'ultra gauche. A croire que là-bas, en ces milieux, plus personne ne pense et n’analyse. Le Parti Communiste fait là une œuvre étonnante. Triste aventure que celle qui consiste à abandonner le drapeau rouge, le marteau et la faucille, pour le godemiché, la vaseline et la télécommande. On fait les révolutions qu'on peut, d'accord ; mais soutenir tout ce qui est minorité, est-ce bien une stratégie pour le fer de lance de la classe des travailleurs ? Est-ce que cela débouche sur un affaiblissement du Capital ? Bien sûr que non, l'opium du sexe, de la libéralisation des mœurs, des drogues douces, du football, etc. tout cela fait se tenir les peuples tranquilles, les fourvoient, et le PC y contribue! Pour le PC, la Révolution, c'est le droit de s'e …..r et de le faire savoir. Il est vrai que le PC fait œuvre Révolutionnaire par la bande quand il cautionne les politiques de mise au chômage, au moins il fait disparaître peu à peu le salariat.
Ce qui étonnant, c'est la soi-disant revendication de « progressisme » de nos LGBT. Il y a tellement longtemps que l'on s'e....e et se g ….e qu'il ne viendrait à l'idée de personne de considérer que cela est nouveau sous le soleil. Les gens du LGBT sont fondamentalement bourgeois, voilà la vérité, ils souffrent de conserver un tant soit peu d'originalité, ils veulent, ils aspirent au statut de bourgeois, ce statut qu'ils font semblant de critiquer, voire de vomir. Ils veulent les allocs et les pensions de réversion et… les héritages. C'est la fascination de la bourgeoise qui les égare, pas la fascination des vies hors du commun, des Verlaine, Rimbaud, Jean Genet ou Gide. Ils sont tellement bourgeois qu'ils veulent passer devant le Maire, pousser les caddies et acheter les couche culottes des Maîtres, aller dans les instituts de beauté tenus par les libéralisateurs, les kleptos. Le soi-disant progressisme consiste à banaliser, déculpabiliser à tout va. Les déviants n'ont qu'une idée en tête, perdre leur originalité, perdre leur identité de déviants, qui fait souvent leur seul charme, et devenir des bourges.
La vérité qui leur échappe, c'est qu'ils sont en train de se faire coloniser par les bourges, par les marchands qui les subventionnent, leur vendent des parfums, des fringues, des marques, des soins de beauté. Les Maîtres n'ont qu'un projet, qu'une idée: que cela dure. Pour cela, il faut paralyser l'intelligence, l'ascension sociale, la réflexion. La libération sexuelle n'a qu'une fonction systémique: reproduire l'ordre actuel à l'identique. Il faut que les jeunes cessent d'être frustrés sexuellement, qu'ils cessent de sublimer, de chercher à s'élever par les études, l'effort, l'ambition. Il faut qu'ils jouissent ici et maintenant afin que cela leur évite d'en vouloir plus, plus tard. Il faut cesser de différer, voilà le grand mot, éviter le détour de l'étude, du travail et la compréhension. La frustration est le moteur du progrès de l'individu, c'est donc l'ennemi des maîtres. Eh oui, l'abstinence est révolutionnaire. C'est parce que l'on n'est pas satisfait du présent que l'on va de l'avant. Non, ce qu’ils veulent, c'est tuer la possibilité d'élaboration des désirs, élaboration fondée sur le manque, afin de cantonner les gens dans la satisfaction des besoins... marchands. La libéralisation sexuelle a la même fonction systémique que le grand Remplacisme des populations par l'immigration. Il s'agit de faire en sorte que la conscience politique populaire ne progresse jamais, il faut toujours faire pression sur le niveau scolaire, sur la capacité à verbaliser, à interpréter. Il faut toujours en remettre une couche, par le bas!
Il est évident que tout ce beau monde n'a aucune conscience politique, aucune maturation. Nous sommes, non pas dans le monde des progressistes, mais dans le monde des régressistes dont le modèle est l'enfant, cet enfant-roi, consommateur, tout puissant parce que consommant. Ce sont des enfants qui veulent continuer à jouir comme quand ils étaient enfants, à jouer au touche pipi masturbatoire, non pas avec un objet d'amour, mais avec un copain ou copine partenaire.
Bruno Bertez
Non, vous êtes complètement tombés sur la tête !
C’est plus complexe que ça.
Les apprentis sorciers du “progressisme” qui s’apprêtent à détruire la civilisation ne cherchent pas à régresser à une forme d’amour prégénitale mais au contraire à se projeter au delà
de la relation sujet – objet, à un niveau où il n’y a plus ni homme ni femme.
Ayant la prétention de tenir ce niveau transpersonnel et quasi transcendant d’amour, les progressistes veulent en profiter pour y établir une égalité absolue entre l’amour hétéro et
l’amour homo, une égalité absolue entre les couples hétéros et les couples homos, une égalité absolue entre les hommes et les femmes, etc.
Ayant établis ces égalités absolues il les rabattent malhonnêtement sur le petit niveau de leurs désirs sexuels, de leurs désirs de procréer et de leur intolérance à la différence des sexes.
S’il est vrai que l’amour homo vaut l’amour hétéro au niveau élevé d’amour qui est l’agapé, le transpersonnel, ils oublient qu’à ce niveau la sexualité et les désirs sont sublimés.
Les progressistes sont un peu comme le guru d’une secte qui a de réelles intuitions transcendantales mais traine encore un boulet de concupiscence qui l’entraine à exploiter
sexuellement et financièrement ses adeptes.
Le pouvoir de sidération des progressistes comme du guru tient à ce que la plupart des gens ressentent la réalité des intuitions mais ne comprennent pas qu’elle peuvent être accompagnées des pires déviances.
Matthieu 5.18. “pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé.”
Les progressistes croient que tout est déjà arrivé, ils voudraient se projeter à peu de frais dans la transcendance par la pensée magique.
Nous aurons certainement de nombreuses attaques contre la civilisation dans les années à venir qui obligeront à réintroduire une pensée de la transcendance dans le débat public.
Les progressistes et les médias devront comprendre que ceux qui résistent ne sont pas uniquement des intégristes plongés dans une obscure prérationnalité.
Si la civilisation et la morale sont bien effectivement un mur à franchir pour accéder à la transcendance, quand vous supprimez le mur vous supprimez la possibilité de le franchir.
Les musulmans l’ont compris avec leur inamovible charia.
L’occident se doit de penser le côté arbitraire de la loi et de la morale, leur nécessité et les moyens de leur donner le sens du dépassement de l’humain.
L’humain ne peut plus aujourd’hui être une finalité pour l’humain sans s’enfoncer toujours plus dans le saccage de la planète et des consciences.