Un reportage de la télévision française, F2, sur la Suisse, “Le miracle suisse”, émission « Un œil sur la planète », 16 décembre 2013, inattendu, car ampli d’admiration et de louanges. Une fois n’est pas coutume. A voir, ou à revoir.
Un reportage de la télévision française, F2, sur la Suisse, Le miracle suisse, émission « Un œil sur la planète », 16 décembre 2013, inattendu, car ampli d’admiration et de louanges. Une fois n’est pas coutume. A voir, ou à revoir.
Notre Service public et la Télévision d’Etat pourrait en prendre exemple et poursuivre sur cette lancée en nous proposant quelques séries d’émissions supplémentaires mettant en scène divers autres acquis et aspects enviés de la Suisse, cela également afin de redonner confiance à ses habitants face aux multiples revendications et exigences d’adaptation, de soumission?, venant, de manière massive, de l’étranger dans la période actuelle. Cela pourrait aussi contrebalancer le matraquage propagandiste de quelques médias, pourtant nationaux, qui nous invitent à « sortir de la niche » pour accepter, par exemple, les menaces et diktats de l’EU, même si l’on veut nous faire croire qu’à Bruxelles on nous aime beaucoup.
N’est-ce pas plutôt notre succès qui gêne et notre argent qui est envié, quitte à nous mettre sur la paille. Espérons que les citoyens ne se laisseront pas berner par cette propagande indécente et trompeuse et sauront faire les bons choix lors des votations à venir, et que le fait de peindre le diable sur toutes les murailles de Suisse fera effet contraire, comme cela a déjà été le cas par le passé. Toutes ces menaces se sont avérées mensongères et la Suisse est toujours dans une position plus qu’enviable. Les Etats n’ont pas d’amis que des intérêts…même quand on nous appelle « nos amis les Suisses » et qu’on nous gratifie d’une « grande admiration ». C’est dans ces cas qu’il faut vraiment nous méfier. Méfiance, méfiance !
Attitude de hérisson, de réduit national, traditionalisme et conservatisme dépassés ? Non, réalisme.
Négocier durement, héroïquement, oui, mais céder sans combattre, et avec le sourire, parce qu’on appelle nos conseillers fédéraux par leur prénom NON.
Je suis Français et je vous dit surtout ne rejoignez pas l’Europe.
Vous êtes Suisse à part entière avec l’Europe vous n’êtes plus que 8 millions de contribuables de plus qu’il faut déplumer.
Je suis belge, je vis à Bruxelles, à deux pas des institutions qui ne veut que votre bien…Un bon conseil : Refusez avec la dernière énergie d’intégrer l’union européenne. C’est une usine à gaz de bureaucratisation et de taxation. Ils ne rêvent que d’une chose amener toute l’Europe de l’Irlande à l’Oural dans leur “modèle social” qui dans leur théorie est le summun de la civilisation mais qui dans la réalité est un enfer fiscal qui appauvrit tout le monde. Restez bien en dehors de tout ça. Vous y gagnerez et pour ceux qui sont piégés dans le système ça nous offre une opportunité de montrer ce qui marche (vraiment).
Nos médias ne se sont guère fait l’écho de cette émission qui avait débuté malheureusement un peu tard ( 23 h) pour se terminer vers 1h 30.
Ni avant, ni après l’émission il n’en a été question dans notre presse.
le soir de l’émission j’ai contacté des personnes, famille ou amis, personne n’était au courant…
Je suppose que la raison de ce silence en est le regard positif posé sur notre pays tout au long de l’émission.
Nos faiseurs d’opinion helvétiques préfèrent , pour parler de la Suisse, un Jean Ziegler plutôt qu’un François Garçon.
L’image caricaturale , négative que l’on a à travers le monde de notre pays est véhiculée par nos propres médias, nos propres politiciens, et ce , surtout depuis notre fameux “dimanche noir” qui aurait dû , selon leurs prévisions faire disparaître notre pays. Et comme il n’en est rien , et qu’au contraire la Suisse s’en sort mieux que ses voisins “européens”, cela les insupportent.
J’en avais parlé dans un commentaire plus ancien , mais pour mémoire, je le rappelle dès que j’en ai l’occasion : voir 2 éditions de l’hebdomadaire français “L’Express”
l’un du 17 juin 1993 dont la Une titrait : “Suisse, réussir sans l’Europe?”
l’autre du 17 février 1994 dont la Une titrait “Etre Suisse en 1994” et dont l’article de 5 pages titrait “Ce qui fait peur aux Suisses”
Cinq pages dans lesquelles il était question du “carcan des Cantons” ,” d’un vert paradis de l’opulence helvétique qui se lézarde”, enfin , en résumé, d’un pays habité par des demeurés, des xénophobes, repliés sur eux-mêmes.. et j’en passe et des meilleures, sans oublier évidemment la touche indispensable : Christophe Blocher le responsable de ce futur désastre et ce sous la houlette d’un Pierre Tercier, d’un Joseph Deiss, d’un Bernard Crettaz et de bien d’autres “bien de chez nous”- Dans le courrier des lecteurs, un lecteur savoyard se tapait sur les cuisses de satisfaction à l’idée que nous allions disparaître… un savoyard qui , aujourd’hui peut-être- lui ou des personnes de sa famille- est heureux de pouvoir traverser la frontière tous les matins pour ne pas avoir à pointer à Pole emploi dans son hexagone!
Depuis, la rage contre ces démolisseurs (politiciens et médias) de notre pays ne m’a pas quittée. Je ne leur pardonne pas tout ce qu’ils ont pu vomir – et vomissent encore-sur notre pays et sur ceux qui ont eu le courage de résister et sont à l’origine de notre bonne santé aujourd’hui ! Vous me direz que c’est ainsi que l’on traite les Cassandre depuis la création du monde !!
On peut retrouver – pour se faire plaisir-certains propos tenus par François Garçon dans l’émission de France 2, dans son livre “Le Modèle suisse”
Pour ma part, je l’ai offert à des amis français qui ont beaucoup lu Jean Ziegler
PS J’ai aussi lu “le Modèle suisse” de M. Windish. mais celui de Garçon “porte plus” parce qu’il est écrit par un Français admiratif de notre pays, de ses institutions ,ce qui n’est pas courant, même si ses critiques et son manque de reconnaissance envers Ch. Blocher sont agaçants.
Lettre à mon pays d’origine.
Non, la Suisse n’est pas un miracle de prospérité, les chiffres sur le chômage, soit de 3 % ne signifie pas que peu de citoyens se retrouvent sans travail. En Suisse on passe peu de temps au chômage pour ensuite atterrir à l’aide sociale. A Genève le taux de chômage est de 5,2 % mais le nombre de personnes à l’aide sociale, augmente chaque année. Les syndicats et les diverses associations qui sont sur le terrain du marché de l’emploi et de la précarité sont tous d’accord pour dire que le taux réel du chômage à Genève se situe entre 11 et 13 %. D’ailleurs, ce reportage que l’on dirait tout droit sorti des années 70, aux heures de gloire d’une certaine prospérité, bien réelle à l’époque, semble avoir été fait par des journalistes issus de l’économie libérale et manque totalement d’informations qui permettrait de montrer une toute autre réalité. Dans le reportage il est dit qu’un suisse sur 3 n’a pas accès à la propriété. Oui, mais quand on sait qu’un suisse sur 10 vit dans la précarité – chiffre officielle qui n’inclut même pas les personnes à l’aide sociale – l’accès à la propriété pour des villas de 500’000.- minimum n’est pas une priorité, rien qu’à Genève, trouver un logement à louer, est difficile. Quant aux boulots dit “ingrats” pour les Suisses, il faut rectifier. Ingrats, non pas pour les tâches qui sont à faire, mais bien pour le salaire proposé. Un salaire de Fr. 2’500.- à 2’800.- suisse pour un habitant de la Suisse, est un salaire qui ne lui permet pas de vivre sur le sol helvétique, alors que pour un frontalier, cela lui permet de vivre bien dans son pays. Je comprends également la colère de certains français qui voient le prix de l’immobilier grimper dans son propre pays, à cause de certains proprio qui profitent de certains suisses venant habiter en France à cause de la crise du logement à Genève. Ceci-dit, je comprends tout aussi bien la colère d’un chômeur de Genève, qui voit qu’un frontalier a été engagé à sa place, car le reportage ne dit pas qu’il a été engagé parce que tout simplement il peut être payé moins cher qu’un citoyen de Suisse. Il faut également savoir, qu’un suisse à l’aide sociale n’a pas le droit, et en aurait-il les moyens ? – d’habiter à l’étranger.
Enfin le reportage, qui décidément, manque vraiment de profondeur et ressemble plus à une propagande de droite, se garde bien de dire que si la Suisse est une démocratie directe, les manifestations sont soumises à autorisation, pas toujours accordées, que le droit de grève est interdit et que si les Suisses votent pour plus d’heures de travail, non…ce n’est pas par esprit de famille avec le gentil patron – rare celui-là- bien qu’il en existe quelques uns comme dans ce reportage – seul petit miracle montré là – c’est tout simplement que les suisses ont une peur bleue de se retrouver pauvre, soit au chômage et à l’aide sociale, dans un pays où le niveau de vie est tellement haut que toute dépenses ne permet pas de finir ses fins de mois correctement, même pour un salarié de classe moyenne. La preuve, le reportage montre bien qu’on peut licencier chez nous sans problème…chantage, chantage !
Ce reportage montre bien une autre réalité, une certaine classe moyenne aisée de part et d’autres de la frontière, se crée, avec la complicité des milieux économiques et immobiliers, au détriment d’une partie de la population, qu’elle soit de France ou de Suisse, faisant circuler des préjugés sur les uns et les autres, “français faignants, suisses pas assez qualifiés et ne voulant pas faire n’importe quel travail” entraînant de graves conséquences.
A Genève, actuellement environ 300 personnes dorment à la rue faute de place dans les abris de la protection civile et de l’armée du Salut et autres abris. Pourquoi ? parce que des reportages comme celui-ci font amener de France ou d’Espagne, principalement, des chômeurs qui pensent trouver facilement un travail et un logement et qui se retrouvent confrontés à la réalité…NON, IL n’y a pas de travail pour tout le monde chez nous, même du travail de manuel – A Genève, le tertiaire occupe plus de 80 % le marché de l’emploi et le taux de logement est en-dessous du 1 % de logements vacants.
Je ne fais nullement le discours de certains milieux populiste, et en tant que personne née de père et mère français, je suis heureuse de voir que certains de mes compatriotes de naissance, ont, par le biais des bilatérales, une vie meilleure, comme je m’en réjouirai pour tout autre être humain. Une vie plus prospère pour tout un chacun, passe d’abord par de bonnes informations et une grande honnêteté intellectuelle. La seule chose qui puisse nous faire avancer vers plus de prospérité, ET POUR TOUT LE MONDE, est de se poser une seule question : des pauvres dans un pays riche, de Suisse ou de France, est-ce un non-sens ou une volonté politique ?
Vive la Suisse ! Vive la France !
Anne-Marie Peysson
Directrice et fondatrice de l’ALCIP, l’Association de Lutte Contre les Injustices Sociales et la Précarité
A 42:45 il est dit que le monde entier défile pour venir disséquer les méthodes suisses: en plus de çà nous ne sommes pas avares pour divulguer nos secrets de fabrication. Devant une telle générosité un certain voisin ferait bien de s’en inspirer plutôt que de s’acharner dans l’erreur et de se comporter en pou jaloux.
Ne parlons pas de miracle car cela impliquerait le surnaturel et l’incompréhensible. Or notre pays est fondé sur des bases bien tangibles, pas ésotériques.
Les quatre vidéos, assez bien faites, se trouvent à: http://oeil-sur-la-planete.france2.fr/?page=emissions&id_rubrique=120
Vidéo supprimée par l’utilisateur… c’est qui? En total accord avec Géo… on dirait que personne ne percute… depuis le t’emps… peut-être parce que les Romands veulent touj. être plus bleu-blanc-rouge que le froggy de base… tellement il se sous-estime et maintenant, il frime le riche romand : son fric a appâté les grenouilles -confondant estime avec appât du gain… Bref : splendide cohésion nationale : Basta Berne, Bonjour Gai Paris !
Très bonne remarque ce matin sur RSR, à propose de frontières : que ce soit en positif ou en négatif, les Français ont une idée très fausse de la Suisse. Et le drame pour nous, c’est que tous les médias de Suisse romande ont dans leurs rédactions une majorité de journalistes français qui répercutent ces idées fausses. Après toute une carrière de trente ans en Suisse, un journaliste français continue d’être parfaitement inculte sur la vie politique suisse : par exemple Philippe Dubath qui partait en campagne dans 24 heures contre les JO aux Grisons avant que les citoyens de ce canton ne se prononcent sur ce sujet. C’est ce genre de comportement d’une rare cuistrerie qui montre que les relations franco-suisses sont vouées à l’échec et à l’incompréhension jusqu’à la fin de l’humanité.
En tout cas, il est important de bien souligner que tout ce qui est dit dans ce reportage, pour une fois favorable, n’a pas plus de valeur que les reportages défavorables.