Marie-Hélène Miauton dans Le Temps.
"«On peut vivre avec!» s’était exclamée Mme Widmer-Schlumpf, après avoir signé l’accord de régularisation des banques suisses avec le fisc américain. Plus le moment approche d’y souscrire ou non, plus les banquiers en doutent. Certains sont même sûrs d’y laisser la vie et non pas seulement quelques plumes, comme semblait le prétendre la conseillère fédérale avec un aplomb frisant le mépris. Malheureusement, les établissements bancaires n’ont pas su, jusqu’ici, faire front commun ni parler d’une seule voix.
Se dénoncer, c’est acheter très cher une sécurité juridique illusoire. En effet, les Etats-Unis n’ont pas tout dit sur les conditions de l’accord, et c’est en demandant des précisions que les intéressées découvrent l’étendue des exigences qui leur seront faites. Il faut croire que les négociateurs suisses se sont fait rouler dans la farine, eux qui affirmaient que les petites banques locales pourraient s’en tirer sans audit ni amende. Au contraire, il apparaît maintenant que tous les établissements doivent se dénoncer, poussés par la Finma qui joue un bien vilain rôle dans cette affaire…"
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J’en pense que j’ai dans ma veste des formulaires de référendum stopfatca dans mes poches; que je récolte des signatures ou donne un formulaire au gré de mes rencontres.
Non à l’impérialisme américain en Suisse.
http://www.mcge.ch/pdf/referendum_fatca.pdf