Les écologistes sont les grands perdants des élections communales en Valais, alors que l’UDC a le sourire. Si les résultats des urnes sont en partie dus au contexte économique tendu, ce dernier n’est pas l’unique explication
La ville de Martigny incarne la réalité des élections communales valaisannes. En n’atteignant pas le quorum – fixé à 8% – les Vert·e·s perdent leurs 8 sièges au législatif de la cité octodurienne, alors qu’à l’inverse, l’UDC y fait son retour, en empochant… 8 sièges. Cette réalité du coude du Rhône se retranscrit sur l’ensemble du canton. Au lendemain de ces élections locales, les écologistes sont sonnés alors que l’UDC triomphe. Deux trajectoires opposées qui s’inscrivent dans une tendance de fond.
Le Valais a toujours été un canton majoritairement réfractaire aux idées écologistes. Que ce soit face au loup ou à la Lex Weber par exemple. Et cela se matérialisait dans les urnes. A l’heure où la vague verte emportait la Suisse, en 2019, les Vert·e·s valaisans, eux, obtenaient pour la première fois un siège au Conseil national, six ans seulement après leur entrée au parlement cantonal. «Les Vert·e·s sont arrivés très vite, très haut. Mais, à l’inverse de l’UDC, ils n’ont pas réussi la phase de stabilisation et subissent un retour de bâton puisque la thématique écologique a baissé en intensité», analyse Kevin Pellouchoud, vice-président de l’UDC du Valais romand.
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