Les Frères musulmans et le djihadisme judiciaire
Saïda Keller-Messahli est une femme courageuse. De confession musulmane, elle n’a de cesse de dénoncer l’Islam radical prôné par les Frères musulmans. La Dame fait de son mieux pour alerter la population suisse en général, les acteurs politiques en particulier sur le danger que représente cette mouvance classée comme organisation terroriste par plusieurs Etats dont notre voisine l’Autriche. Hélas, la lâcheté légendaire de nos élus en matière de lutte contre l’islamisme permet encore et toujours aux têtes de gondoles du mouvement de manœuvrer en toute quiétude dans nos vallées.
Certes, certains pontes présentent une indéniable tendance à transgresser les interdits qui vaudraient l’enfer à leurs coreligionnaires. Ainsi, à Genève trouve-t-on un islamologue fameux peu sensible à l’interdiction de la fornication. On a aussi vu ça à la Chaux-de-Fonds où un fidèle a réussi à être filmé en pleine action. Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
Malgré leurs turpitudes, les Frères musulmans n’aiment guère la critique. Ils pratiquent avec un bonheur relatif le djihad judiciaire. La coterie veille au grain, déposant des plaintes tous azimuts contre n’importe quel auteur de propos prétendument attentatoires à la confrérie. Saïda Keller-Messahli est bien évidemment une cible de choix comme nous l’apprend le Matin du jour. La technique est bien rodée. Les Frères font taire leurs adversaires en les noyant sous les procédures. Leurs moyens sont presque illimités tandis que leurs victimes doivent assumer leur défense avec leurs propres deniers. Le déséquilibre est patent. Même en cas d’échec, le but reste atteint, la personne visée à perdu du temps et de l’argent dans l’aventure.
Je peux en attester, ayant été visé par ce djihadisme judiciaire lorsqu’une association culturelle octodurienne a déposé plainte contre moi en avril 2019. Il a fallu aller jusqu’au Tribunal fédéral pour obtenir un acquittement définitif vu l’entêtement d’un procureur général qui n’a pas hésité à gaspiller nos impôts dans un combat judiciaire au profit de l’islam radical. Fort heureusement, on peut encore tenir des propos critiques vis-à-vis d’une mouvance qui nous propose le Moyen-Age en guise d’avenir. Mais attention, les Frères musulmans sont susceptibles et connaissent par cœur notre système judiciaire. Pratiquant volontiers le double langage, ils veillent en revanche à réduire toute critique au silence. Vous êtes prévenus !
Quand une Verte libérale s'exerce au tir
Sanija Ameti exerce la politique au sein du parlement de la ville de Zurich. Elle y porte les couleurs vertes libérales et assume en parallèle la co-présidence du groupuscule « Opération Libero ». Cette coterie confidentielle a pour buts de renforcer les libertés, d’agacer les populistes et de rester en mouvement. En fait, il s’agit d’une officine visant à faire de la Suisse une province bruxelloise. Le succès n’est guère au rendez-vous, les Verts libéraux ayant perdu la moitié de leur députation à Berne lors des dernières élections fédérales, ayant fait de l’Union européenne leur thème principal.
Il est évident que ces multiples casquettes demandent une attention soutenue. Sanija Ameti se doit de décompresser. Elle pratique le tir, ce qui est plutôt une bonne chose. Mais notre sportive s’est exercée il y a peu sur une cible étonnante, une représentation artistique de la Vierge Marie tenant Jésus dans ses mains. Manifestement fière d’avoir truffé l’Image sainte de plomb, la dame a publié son résultat sur les réseaux sociaux. L’intéressée dit ne pas avoir pensé une minute que sa prestation pouvait heurter. Elle s’est expliquée auprès de Blick.ch.
« Comme modèle pour le tir à dix mètres, j'avais besoin de motifs qui soient suffisamment visibles ». Ne disposant malheureusement que d’un catalogue artistique, elle s’est vue dans l’obligation d’utiliser l’image évoquée comme cible. Sanija Ameti le dit : « C'était absolument stupide de ma part. Je n'ai pas réfléchi à ce que je faisais, je suis incroyablement désolée. Je demande pardon aux personnes qui ont été blessées. » Elle a raison.
Heureusement qu’elle n’a pas tiré sur un verset du Coran, Zurich serait déjà à feu et à sang. Non, c’est une représentation de la foi chrétienne qui a été choisie. De mauvais goût sans doute mais pas de quoi fouetter un chat. Un bref moment de contrition et Sanija Ameti reviendra nous expliquer que l’Union européenne constitue le futur de la Suisse.
Pro Natura, le loup déguisé en agneau
Le secrétaire de Pro Natura Vaud propose sa vision de l’initiative pour la biodiversité dans Le Temps. L’homme dit ne pas comprendre l’opposition de l’Union suisse des paysans. Pour lui, les milieux écolos et agricoles ont les mêmes intérêts, les Verts se voyant même en alliés de l’agriculture. Un peu comme la corde est l’alliée du pendu.
Notre personnage s’étonne. Il n’est pas question d’agriculture dans le texte qui nous sera soumis sous peu. Quant aux 30% fréquemment évoqués, ce ne serait qu’un objectif international qui ne touche pas la Suisse. A ceci près qu’une conseillère nationale verte genevoise a demandé lors des débats que l’objectif de 30% figure dans le contre-projet finalement abandonné. Le téléphone passe mal entre Vaud et Genève.
L’homme continue d’enfumer le monde en évoquant la bureaucratie croissante qui entrave entre autres la production agricole et donc le travail des paysans, suggérant de donner suite aux revendications paysannes en prenant des mesures rapides. Mais dimanche passé, un autre Vert, neuchâtelois cette fois, faisait savoir qu’il existe trop peu de contraintes à respecter au niveau du travail de la terre. Là-encore, le téléphone est défaillant.
En fait, ce que le secrétaire de Pro Natura tente de nous faire accroire, c’est que le texte sera indolore pour le monde agricole. Où trouverons-nous les surfaces à dédier à la biodiversité ? Sur la Place de la Palud ? Non, évidemment. Ce sont bien les terres agricoles qui seront sacrifiées sur l’autel des lubies vertes.
Avec pour principale conséquence que nous devrons importer davantage pour compenser ce que nous ne produirons plus. Nous nous adresserons à des pays producteurs où la biodiversité a été sacrifiée depuis bien longtemps.
Et vous, qu'en pensez vous ?