Viktor Orbán : nous remettrons la Hongrie et Budapest sur la carte du monde, 2024 sera l’année des Hongrois !

Même si l'année 2024 n'aurait pas pu commencer plus mal avec le départ de Katalin Novák et Judit Varga, ce sera quand même l'année des Hongrois", a déclaré Viktor Orbán dans son 25e bilan annuel.

Dans son discours au bazar Várkert (le bazar du jardin du château), le Premier ministre a déclaré : « nous plaçons une fois de plus la Hongrie et Budapest sur la carte du monde en tant que point de gravité politique, économique, culturel et commercial incontournable du bassin des Carpates.
Dans cette région, nous serons à nouveau incontournables, car nous proposons les meilleures offres et quiconque coopère avec nous en trouvera son bénéfice. »
Dans le même temps, il a souligné que la démission de Katalin Novák était correcte et "nous renforce", en nous donnant la force de réformer l'ensemble du système de protection de l'enfance depuis ses fondations, afin qu'une bien meilleure loi puisse être soumise au Parlement.

L'année 2024 n'aurait pas pu plus mal commencer avec la démission de la Présidente de la République, Katalin Novák - Viktor Orbán a commencé son discours d'évaluation de sa 25e année. Le Premier ministre a ajouté : ce cauchemar a fait des ravages chez tout le monde.

Nous l’avons tous vu la Présidente de la république, Novàk Katalin comme la personne qui est destinée à ce poste. Elle incarnait le meilleur de nous-mêmes des Hongrois, nos qualités. Une mère de famille pleine de gentillesse et compétente, qui ne cherchait pas à prouver ses capacités aux hommes et pas selon leurs normes.

Katalin Novák a démontré que le monde des émotions et des pensées des femmes est indispensable et irremplaçable dans tous les domaines de la vie, y compris la politique.

Même si son départ est correct, néanmoins, c'est une grande perte pour la Hongrie

Le Premier ministre a souligné que la raison de sa démission était qu'elle avait accordé une grâce présidentielle à une personne reconnue coupable d'avoir dissimulé un crime contre des enfants, une décision qui n'a pas été acceptée par la grande majorité des Hongrois, et Katalin Novák n'a pu que restaurer l'unité brisée de la nation en reconnaissant son erreur et en démissionnant.
Le Premier ministre a également parlé de la démission de Judit Varga, qui, selon lui, est une conséquence inévitable des lois du fonctionnement de l'État.
Viktor Orbán a souligné :

L'enfant est inviolable, sa maltraitance entraîne la peine la plus sévère, il n'y a pas de place pour la miséricorde dans ce cas. La démission était donc juste et nous renforce.

Cependant, concernant la controverse entourant la démission, il a noté : il y a plus de dignité dans les petits doigts des deux femmes qui partent que chez tous les dirigeants de gauche réunis.

Le système de protection de l'enfance doit être remanié de fond en comble afin qu'une meilleure loi puisse être adoptée.

Il a estimé que la démission pouvait être une satisfaction et un exemple pour tout le pays, elle donnait à notre pays une chance de sortir plus fort de la crise. Le système hongrois de protection de l’enfance doit donc être renforcé.

Notre législation pour la protection de nos enfants, relatives aux arrêtés ministériels de la constitution, doit être revue et complétée; le calvaire de ces sacrifices nous y oblige (démissions). Elle nous oblige à renforcer la gestion et le contrôle de nos institutions de protection de l'enfance, les réglementations et restrictions applicables à ceux qui y travaillent.


Ndt. concernant cette affaire:
En Hongrie il y a également un gros problème avec la dictature des juges idéologisés, gauchisés. Dans ce scandale de pédophilie qui a déclenché la démission de deux femmes très compétentes du gouvernement d'Orban se trouve le dysfonctionnement de la justice. Le pédophile, qui a eu des relations sexuelles avec les enfants qui lui avait été confiés par l’État a été condamné à 1 année et 3 mois, avec sursis. Le directeur qui a couvert le  crime, afin de lui éviter la prison
trois ans et deux mois sans sursis (le sort des pédophiles dans les prisons hongroises y est pour quelque chose). Devant cette injustice des juges, un évêque est intervenu pour plaider la grâce présidentiel en faveur du directeur qui n'a pas commis de crime de pédophilie. La Gauche hongroise s'est emparée de l'affaire et avec l'aide des médias occidentaux, ils ont créé la tempête qui a forcé les deux femmes à la démission.
La Droite a conclu qu'il ne suffisait pas de faire de brillantes études et de remplir la fonction de juge, le sens moral et le sens de la justice des personnes à ce poste influencent grandement leurs décisions.

 

Orban: Le nouveau paquet de lois sur la protection de l'enfance, qui sera préparé après l'enquête, doit être soumis au Parlement, où la gauche pourra montrer à quel point la protection de l'enfance est importante pour elle.

 Cinq ans plus tard, d’autres difficultés arrivent, mais 2023 a été une année encore plus difficile

Revenant sur le bilan de l'année, Viktor Orbán a rappelé : 2019 a été la dernière année de paix, l'épidémie de coronavirus est arrivée en 2020 et la guerre russo-ukrainienne a éclaté en 2022.

C'est la cinquième année que nous devons vivre et travailler dans des conditions extraordinaires et sous une pression éprouvante. Cela concerne chacun, individuellement, nos familles ainsi que notre grande famille commune, la nation hongroise.

Orban a souligné que les emplois et les retraites ont été protégés, la 13e pension mensuelle a été restituée, qui avait été retirée aux gens par la gauche, et de plus, selon les économistes libéraux, il s'agit d'un luxe budgétaire que la Hongrie ne peut pas se permettre dans cette situation économique mondiale. Le Premier ministre a également parlé de l'incapacité à maintenir le taux de croissance économique, ainsi que du faible déficit budgétaire. Néanmoins, il a été possible de réduire l'inflation record de 25 pour cent à moins de 4 pour cent, de maintenir le déficit budgétaire sur une trajectoire décroissante, d'augmenter le salaire minimum de 15 pour cent et le salaire minimum pour les travailleurs qualifiés de 10 pour cent. .

La transition verte galope, la Hongrie se hisse au premier rang européen

Le Premier ministre a souligné que le monde a également beaucoup changé depuis 2019 : l'ère de l'énergie verte ne frappe plus à la porte, mais "l'a déjà enfoncée". Orban est convaincu que l’avenir appartenait à l’énergie verte et à ceux qui y optaient de manière judicieuse et rapide. Selon Viktor Orbán, la transition verte est tout à fait appropriée pour la Hongrie, car le pays peut faire d’une pierre deux coups.

Notre pays sera plus vivable et nous pourrons également nous débarrasser de notre dépendance énergétique qui nous tourmente depuis la chute de la monarchie. Pour que cela soit réalisé, nous aurons le centrale nucléaire en construction, Paks II., mais il faut également augmenter la capacité de la centrale solaire.

Notre programme de développement de l’énergie solaire galope parfois comme un cheval dans la brousse; lentement, nous devons le retenir et le maîtriser. Nous avons battu tous les plans et tous les records. Nous disposons déjà de plus de 5 600 mégawatts de capacité solaire.

Quinze pour cent de la consommation d'énergie est déjà produite par des panneaux solaires. Le Premier ministre a souligné qu'il y aurait suffisamment d'énergie pour développer l'économie hongroise et pour stocker l'énergie verte produite, ce qui reste un problème.

Le gouvernement dépense cent milliards de forints dans ce domaine, ce n'est donc qu'une question d'années, et les dispositifs de stockage d'énergie seront partout dans tous les coins de notre vie, même dans nos espaces de vie personnels : dans nos voitures, nos maisons, nos lieux de travail, usines, parcs industriels.

Le Premier ministre a évoqué le fait que la majorité des investissements dans les énergies vertes, qui s'élèvent souvent à des milliards d'euros, sont obtenus par notre pays auprès d'opposants comme la France, l'Allemagne ou l'Espagne dans une lutte acharnée, et qu'en outre, notre gauche financée par des dollars ne reçoit pas son salaire de l'étranger pour rien.
Pour la première fois depuis des temps immémoriaux, nous ne sommes pas des adeptes d’une révolution technologique, mais des leaders mondiaux.

Viktor Orbán a déclaré : cet effort sauvera également les usines automobiles hongroises, qui sont de plus en plus fermées dans toute l'Europe. Il a expliqué : la production automobile hongroise s'élève à plus de 13 000 milliards de HUF, notre pays a accumulé d'énormes connaissances professionnelles et techniques qui ne doivent pas être gaspillées.

Il y a des domaines dans lesquels nous réussissons au niveau mondial : comme l'industrie pharmaceutique, la production de semences, l'industrie alimentaire, l'info-communication et la construction automobile. C'est pourquoi la transition de l'industrie automobile verte en Hongrie est un immense succès technologique et politique.

 

Nous remettons la Hongrie et Budapest sur la carte du monde

Parlant des plans à moyen terme, Viktor Orbán a souligné : la situation est claire, les Hongrois vivent mieux qu'à l'époque de Gyurcsány, (ndt: gouvernement de gauche) mais pas aussi bien que le gouvernement et le peuple le souhaiteraient.

Nous voulons que la Hongrie soit l'un des meilleurs pays d'Europe, forte, sûre et prospère, considérée avec appréciation dans le monde.

Cela nécessite un plan formulé selon lequel nous sommes parmi les premiers à comprendre et à voir le changement dans l’ordre mondial ;

- nous nous adaptons le plus rapidement aux situations modifiées ;

- nous restons à l’écart de la politique de guerre et des sanctions et résistons au blocus, qui est en soi la nouvelle guerre froide ;

- nous ouvrons et échangeons ;

- nous construisons des routes, des ponts, des voies ferrées, développons des aéroports ;

- nous construisons une éducation qui produit davantage de lauréats du prix Nobel ;

- nous soutenons les entreprises hongroises qui souhaitent se développer et réussir à l'étranger ;

- nous soutenons nos industries traditionnellement fortes et investissons dans des industries complètement nouvelles et de premier plan à l’échelle mondiale.

Nous placerons une fois de plus la Hongrie et Budapest sur la carte du monde en tant que centre de gravité politique, économique, culturel et commercial incontournable du bassin des Carpates. Dans ce domaine, nous serons à nouveau incontournables, car nous proposons les meilleures offres et celui qui coopère avec nous s'en sortira bien.

Viktor Orbán : Les voisins de notre pays peuvent être sûrs qu'ils peuvent compter sur les Hongrois, puisque les enfants des familles qui ont fui l'Ukraine étudient dans 1 500 écoles, notre pays a contribué à la reconstruction de deux écoles en Croatie détruites lors d'un tremblement de terre, Les Hongrois ont aidé à la campagne de vaccination en Slovaquie et, même pendant la grande pénurie, des centaines de milliers de personnes ont donné une dose de vaccin aux Tchèques.

Il est important de se rappeler qui sont ceux qui nous attaquent et qui sont ceux qui nous soutiennent.

Dans le même temps, selon le Premier ministre, pour les plans, il faut également prêter attention "à l'endroit où nous pouvons espérer du soutien, de la distance et de l'attaque".
Les résultats des élections polonaises pourraient entraver le succès de la Hongrie, mais le conflit avec la Suède touche à sa fin : au début de la session de printemps du Parlement, le Parlement peut ratifier l'adhésion de la Suède à l'OTAN.
En même temps, Orban a qualifié d'amère expérience le fait que de plus en plus de problèmes nous viennent de Bruxelles, alors que la moitié occidentale de l'Europe est dans une situation d'échec général.

Les Africains disent connaître l'arbre avant de s'appuyer dessus. Nous avons rejoint l'Union européenne il y a vingt ans. Nous la connaissons désormais bien, et il est douteux que nous puissions encore s'appuyer sur elle, nous y fier.

La stratégie de Bruxelles en Ukraine a échoué, tandis que notre pays s'est retrouvé seul avec sa position en faveur de la paix, comme il l'était auparavant avec son opposition à l'immigration, mais il aura tout aussi raison en matière de guerre.

La gestion de crise à Bruxelles est classique, (ici, Orban a fait un jeu de mot avec classique/klasszikusen hongrois). Class (cool en hongrois) pour l'Amérique, kuss, (tais-toi en hongrois) pour tout le monde.

- A-t-il noté, ajoutant: "la pression a atteint un tel niveau que les ambassadeurs se rendent au parlement pour vérifier si le dollar restant se comporte bien". Entre-temps, il s'est avéré que les 50 milliards d'euros destinés à l'Ukraine sur quatre ans ne suffiraient pas, les États-Unis paient l'Ukraine avec un enthousiasme de moins en moins important, on craint donc qu'une partie toujours croissante du fardeau de la guerre en Ukraine ne tombe sur l'Europe, "dont l'économie est de toute façon malade".

L'enjeu est plus qu'important, nous allons en crever, et tout le continent pourrait y passer!

Dans cette situation, pour que les forces pro-guerre n'entraînent pas la Hongrie avec elles, il faut, selon le Premier ministre, que cela soit gravé dans le marbre: l'emprunt commun pour financer la guerre en Ukraine n'est plus une voie envisageable pour la Hongrie.

A Bruxelles, on ne parle pas seulement des ver(t)s et des pas mûrs (en hongrois grillons et de coléoptères), on nous en nourrit aussi.

Le Premier ministre a souligné que les nouvelles règles agricoles et l'ouverture du marché à l'Ukraine ont placé l'agriculture européenne dans une situation impossible, à cause des quelles la viande artificielle et les aliments OGM sont imposés de force aux gens au lieu d'aliments sains produits localement.

À Bruxelles, on ne dit pas seulement n'importe quoi,  mais Bruxelles nous nourrit aussi de grillons et de coléoptères. Les agriculteurs protestataires avec leurs tracteurs m'ont aussi dit que ceux qui ont deux mères devraient manger ces plats bruxellois raffinés.

Il a ajouté : les agriculteurs protestataires de toute l'Europe ne veulent pas "que la législation contraignante soit écrite avec des fanatiques du climat et des scientifiques imparfaits qui courent dans les couloirs de Bruxelles".

On ne sait pas pourquoi seuls les Hongrois remarquent que l'Union européenne est responsable d'à peine 7 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre, alors que les États-Unis et la Chine représentent ensemble 40 pour cent.

Bruxelles a abandonné les Européens

A propos de la migration, Viktor Orbán a cité le chef de l'Agence européenne de protection des frontières, qui affirme que rien ne peut empêcher les gens de traverser les frontières. En réalité, la migration constitue un grave risque pour la sécurité, mais aussi un foyer d'antisémitisme, « déracinant les civilisations européennes de leurs sols». Et si encore les pays occidentaux vivent bien, sont riches, tant qu'ils ont de l'argent, cela masque le problème pour le moment, mais la compétitivité européenne s'est déjà affaiblie, ce qui entraînera le déclin de la classe moyenne, " et alors ça va sonner la fin de la récréation également pour sa démocratie".

Le premier ministre croyait que Bruxelles a laissé les Européens tranquilles, car il n’y a jamais eu une telle distance entre la politique bruxelloise et les intérêts et la volonté des citoyens européens.

Orban a souligné : L'Europe doit reprendre Bruxelles. Il a ajouté que l'année 2024 pourrait être une année électorale charnière pour l'Europe, mais aussi pour l'Amérique, et que de grandes opportunités pourraient s'ouvrir pour la Hongrie, dans laquelle il jouerait un rôle important si le président Donald Trump revenait à la présidence et faisait la paix ici, dans la partie orientale de l'Europe.

Orban a conclu : Raviver la grandeur en Amérique et en Europe, la connectivité, renforcer la coopération régionale slovaque, autrichienne, serbe et hongroise et un virage souverainiste à Bruxelles. Nous le demandons sous le sapin de Noël en fin d'année.

Il a ensuite ajouté : Seule une nouvelle droite européenne, dont font partie les Hongrois, peut apporter un réel changement en Europe.

source: https://pestisracok.hu/orban-viktor-ujra-feltesszuk-a-vilagterkepre-magyarorszagot-es-budapestet-2024-a-magyarok-eve-lesz-visszanezheto/

Traduction libre: Albert Coroz

 

 

 

 

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.