Arrêter de redistribuer des rentes en rond. C’est le Système du chacun tire pour soi à la corde qu’il faut changer.

La gauche syndicale s’inquiète des rentes AVS qui sont de plus en plus en décalage avec le coût de la vie réelle. C’est son job et on ne saurait la critiquer pour ça. Si le diagnostic (que je partage) est correct, c‘est la solution proposée (une treizième rente, comme un treizième salaire qui permet d’affronter les impayés et la consommation de cadeaux et plaisirs festifs de fin d’année) qui n’est pas satisfaisante de par ses moyens de financement proposés. Une hausse de rente est juste, légitime et compréhensible mais son financement ne doit pas se faire sans d’autres réajustements de budget, de véritable réattribution et la définition de priorités  protectionnistes. Faire une correction en augmentant la TVA, taxe inique sur le pouvoir d’achat et une augmentation des cotisations salariales n’est pas acceptable s’il n’y pas de frein sur d’autres budgets. Les augmentations finalement très modestes attribuées par la treizième rente ne règlent pas la question que la rente l’AVS n’a jamais été conçue pour suffire à couvrir tous les besoins et que le deuxième et troisième pilier sont indispensables, les rentes complémentaires atténuant la peine de ceux qui n’en ont pas ou peu, pour des raisons très diverses. Le jet de l’arrosoir doit être resserré. Les coûts imposés de la migration non sollicitée (une prise d’otage émotionnelle constante et coûteuse), le versement  de 1 milliard pour des rentiers qui vivent à l’étranger et ne contribuent pas à l’économie locale tout en bénéficiant d’un niveau de vie plus accessible pose question. Le financement de la guerre par procuration en Ukraine, le soutien sans réserve au régime ukrainien corrompu avec ses exportations de produits agricoles à bas prix et piètre qualité, la contribution financière à l’Europe dont la politique est hostile aux paysans locaux doit être révisée. Finalement, une solution transitoire, avant de nouvelles réformes, serait d’accepter l’initiative du PLR sur l’augmentation de l’âge de la retraite en tenant compte de l’espérance de vie. Aucune des propositions du 3 mars n’est satisfaisante et l’on reprend d’un côté ce que l’on enlève de l’autre. Il faut que ça change pourtant, commençons par un bout, le bon sens commun suivra….

Donc le 3 mars, 2XOUI.  Dominique Baettig anc. Conseiller National