Publié par Jean-Patrick Grumberg le 3 septembre 2023
En préparant cet article, je n’avais pas la moindre idée de ce que j’allais découvrir. Je m’attendais bien à dénicher des informations qui sont généralement occultées. J’étais loin de penser à quel point.
6 mars 1900, le corps d’un Chinois est découvert au pied du Globe Hotel. La peste vient de se déclarer à San Francisco, dans Chinatown. Elle vient de Chine par bateau, avec les rats.
Le gouverneur de Californie commence par affirmer qu’il n’y a pas d’épidémie et tarde à ordonner la mise en quarantaine des habitants, par crainte des conséquences économiques et sociales.
Médecine chinoise
La Chine maintient sa tradition de marchés « humides » ouverts, qui vendent des rongeurs, des serpents, des insectes et des animaux sauvages vivants (qui propagent des coronavirus), parce qu’en médecine traditionnelle chinoise, ils sont considérés– immense ironie– comme pouvant renforcer le système immunitaire (1).
« Manger des animaux sauvages est considéré comme un symbole de richesse car ils sont plus rares et plus chers. Et les animaux sauvages sont également considérés comme plus naturels et, par conséquent, plus nutritifs que la viande d’élevage.
C’est pourquoi la médecine traditionnelle chinoise croit qu’ils peuvent renforcer le système immunitaire. »
https://www.mnn.com/lifestyle/arts-culture/stories/understanding-chinas-wet-markets
Coronavirus (2019)
Le coronavirus, ou virus chinois, est né à Wuhan en Chine, et peut-être à Hubei (j’en parlerai dans mon enquête sur le coronavirus en Iran). L’origine exacte est inconnue parce que les autorités chinoises ont interdit toute présence étrangère. Le seul laboratoire de microbiologie de niveau 4 en Chine qui soit équipé pour traiter les coronavirus mortels, appelé Laboratoire national de biosécurité, fait partie de l’Institut de virologie de Wuhan. Il est possible qu’il s’agisse d’une fuite ou d’un employé infecté par accident. Il est impossible qu’il s’agisse d’un acte criminel ou intentionnel : les communistes ont le cerveau malade, mais pas au point de ruiner leur économie.
La machine de propagande communiste chinoise s’est depuis mise en marche, et accuse désormais les Etats-Unis d’être à la source du virus. Les médias américains tentent d’interdire l’emploi de l’expression virus chinois ou virus de Wuhan à la demande du régime chinois.
SRAS (2003)
Le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), maladie respiratoire virale, vient des chauves-souris de la province du Yunnan en Chine. Entre novembre 2002 et juillet 2003, l’épidémie de SRAS dans le sud de la Chine provoque 8 098 cas, entraînant 774 décès signalés dans 17 pays (taux de mortalité de 9,6 %). La majorité des cas est enregistrée en Chine continentale et à Hong Kong.
Fin 2017, des scientifiques chinois ont retracé le virus jusqu’aux chauves-souris au nez en fer à cheval vivant dans les grottes de la province du Yunnan, et vendues vivantes dans les marchés « humides » (2).
Grippe aviaire (1996)
Le virus chinois H5N1 de la grippe aviaire a été détecté pour la première fois en 1996 chez des oies en Chine. Le virus a été détecté pour la première fois chez l’homme en 1997 lors d’une épidémie de grippe aviaire à Hong Kong (5).
Grippe de Hong Kong (1968)
La grippe de Hong Kong de 1968, également appelée pandémie de grippe de Hong Kong, fut une épidémie mondiale de grippe qui a pris naissance en Chine en juillet 1968 (3).
Elle a duré jusqu’en 1969-70.
Elle a causé entre un et quatre millions de morts, dont 33 800 à 100 000 aux Etats-Unis selon les sources.
Grippe asiatique (1957)
Comme son nom l’indique, la grippe asiatique de 1957, était une pandémie globale qui a eu pour origine la Chine.
Elle a été identifiée pour la première fois fin février 1957, a duré jusqu’en 1958, et s’est ensuite étendue à des pays du monde entier. Elle a été causée par la mutation d’un canard sauvage, et identifiée pour la première fois à Guizhou. Elle s’est ensuite répandue à Singapour, puis à Hong Kong en avril, et aux Etats-Unis en juin. Elle a causé entre un et quatre millions de morts dans le monde selon les sources, dont 69 800 à 116 000 aux Etats-Unis (4). Les personnes âgées ont été les plus touchées.
Grippe espagnole (1918)
Qu’est-ce qui lui arrive, à Grumberg ? Il ne relit pas ce qu’il écrit ? La grippe espagnole, comme son nom l’indique, n’a rien à faire dans le tableau !
Pas si sûr…
La pandémie de grippe de 1918 a infecté près d’un quart de la population mondiale et a entraîné la mort de 100 millions de personnes. La plupart des pays du monde ont été fortement touchés. Et cette pandémie est d’origine chinoise, elle aussi.
Le 24 janvier 2014, National Geographic rapporte, sous la plume de Dan Vergano, que d’après les historiens, la pandémie de grippe de 1918 qui a tué 50 millions de personnes est originaire de Chine (16).
La mortelle « grippe espagnole » a fait plus de victimes que la Première Guerre mondiale, qui s’est terminée l’année même où la pandémie a frappé.
Aujourd’hui, de nouvelles recherches placent l’émergence de la grippe dans un épisode oublié de la Première Guerre mondiale : l’envoi de travailleurs chinois à travers le Canada dans des wagons de train scellés.
L’historien Mark Humphries, de l’université Memorial de Terre-Neuve, affirme que les nouveaux documents mis au jour confirment que l’une des histoires secondaires de la guerre, à savoir la mobilisation de 96 000 travailleurs chinois pour travailler derrière les lignes britanniques et françaises sur le front occidental de la Première Guerre mondiale, pourrait être à l’origine de la pandémie.
https://www.nationalgeographic.com/news/2014/1/140123-spanish-flu-1918-china-origins-pandemic-science-health/
Voici enfin ce qu’écrit la très sérieuse chaîne History, dans un article du 22 mai 2018 (15) :
Pendant la Première Guerre mondiale, l’Espagne neutre a été la première à signaler les décès dus à la grippe dans ses journaux, si bien que les commentateurs ont rapidement surnommé la pandémie « grippe espagnole ».
Pendant de nombreuses années, les historiens médicaux et les épidémiologistes ont émis l’hypothèse que l’épidémie aurait pu commencer sur une base de l’armée britannique à Étaples, en France, ou à Fort Riley, dans le Kansas, où les premiers cas américains de cette nouvelle souche de grippe ont été enregistrés en mars 1918.
Plus récemment, les experts ont proposé une troisième hypothèse : la grippe espagnole est née quelque part dans le nord de la Chine à la fin de 1917 et s’est rapidement propagée à l’Europe occidentale grâce aux 140 000 travailleurs chinois que les gouvernements français et britannique ont recrutés pour effectuer des travaux manuels afin de libérer les troupes pour le service en temps de guerre.
https://www.history.com/news/why-was-the-1918-influenza-pandemic-called-the-spanish-flu
Peste de San Francisco (1900)
Déclenchée à Chinatown par l’arrivée du navire Australia qui accoste à San Francisco en 1900, amenant avec lui des rats infestés par la peste de Chine.
C’est la première épidémie de peste à frapper le continent nord-américain.
L’épidémie a commencé en Chine en 1855, et a tué 15 millions de personnes, principalement en Inde. En 1894, la peste atteint Hong Kong, port important dans le commerce entre la Chine et les États-Unis. (6)
Peste de Chine (1894)
La peste de Chine commence au milieu du XIXe siècle dans l’ouest du Yunnan (6). Pendant l’année 1894, l’épidémie arrive à Canton et apparaît à Hong Kong du fait des communications journalières entre les deux villes, à une cadence quotidienne d’environ 10 à 12 000 Chinois (7). Elle touche 77 ports sur les cinq continents en une dizaine d’années, et atteint Hawaii en décembre 1899.
Le nombre de victimes fut réduit dans les pays développés grâce aux mesures de protection prises, avec par exemple une quarantaine de morts seulement à Marseille et Paris (10).
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Peste noire (1346-1353)
Alors que la plupart des récits et des livres d’histoire associent la peste noire en Europe avec le Moyen-Age, un sous-entendu sur les médiocres conditions d’hygiène, l’origine de la « peste noire » qui a ravagé l’Europe remonte en réalité à une épidémie en Chine née dans les années 1330 (14).
La peste noire a pris la forme d’une épidémie dans le désert de Gobi dans les années 1320. En 1400, la population chinoise de 125 millions d’habitants avait été réduite à 90 millions. L’Asie du Sud-Ouest et l’Europe ont suivi avec des pertes étonnamment similaires dans leur base de population (13).
Pendant cette période, la Chine était une importante nation commerciale et le commerce international via la route de la soie a contribué à créer la pandémie. C’était également une région du monde infecte au sens hygiénique du terme. Infestée par les maladies, par la saleté, la puanteur, et l’absence totale d’hygiène.
Dans son Rapport sur la Santé publique, publié le 23 février 1900, le département du Trésor américain cite les travaux du Dr Lowson sur l’épidémie de peste de 1894, qui laisse peu de doutes sur les habitudes locales des siècles précédents :
Il y a 6 538 maisons chinoises à Hongkong et l’estimation de la population donne une moyenne de 23,5 personnes pour chaque logement.
Tous les responsables sanitaires de Hongkong attribuent la propagation de la peste et la difficulté de l’éradiquer aux conditions insalubres de ces habitations et aux habitudes sales des Chinois.
Beaucoup de ces personnes vivent dans des caves où le soleil ne pénètre pas, où il n’y a pas de ventilation et où elles sont entourées de saletés de toutes sortes. Dans la plupart de leurs maisons, il y a une surpopulation excessive et un manque de tous les principes d’hygiène. Les autorités ont fait des efforts considérables pour remédier à ce problème.
https://www.jstor.org/stable/41454816?seq=2#metadata_info_tab_contents
C’est ainsi que les rats infectés par la peste sur les navires marchands ont propagé la maladie depuis la Chine vers l’Europe.
- À l’automne 1347, des navires marchands italiens dont les membres d’équipage mouraient de la peste accostèrent en Sicile et, en quelques jours, la maladie se propagea à la ville et à la campagne environnante.
- La maladie a tué les gens si rapidement que le romancier italien Giovanni Boccaccio, dont le père et la belle-mère sont morts de la peste, a écrit que « ses victimes déjeunaient avec leurs amis et dînaient avec leurs ancêtres au paradis ».
- En août, la peste s’était propagée jusqu’au nord de l’Angleterre. (9)
Première, seconde et troisième peste (6e -8e siècle, 14e- 19e siècle)
Le 17 avril 2019, Barbara Bramanti, Katharine R. Dean, Lars Walløe et Nils Chr. Stenseth publient un article dans la revue de la Société Royale (12) qui a retenu mon attention.
Il explique notamment :
La peste a une longue histoire sur le continent européen, les preuves de cette maladie remontant à l’âge de pierre. Les épidémies de peste en Europe pendant les première et deuxième pandémies, y compris la peste noire, sont tristement célèbres pour leur mortalité généralisée et leur impact social et économique durable.
Pourtant, l’Europe a encore connu des épidémies de peste lors de la troisième pandémie, qui a débuté en Chine et s’est étendue à l’échelle mondiale à la fin du XIXe siècle.
• La troisième pandémie de peste a pris naissance dans la région du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, où la peste a provoqué de multiples foyers depuis 1772.
Première peste noire (610 -224 av. J.-C.)
Le premier cas de peste noire a été enregistré en Chine en 224 avant J.-C. (8) et (13).
Cependant, en 610 av. J.-C., Chao Yuang-fang, écrit dans son ouvrage « P’ing Yuan » [Origine de la maladie] :
La maladie « Yeh he » (maladie bubonique), se développe soudainement, est accompagnée par une forte fièvre et l’apparence de nodules sous la peau. Les nodules varient de la taille d’un haricot à celle d’une prune. Les muscles autour de ces formations sont secs et douloureux.
Si des mesures ne sont pas prises rapidement, le poison entre dans l’organisme, provoque des graves frissons, et entraîne la mort. »
https://apps.dtic.mil/dtic/tr/fulltext/u2/648103.pdf
Je vais m’arrêter là…
Mais avant, je dois vous dire que la Peste de Justinien, qui a sévi de 541 à 767 dans tout le Bassin méditerranéen, est elle aussi d’origine chinoise, est arrivée par la Route de la Soie (17).
Conclusion
Mon métier de journaliste consiste à vous informer, à vous rapporter les faits, à vous donner les éléments de réflexion que les médias ne vous apportent plus de manière honnête et indépendante. Vous ne trouvez plus ce genre d’informations ailleurs que sur Dreuz et c’est bien dommage mais c’est un fait.
En préparant cet article, un de mes contactes m’a dit qu’en période de crise, certains cherchent des coupables, des boucs-émissaires. Que cela ne sert à rien, ne prouve rien. Je le comprends parfaitement. Nous sommes en période de crise. Mais j’aurais pu écrire ce rapport n’importe quand, il est intemporel même s’il m’a été dicté par les événements.
- Et que dire des études effectuées en dehors des périodes de crise ?
- Que dire de celles diffusées par le New-York Times ?
- Que dire de celle du 31 octobre 2010 par exemple, qui cite Barbara Bramanti de l’Institut Pasteur et Stéphanie Haensch de l’Université Johannes Gutenberg allemande (11), sous la plume de Nicholas Wade, écrivain et journaliste britannique et ancien rédacteur en chef de la section Science du New York Times ?
Elle dit que les grands fléaux qui ont dévasté l’Europe sont venus de Chine.
- Que la peste noire, qui a décimé environ 30 % de la population européenne, venait déjà de Chine.
- Que la peste venue de Chine a continué à frapper l’Europe pendant des siècles.
- Et que sa dernière grande épidémie a été la Grande Peste de Londres de 1665 à 1666.
Sa grande dernière épidémie… jusqu’au coronavirus de décembre 2019 ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
- https://www.mnn.com/lifestyle/arts-culture/stories/understanding-chinas-wet-markets
- https://www.theguardian.com/world/2017/dec/10/sars-virus-bats-china-severe-acute-respiratory-syndrome
- https://www.britannica.com/event/Hong-Kong-flu-of-1968
- https://www.cdc.gov/flu/pandemic-resources/1957-1958-pandemic.html
- https://www.who.int/bulletin/volumes/83/12/news21205/en/
- http://www.skubik.com/thesis%20summary.pdf
- https://www.jstor.org/stable/41454816?seq=2#metadata_info_tab_contents
- http://www.infoplease.com/cig/dangerous-diseases-epidemics/bubonic-plague.html
- https://www.infoplease.com/math-science/health/diseases/epidemics-of-the-past-bubonic-plague
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_de_Chine
- https://www.nytimes.com/2010/11/01/health/01plague.html
- https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rspb.2018.2429
- https://schoolworkhelper.net/the-black-death-history/
- https://www.washingtonpost.com/archive/lifestyle/wellness/1994/10/04/the-dark-history-of-the-black-death/621a3dda-320d-4b0e-adec-28f8b711d124/
- https://www.history.com/news/why-was-the-1918-influenza-pandemic-called-the-spanish-flu
- https://www.nationalgeographic.com/news/2014/1/140123-spanish-flu-1918-china-origins-pandemic-science-health/
- https://www.ancient.eu/article/782/justinians-plague-541-542-ce/
Ce document est intéressant parce que les médias actuels ne sont pas du tout fiables. Il se peut que les anciennes histoires sur le sujet soient aussi polluées par les mêmes phénomènes. La colonne vertébrale qui crédibilise ces infos c’est l’usage d’animaux sauvages et LA SALETÉ WOKE QUI DÉCOULE DE LA SURPOPULATION QU’ON VEUT AUJOURD’HUI NOUS IMPOSER PAR LA FORCE ET DONT NOS MÉDIAS CENSURENT SYSTÉMATIQUEMENT LES EFFETS DANGEREUX, EXPLOSIFS ET FORTEMENT NÉGATIFS DANS TOUS LES DOMAINES.
Il y a vraisemblablement d’autres manques, comme les croyances idiotes qui stimulent les jeux de hasard, et peut être bien l’ignorance qui n’a pas permis d’appréhender un Dieu positif et aimant plus que craint. Ils en sont encore aux dieux de la fortune… ce qui explique pas mal de conneries dont la criminalité qui grouille derrière les illusion communistes qui plaisent pourtant tellement à Bergolio, comme un raccourci pour atteindre ce but funeste en l’absence d’altruisme réel qui peut aussi aider dans ce domaine. A la condition que l’homme ne soit pas considéré comme un animal de rente, mais qu’il démontre être apte aux progrès et au perfectionnement etc..
Chez nous il suffit pourtant d’utiliser les transports publics pour voir les effet de l’immigration de masses d’ignorants. Avec des mains occupées sur des smartphones inutiles voir dangereux parce qu’ils ne peuvent réellement les maîtriser, tandis qu’avec les mêmes doigts ils continuent de torcher leurs nez coulants pour finir par s’essuyer sur les boutons et les appuis de sécurité du véhicule communs à tous. Là aussi la saleté woke nous menace et ce jusqu’au personnel du même style déjà à l’œuvre dans la désorganisation de nos hôpitaux et l’expansion des infections nosocomiales. En plein coranovirus il y avait déjà des individus typiques qui refusaient de porter le masque à l’intérieur, sans être neutralisés par la force. A l’évidence notre sécurité sanitaire est moins importante que l’anti-racisme toujours exploité par les crypto-communistes au profit exclusif de la sauvagerie.