Violences. Quand les politiciens découvrent la violence

Yvan Perrin
Ancien Conseiller national

Quand les politiciens découvrent la violence

La Tribune de Genève consacre un bel article à la violence dont sont victimes les acteurs politiques dans notre pays. Plusieurs élus et élues s’expriment, le constat est préoccupant. Ils sont nombreux à proposer diverses anecdotes faisant état d’insultes par le verbe et par le geste voire d’intimidation physiques. Manifestement, le débat politique est devenu sportif, il demande une certaine dose de courage pour s’y adonner.

Or donc, la violence a fait son entrée en politique. Mais comment se fait-ce ? C’est malheureusement fort simple. La violence s’insinue dans la société en général, il fallait bien s’attendre à ce que le monde politique soit contaminé à son tour. Le constat que nous propose la Tribune vaut condamnation de ces élus rose bonbon toujours à contester le fait même de violence.

On ne résout un problème qu’après en avoir admis l’existence. Or, cela fait bien vingt ans que la gauche nie tout durcissement de la société. Le respect de la femme se perd mais cela ne doit aucunement aux préceptes de prédicateurs islamistes qui recommandent la lapidation des épouses adultères. L’illégalité de certaines actions dont les Verts sont coutumiers relativise le respect dû à la loi dont on rappelle qu’elle a été démocratiquement définie. S’il est licite de saccager le bien d’autrui, à quoi bon se gêner. Lorsqu’une bande de partisans du mouvement woke débarquent et empêchent un conférencier de s’exprimer pour cause de point de vue divergent, c’est la violence qui devient banale en politique. A plus forte raison lorsque les gauchistes se refusent à condamner ce type de comportement pour cause de défense des minorités.

En fait, le monde politique est victime d’un phénomène longtemps nié et qui lui éclate à la figure. Peut-être qu’après avoir été personnellement concernés, les élus veilleront à combattre cette violence qui n’existait pas tant qu’elle ne touchait que les gueux. Un grand merci à la Tribune de Genève pour cette étude. Les réponses obtenues valent condamnation de la politique laxiste menée depuis trop longtemps.

On ne justifie pas la violence, on la combat. Le 22 octobre prochain, votez, faites voter UDC.

Yvan Perrin, 15.08.2023

2 commentaires

  1. Posté par maury le

    Même confrontés à ça certains sont englués dans une idéologie qui les aveugle et excusent les pires agressions comme pour le Baraclan avec le mémorable:”Vous n’aurez pas ma haine!!” c’est un cas de psychiatrie !

  2. Posté par antoine le

    ”Or donc, la violence a fait son entrée en politique. Mais comment se fait-ce ?”
    C’est extrêmement simple :
    – Tout d’abord, il y a des promesses électorales des partis ou des candidats
    – Ces promesses ne sont pas tenues
    – Les votants le constatent et le disent clairement aux candidats
    – Ceux-ci n’en tiennent pas compte et invoquent milles fausses excuses
    Puis le cycle recommence, il faut à tout prix se faire réélire, la soupe est trop bonne donc on promet n’importe quoi !
    On débouche sur un règlement de compte verbal parfois physique.
    A qui la faute ?

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