Genève féminise les noms des rues pour lutter contre les oppressions systémiques produites par le capitalisme, le patriarcat et le racisme

Genève féminise ses rues, quelle bonne idée!

CHRONIQUE. Féminiser les noms de rues à Genève, personne n’est contre. Mais encore faut-il trouver des personnalités vraiment méritantes. Le point de vue de Marie-Hélène Miauton

Un essai de féminisation de nom de rue, en 2019. Violeta Parra, chanteuse chilienne, dont le «Gracias a la vida» est toujours très populaire, a vécu à Genève dans les années 1960. — © Eddy Mottaz / Le Temps
Un essai de féminisation de nom de rue, en 2019. Violeta Parra, chanteuse chilienne, dont le «Gracias a la vida» est toujours très populaire, a vécu à Genève dans les années 1960. — © Eddy Mottaz / Le Temps
Publié le 06 juillet 2023
La ville de Genève vient d’adresser «aux habitant-e-s concerné-e-s» une circulaire concernant le changement de nom prochain de leur rue. Sans s’attarder sur l’emploi de l’écriture inclusive, quel est le propos et dans quel contexte? Selon le site du canton, c’est grâce à l’engagement d’historiennes de l’Unige que le projet a vu le jour, ainsi qu’à l’association L’Escouade. Celle-ci se présente comme «féministe intersectionnelle» ayant pour objectif «de lutter contre les oppressions systémiques produites par le capitalisme, le patriarcat et le racisme». Elle pratique l’usage du mot femme* (avec astérisque) pour signifier qu’il s’agit de personnes Mogai: «Marginalized Orientations, Gender Identities and Intersex». Ces propos sans nuances n’ont pas empêché l’Etat (à majorité rose-verte à l’époque) de collaborer avec cette association de la mouvance féministe d’extrême gauche!

[...] En 2019, le législatif genevois approuve donc une motion qui demande de renommer dans un délai de trois ans au moins 100 rues ou places d’importance avec des noms de personnalités féminines ayant marqué l’histoire genevoise. [...]

[...] Quant aux entreprises, un changement d'adresse peut leur coûter des centaines de milliers de francs, pour jouir du plaisir d'avoir troqué la place des Alpes contre la place Grisélidis Real, écrivaine et prostituée. [...]

article complet (abonnés): https://www.letemps.ch/opinions/chroniques/geneve-feminise-ses-rues-quelle-bonne-idee

 

Carla Montet: Après la discrimination positive, les quotas, l'écriture inclusive, la Gauche déconstructionniste n'avait plus rien à se mettre sous les dents que d'imposer aux contribuables les frais pour la féminisation des noms des rues.
Si les néo-marxistes des USA déboulonnent à Minnesota, la Suisse ne peut pas en faire moins! Pas étonnant que cette même minorité "Antifasciste" en Suisse soutienne la guerre que les USA mènent en Ukraine, et n'ait rien à redire sur les troupes néo-nazies et les avenues Bandera.

Partout où les pays ont pu se libérer du communisme, les plaques de rues imposées par le régime ont été, poussé par la volonté populaire, remplacées par des héros du passé. En Suisse, c'est tout l'opposé, c'est une minorité inféodée à cette même idéologie abjecte, qui cherche à imposer son agenda à la majorité.

Le seul souci de nos gauchistes, c'est de trouver les femmes méritantes, et l'extrême gauche racle ses fonds de tiroirs pour trouver leurs égéries à placarder, qui pourraient remplacer les mâles blancs dominants, tout en composant avec une réalité historique très embarrassante, c'est-à-dire l'absence des femmes en Europe dans la vie publique jusqu'au milieu du XXe siècle. 

M-H. Miauton donne comme exemple le chemin Galiffe, un historien inconnu par la majorité, mort en 1853, puis rebaptisé en chemin d'Elise Cabossel, une militante syndicaliste morte en 1982, mais son nom ne dit non plus rien à personne.

 

 

Un commentaire

  1. Posté par antoine le

    Tout cela coûte cher aux con-tribuables genevois !
    On ne leur a pas demandé leur avis ! On impose une contrainte supplémentaire (double noms pour une rue, les chauffeurs de taxis apprécieront et les GPS ne retrouveront pas leurs petits …)

Et vous, qu'en pensez vous ?

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