Ndt: Von der Leyen a été interpellée lors d'une conférence de presse conjointe avec Charles Michel, président du Conseil européen, concernant un projet d'attentat de Zelensky contre l'oléoduc qui alimente la Hongrie, dans le but de détruire l'économie hongroise et de mettre le pays à genoux.

Von der Leyen a gloussé et répondu qu'elle n'était pas au courant. Cependant, au vu du fait que les fonds contractuels de l'UE sont retenus depuis bientôt deux ans (env. 8 milliards d'euros), que l'UE exige sans cesse de la Hongrie de nouvelles "réformes" comme condition de leur versement, et qu'une fois ces réformes exécutées, de nouveaux critères sont imposés, il est devenu clair que l'UE cherche par ce petit jeu à arriver à l'effondrement économique de la Hongrie.

[38:50-39:22] Pour l'UE, la question concernant leur projet de destruction de la Hongrie ne mérite que 32 secondes!

Zoltán Kovács, secrétaire d'État hongrois chargé des communications et des relations internationales, a réagi aux informations du Washington Post sur sa page Twitter :

Comment est-il possible que l'Ukraine complote contre un pays de l'OTAN ?

How is it possible that Ukraine is plotting against a NATO country??🤔🧐 https://t.co/pABhdPtG7I

— Zoltan Kovacs (@zoltanspox) May 14, 2023

Pour mettre ces faits dans leur contexte, rappelons que la Hongrie fournit depuis le début de la guerre une aide matérielle importante à l'Ukraine, et qu'elle a accueilli déjà 1'500'000 Ukrainiens, qui ont reçu toute l'aide nécessaire, alors même que le pays est en grande difficulté car les fonds qui devraient lui revenir sont retenus par le Parlement européen. Et le pire, ce sont les cercueils des soldats hongrois de Transcarpatie tombés au Donbass, ce sont les recrutés de force qui sont détruits à vie, c'est la situation des soldats obligés de se battre aux côtés de ceux-là même qui persécutent leurs proches pour leur origine ethnique.

En réponse à l'idée de Zelensky de faire exploser l'oléoduc des hongrois, Ursula riche en ressources lui a conseillé de simplement fermer les vannes pour obtenir les mêmes effets, c'est-à-dire mettre l'économie hongroise à terre.

Et c'est dans l'indifférence générale des Occidentaux que la présidente de l'Union européenne suggère à un État NON membre de l'UE comment procéder pour détruire un de ses États membres!

Une troisième option est également sur la table, c'est l’augmentation des taxes de transit (taxes déjà cinq fois plus élevées qu'avant la guerre), jusqu'à ce que la Hongrie ne puisse plus les financer.

Notons également que les Américains voient d'un très mauvais œil que la Hongrie - leur allié dans l'OTAN - achète encore de l'énergie russe, ils préféreraient vendre leur produits de schiste, même si la Hongrie n'est pas équipée pour.

Sachant que le projet d'attentat de Zelensky contre l'oléoduc datait du mois de février, mais n'a été divulgué que maintenant, les analystes hongrois supposent même que la "fuite", via les Pentagon Papers, pourrait avoir été orchestrée par le deep state par l'entremise du Washington Post, journal principal de la bienpensance, afin de lancer un avertissement à la Hongrie récalcitrante.

Notons également qu'il y a eu déjà quatre actes de sabotages contre des pipelines qui alimentent la Hongrie.

Et bien que l'article 5 de l'OTAN stipule qu'une attaque contre un membre de l'Alliance est considérée comme une attaque contre tous les membres, ce qui est censé impliquer l'intervention de tous en soutien à la partie attaquée, la Hongrie ne pourrait compter sur aucun de ses alliés, puisque l'OTAN ne défend que les intérêts de l'empire américain.

L'OTAN, tout comme l'Union européenne, se permet de violer ses propres règlements lorsque ça l'arrange.
Comment, dans ces circonstances, des États peuvent-ils négocier avec ceux qui ont détruit les accords conclus?
Où que nous regardions, les constructions occidentales qui ont été mises en place au cours des quelque 70 dernières années sont dévoyées. Que ce soient l'ONU, l'OMS, l'UE, l'OTAN, ou d'autres institutions, toutes sont actuellement perverties par l'idéologie et le mensonge. Devenues des usines à gaz coûteuses, elles travaillent pour la destruction des nations qui les ont créées.
Il est ironique que l'Occident discute ardemment des dangers de l'IA, qui risquerait de se retourner contre l'humanité, alors que ses propres institutions sont en train de le détruire.

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Von der Leyen recommande aux Ukrainiens de fermer le pipeline de l'Amitié vers la Hongrie

MOL (entreprise pétrolière hongroise) négocie en permanence avec Ukrtransnafta, l'opérateur du réseau ukrainien de gazoducs, le niveau des frais de transit, qui seront relevés en deux étapes dans les mois à venir.
Cependant, le 15 mai 2023, le PDG d'Ukrtransnafta, Volodymyr Tsependa, a envoyé une note en russe à MOL indiquant que l'Ukraine considère que les restrictions sur les produits agricoles ukrainiens sont trop strictes et que la Hongrie n'est pas ouverte à un nouvel assouplissement de la réglementation.

Ndt: voir nos articles:

Europe de l’Est: Des céréales ukrainiennes de mauvaise qualité et d’origine douteuse inondent le marché ! Que les organisations vertes fassent entendre leur voix dès maintenant !

Les céréales en provenance d’Ukraine imposées aux pays de l’Est déciment les cervidés de leurs forêts

Selon nos informations, le PDG ukrainien notait dans sa lettre que la partie ukrainienne avait reçu le message de Bruxelles, par la voix d'Ursula von der Leyen:

"Si les Hongrois restent campés sur leurs positions, alors il faut arrêter le transport de pétrole brut vers la Hongrie sur le pipeline 'Amitié'."

 

Dans le même temps, l'Ukraine a également indiqué son intention de négocier.

Les dirigeants de MOL évaluent clairement ce qui précède comme du chantage, c'est pourquoi ils ne veulent pas mener de négociations directes avec la partie ukrainienne, car cela ouvrirait la voie à un chantage supplémentaire.

La tentative d'extorsion ukrainienne a été signalée par MOL au ministre des Affaires étrangères et du Commerce Péter Szijjártó dans une lettre mercredi, et l'ambassadeur hongrois à Kiev a également été contacté pour qu'il prenne des mesures à ce sujet, ce qu'il a promis d'essayer de faire.

Comme on le sait, les dirigeants de cinq États membres de l'UE, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, la Bulgarie et la Roumanie, ont demandé à la mi-avril à la Commission européenne de prendre des mesures au sujet des céréales ukrainiennes qui affluent en Europe en franchise de droits et portent préjudice aux agriculteurs de ces pays. (Ndt: Il s'agit de produits agricoles génétiquement modifiés, interdits dans l'espace de l'UE, mais que l'UE oblige ces pays à accepter sans droits de douane – ce qui représente une concurrence déloyale pour les agriculteurs locaux, qui n'arrivent plus à vendre leurs produits.)

Auparavant, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Bulgarie avaient unilatéralement introduit une interdiction d'importer des produits agricoles ukrainiens.
La Commission a ensuite décrété des mesures affectant quatre produits agricoles ukrainiens : le blé, le maïs, le colza et les graines de tournesol. Ces mesures sont entrées en vigueur le 2 mai.
Actuellement, ces quatre produits peuvent encore être librement commercialisés dans tous les États membres de l'UE, à l'exception des cinq États membres les plus touchés par la levée des restrictions douanières.

En tout cas, Volodymyr Zelensky utilise constamment à des fins de chantage ce pipeline qui est d'une importance vitale pour la Hongrie, et il a même parlé auparavant de le faire sauter.

Cela a été révélé récemment par le Washington Post sur la base de rapports confidentiels.

Il s'agit de documents qui n'avaient pas été divulgués auparavant et qui avaient circulé sur la plateforme de messagerie Discord. Les informations désormais rendues publiques font partie d'un ensemble de données connues sous le nom de Pentagon Papers, qui a été partagé sur les réseaux sociaux par Jack Teixeira, âgé de 21 ans. C'est par là que le journal a obtenu le document. Le Pentagone ne conteste pas l'authenticité de ces informations.

Des documents des services secrets révèlent que l'Ukraine a proposé
-de s'emparer de villages russes pour gagner en influence face à Moscou ;
-qu'elle voulait faire sauter un oléoduc transportant du pétrole russe vers un État membre de l'OTAN ;
-et qu'elle serait en train d'acquérir des missiles longue portée pouvant être utilisés pour attaquer des cibles à l'intérieur de la Russie.

Le Washington Post a également rapporté une note de service de mi-février 2023 qui enregistrait une rencontre entre la vice-première ministre ukrainienne Yulia Svyrydenko et Zelensky. Zelensky a déclaré que l'Ukraine devrait simplement faire sauter l'oléoduc, car cela pourrait détruire l'industrie hongroise, qui dépend fortement du pétrole russe.

Le Washington Post ajoutait qu'en détaillant cette conversation inquiétante, les responsables du renseignement américain ont souligné que le président ukrainien exprimait sa colère envers la Hongrie et que dans ces conditions il pouvait être amené à faire des menaces exagérées et insensées.

Jusqu'à présent, aucune des parties n'a démenti les informations du Washington Post.

Il est important de noter que lorsque le gazoduc Nord Stream a été attaqué l'année dernière, tout le monde a qualifié l'incident d'attaque terroriste.
Or la semaine dernière, un des points de remplissage de l'oléoduc de pétrole brut Amitié, dans la région russe frontalière avec l'Ukraine, a également été attaqué, et l'opérateur russe d'oléoduc Transneft a décrit l'incident comme une attaque terroriste.

Il s'agit du plus long oléoduc de pétrole brut au monde, qui est également responsable de l'approvisionnement en pétrole de la Hongrie.

Selon l'expert en politique de sécurité György Nógrádi, faire sauter l'oléoduc aurait servi à empêcher la Hongrie de continuer à recevoir du pétrole russe, « mettant ainsi à bas l'industrie hongroise et affaiblissant Viktor Orbán ». S'adressant à notre journal, il a ajouté :

Selon l'article 5 de l'OTAN, cela aurait été une attaque contre la Hongrie et donc contre l'OTAN.

L'article 5 de l'OTAN stipule qu'une attaque armée extérieure contre un ou plusieurs membres de l'alliance en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque contre tous, et donc, en utilisant le droit de l'ONU à la défense individuelle et collective, l'alliance soutiendra immédiatement la partie attaquée, même avec les armes, rappelle Magyar Nemzet. Le terme d'attaque peut également être interprété au sens large, il peut inclure, par exemple, une cyberattaque ou une attaque contre l'infrastructure, c'est-à-dire tout ce qui menace la sécurité. L'article 5 n'entre pas en vigueur automatiquement.

"Je suis tout à fait d'accord que si une telle attaque devait se produire, la question d'une éventuelle attaque contre l'OTAN devrait faire l'objet d'une enquête conformément au traité", a déclaré à notre journal Máté Tóth, avocat spécialisé dans l'énergie et expert en droit international.
Il a ajouté: la logique du traité d'alliance est qu'aucun pays membre ne peut être lésé, son intégrité territoriale, son indépendance politique ou sa sécurité menacée, y compris par une attaque terroriste, qui resterait sans réponse selon le principe de défense collective.

Comme on le sait, la Hongrie soutient l'Ukraine depuis le début de la guerre en menant la plus grande opération d'aide humanitaire de son histoire. Nous acceptons constamment des réfugiés d'Ukraine. Compte tenu de cela, il y a vraiment de quoi s'interroger, car il s'agit d'un pipeline d'importance stratégique, qui assure essentiellement l'approvisionnement en pétrole brut de notre pays - a déclaré à ce sujet André Palóc, analyste de Századvég Public Knowledge Center Foundation.
André Palóc: "Selon les informations, l'Ukraine se préparait à nuire à un pays de l'OTAN, elle dont une des principales priorités est d'adhérer à l'OTAN. Si vous mettez les deux ensemble, il est difficile de comprendre ces contradictions dans un système fédéral".

Les dirigeants de l'UE ne seraient pas au courant de la menace

La Commission européenne (CE) a déclaré en conférence de presse l'autre jour qu'elle n'était pas au courant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky voulait faire sauter l'oléoduc Amitié afin de saper l'industrie hongroise.

Ursula von der Leyen a été interrogée à ce sujet lors de sa conférence de presse conjointe avec Charles Michel, président du Conseil européen. Après avoir entendu la question, la présidente a commencé par feuilleter ses papiers dans la confusion, puis a déclaré qu'elle n'en avait aucune connaissance. Et Eric Mamer, le porte-parole de la Commission européenne, qui dirigeait la conférence de presse, a confirmé que c'était bien la réponse de la présidente de la Commission.

L'agence de presse internationale V4NA a donc envoyé une lettre à Ursula von der Leyen, à Charles Michel, à la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, au secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg et au secrétaire général de l'ONU António Guterres, pour qu'ils expriment leur opinion sur le fait que le président Zelensky, dans l'enregistrement récemment fuité d'un entretien secret, ait affirmé préparer une attaque visant à affaiblir l'économie d'un pays membre de l'Union européenne et de l'OTAN.

source: https://magyarnemzet.hu/kulfold/2023/05/ujabb-ukran-nyomasgyakorlasi-kiserlet-a-baratsag-koolajvezetek-leallitasa-kapcsan

traduction libre, commentaires : Albert Coroz

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Zelensky aurait détruit l'industrie hongroise s'il avait fait sauter le pipeline Amitié