L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a alerté ce samedi 6 mai sur le risque d'un «grave accident nucléaire» à la centrale de Zaporijjia (Ukraine), occupée par l’armée russe.
Un avertissement qui s’amplifie. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a alerté ce samedi 6 mai sur le risque d'un «grave accident nucléaire» à la centrale de Zaporijjia (Ukraine), occupée par l’armée russe.
«La situation dans la zone proche de la centrale nucléaire de Zaporijjia devient de plus en plus imprévisible et potentiellement dangereuse», a averti le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, via un communiqué.
Visée à de multiples reprises par des tirs depuis le début de la guerre en Ukraine, la plus grande centrale nucléaire d’Europe est toujours sous la menace des bombardements.
Le dernier en date dans cette zone a été entendu ce vendredi par les experts de l’Agence. Ces derniers surveillent de près la situation pour «détecter tout impact potentiel sur la sûreté et la sécurité nucléaires», a précisé Rafael Grossi.
«Cette grande installation nucléaire doit être protégée. Je continuerai à faire pression pour que toutes les parties s'engagent à atteindre cet objectif vital, et l'AIEA continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer à garantir la sûreté et la sécurité nucléaires de la centrale», a conclu ce dernier.
18 localités évacuées autour de Zaporijjia
Le responsable régional installé par Moscou, Evguéni Balitski, a annoncé ce vendredi une évacuation partielle de 18 localités occupées par l’armée russe dans la région de Zaporijjia.
Ces évacuations, jugées «temporaires» par Evguéni Balitski, ont ciblé en priorité les enfants avec leurs parents, les personnes âgées et handicapées, ainsi que les patients des hôpitaux.
D’après Andreï Kozenko, l’un des responsables de l'administration d'occupation dans la région cité par l’agence TASS, les autorités russes ont prévu d’évacuer près de 70.000 personnes dans la région occupée de Zaporijjia.
Néanmoins, une évacuation des employés de la centrale, dont les six réacteurs sont à l'arrêt, n'est pas à l’ordre du jour, selon une annonce faite ce samedi par Iouri Tchernitchouk, le directeur du site nommé par la Russie. Contrôlée par les Russes depuis mars 2022, la centrale de Zaporijjia fait encore fonctionner une ligne électrique de secours. Cette installation, endommagée le 1er mars et qui n’a toujours pas été réparée, représente «un risque majeur» d’après Rafael Grossi.
ET MALGRE CELA, les combats continuent autour de cette zone. C’est là que nous pouvons constater que la MODERNITE technologique nous a fait régresser, humainement.
Il fut un temps où les rois guerroyaient dans des espaces “choisis” assez loin des des peuples avec des armements qui “s’exprimaient ” sur le terrain .
Aujourd’hui, on peut guerroyer au plus près des civils et même au plus près des centrales nucléaires. Quitte à anéantir une région, un état, une fédération etc…
A qui peut on dire merci pour cette REGRESSION ? Merci messieurs les mondialistes, vous nous montrez que dans les siècles passés, les rois, les empereurs et autres dominants, vous étaient largement supérieurs “humainement”. Mais il est vrai que ces dominants accompagnaient leurs troupes et pouvaient constater “les atrocités sur le terrain”. Cela pouvait les freiner dans leurs désirs de conquêtes guerrières.
Aujourd’hui, nos dominants provoquent les conflits, mais surtout en bon lâches ne s’en n’approchent pas. ILs en constatent l’évolution sur grand écran au milieu d’un apéritif ou d’une tasse de thé en compagnie de leurs chefs militaires.
Assez joué avec le feu nucléaire va-t-en-guerre et irresponsables de tous poils!Négociez ,arrangez vous en épargnant si vous avez un peu de jugeote et d’humanité le reste des pauvres bougres que vous forcez à prendre les armes pour plaire à l’OTAN