Atteintes à la laïcité à l’école : 500 cas en mars selon Pap Ndiaye, avec un pic lié notamment à la commémoration de l’assassinat de Samuel Paty et une remontée pendant le ramadan

post_thumb_default

 

Le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye a indiqué dimanche qu’«environ 500 cas» d’atteintes à la laïcité avaient été recensés en mars, des chiffres en hausse par rapport aux mois précédents, en raison selon lui de l’observation du ramadan. Le ministre était interrogé sur France 3 dans l’émission «Dimanche en politique» sur ce baromètre recensant à la fois le port de signes et tenues religieux, les provocations verbales, la contestation d’enseignement, le refus des valeurs républicaines, les revendications communautaires dans les quelque 59.260 écoles, collèges et lycées. Il a également le cas de deux professeurs de philosophie suspendus trois mois de leurs fonctions pour leurs prises de parole répétées et controversées sur les réseaux sociaux.

Ce baromètre recense à la fois le port de signes et tenues religieux, les provocations verbales, la contestation d’enseignement, le refus des valeurs républicaines et les revendications communautaires.

 «Les chiffres (…) montrent une décroissance depuis le pic d’octobre. Il y a toujours un pic en octobre lié notamment à la commémoration de l’assassinat de Samuel Paty. Et puis il y a toujours une remontée, chaque année au moment du ramadan», a-t-il dit sans apporter de précision sur la nature de ces atteintes à la laïcité pendant le ramadan.

 «On est environ à 500 cas pour le mois de mars», a indiqué le ministre. «Le mois d’avril, on va avoir les chiffres bientôt, ça va baisser», en raison de la fin du ramadan, mais aussi des «vacances de printemps». Les signalements pour atteintes à la laïcité ont été au nombre de 720 en octobre, selon le ministère, avec une forte part des incidents liée au port de signes et tenues religieux. Ils ont chuté à 353 en novembre (chiffres presque semblables à ceux de septembre : 313).

Par ailleurs, interrogé sur le cas de deux professeurs de philosophie suspendus trois mois de leurs fonctions pour leurs prises de parole répétées et controversées sur les réseaux sociaux, Pap Ndiaye a déclaré que les propos de ces deux enseignants étaient sortis du «droit d’expression». Là, «on parle de propos outranciers, complotistes, injurieux d’une très grande violence», a-t-il dit, en lisant à haute voix le propos d’un des deux professeurs. «Nous garantissons le droit de libre expression, mais ce type de propos n’entre pas dans le droit de libre expression», a-t-il martelé.

Le Figaro

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.