Servir et disparaître, entendions-nous sur la RTS toute la journée au sujet de cette visite. Servir et disparaître, s'exclament nos journalistes de la bienpensance subventionnée, fervents défenseurs de la Gauche des États-Unis.

Le pays des Droits de l'Homme et des ONG ne supporte pas l'idée même que ce soit un ancien conseiller fédéral UDC qui ait été invité plutôt que Micheline Calmy-Rey. La Chine communiste n'a plus grand-chose à enseigner à la Suisse en matière de démagogie et de propagande.

Bien entendu, Mme Calmy-Rey, depuis son départ en 2011, n'a jamais quitté le devant de la scène médiatique; elle peut partir en mission au Kosovo, ou sévir pour d'autres causes tout aussi fumeuses, elle sera célébrée, ovationnée par nos journalistes de la pensée unique. Idem pour l'autre Valaisan, Pascal Couchepin, à la retraite depuis 16 ans, mais qui nous est encore resservi pour défendre la cause de l'Union européenne.

La liste est longue de ceux qui ont servi sans disparaître, ne serait-ce que Ruth Dreifuss, qui est consultée à chaque augmentation de l'assurance maladie pour recommander une caisse encore plus communiste, c’est-à-dire la caisse unique à la manière de la Sécu française.

D’ailleurs, même les anciens adversaires politiques d’Ueli Maurer au Conseil fédéral se sont rendu compte de ce deux poids deux mesures pratiqué par les journalistes, puisque Micheline Calmy-Rey et Pascal Couchepin défendent la liberté d'agir d'Ueli Maurer.

Ce monde factice que nos journaleux essayent encore de maintenir par censure et la étouffement de la liberté de parole n'est plus qu'une façade de village Potemkine. Derrière cette Suisse redresseuse de torts, il y a un pays qui n'arrive pas à gérer sa migration, surpeuplé, sans cohésion nationale, avec des problèmes de pénurie d'énergie très graves, que ses politicards wokisés essayent de maquiller en un "plan climat" à la noix.

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RTS: L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer s'est rendu mi-avril à l'ambassade de Chine à Berne, a-t-on appris jeudi. Une visite qui fait débat, parce que le Conseil fédéral n'aurait pas été averti de cette entrevue, qui est intervenue alors que les relations entre la Suisse et Pékin sont tendues. [...]

La gauche fustige

Dans les autres formations politiques, les réactions son nombreuses, beaucoup estimant qu'Ueli Maurer a été instrumentalisé. Et on critique au minimum un "manque d'élégance". La tradition veut en effet que les membres du gouvernement observent la devise "servir et disparaître".

A gauche, le conseiller national Nicolas Walder (Verts/GE) crie à la propagande dans le 12h45 de la RTS: "Je tombe des nues qu'un ancien conseiller fédéral tout récemment sorti du Conseil fédéral se prête à ce genre de propagande. Propagande interne aussi, pour montrer qu'il y a des relations très fortes avec le gouvernement suisse."

"Le plus grand parti de Suisse préfère défendre le business des familles UDC plutôt que le respect des institutions et la défense des droits de l’homme", déplore pour sa part le président des Verts Balthazar Glättli.

Le socialiste zurichois Fabian Molina, lui, évoque un grand risque de conflit d’intérêts. Il veut d’ailleurs relancer la discussion au Parlement sur une éventuelle période de retenue que les anciens membres du gouvernement devraient observer. [...]

RTS info - L'étrange visite de l'ex-conseiller fédéral Ueli Maurer à l'ambassade de Chine
TV et radio: Théo Jeannet et Marielle Savoy
Adaptation web: juma/boi avec ats