Les délégués ont discuté de nombreuses propositions complémentaires, comme l’abolition à l’échelle nationale du système scolaire intégratif unilatéral. « En tant que mère de 3 enfants en âge scolaire et fille de 2 pédagogues curatifs, je constate que l’expérience éducative du système scolaire intégratif a échoué », a déclaré la motionnaire devant l’assemblée. Les délégués ont adopté cet amendement à l’unanimité.

Le premier organe du parti s’est également prononcé à l’unanimité en faveur d’une expulsion systématique des étrangers illégaux. Pour que cela soit possible, toutes les autorités fédérales, cantonales et communales doivent transmettre automatiquement les données des étrangers illégaux, appelés « sans-papiers », aux autorités compétentes en matière de migration. Les délégués de l’UDC Suisse se sont en outre prononcés en faveur d’une vitesse minimale de 50 km/h sur les grands axes routiers à l’intérieur des villes.

Immigration massive et chaos de l’asile : seule l’UDC prend le contre-pied
L’immigration massive et l’échec du système d’asile ont également été abordés lors de l’assemblée des délégués. Rien que l’année dernière, plus de 200’000 personnes supplémentaires sont arrivées en Suisse, dont 24’000 touristes de l’asile ; touristes de l’asile parce que la majorité d’entre eux n’ont pas de motifs d’asile valable. Malgré cela, presque tous restent ici et vivent en général aux frais des contribuables suisses. Pour 2023, la Confédération prévoit même jusqu’à 40’000 nouvelles demandes d’asile.

« La politique migratoire suisse est un véritable fiasco », a déclaré Gregor Rutz, Conseiller national et co-président du groupe de travail sur l’asile. « Parce que l’initiative contre l’immigration de masse n’est pas appliquée, beaucoup trop de gens viennent en Suisse et, en raison de la politique d’asile laxiste, les mauvais migrants viennent aussi ». C’est pourquoi, selon Gregor Rutz, une réorientation de la politique d’asile est urgente. « La nouvelle ministre de la Justice Elisabeth Baume-Schneider a ici un devoir à remplir. »

Selon le président du parti Marco Chiesa et le directeur de campagne Marcel Dettling, la folie de la politique de la gauche rose-verte ne se traduit pas seulement par l’immigration de masse mais aussi par la transition utopiste de l’approvisionnement énergétique. Pour mettre un terme à cette politique néfaste, il faut empêcher un nouveau virage à gauche lors des élections fédérales cet automne.

Dire ce qui doit être dit
Dans son discours d’adieu, l’ancien conseiller fédéral Ueli Maurer a constaté que les discussions n’étaient plus guère possibles de nos jours. Au lieu de mener un débat, on fait la morale, on divise « entre bons et mauvais ». Celui qui s’exprime de manière critique sur l’immigration est immédiatement traité de raciste et réduit au silence. « A cause de cela, de plus en plus de gens se déconnectent et ne participent plus au processus politique ». C’est dangereux pour notre démocratie et pour notre pays. « Pour stopper cette évolution, il faut faire preuve de courage civil », a déclaré Ueli Maurer, « afin que soit dit ce qui doit être dit ».
Environ 500 délégués et invités ont participé à l’assemblée à Bülach.

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