Le Premier ministre espagnol a jugé le 25 juin que les événements survenus à Melilla le 24 juin, constituait «une attaque contre l'intégrité territoriale» de l'Espagne.
Près de 2 000 migrants africains ont tenté de pénétrer par la force dans cette enclave espagnole située en territoire marocain.
«S'il y a un responsable de tout ce qui s'est passé à la frontière, ce sont les mafias qui se livrent au trafic d'êtres humains», a déclaré Pedro Sanchez lors d'une conférence de presse à Madrid qualifiant cela d'«assaut [...] violent et organisé de la part de mafias». Selon un dernier bilan des autorités marocaines, 18 clandestins ont trouvé la mort lors de la tentative d'entrée des migrants dans Melilla.
Celle-ci est, avec la ville voisine de Ceuta, une des deux enclaves espagnoles situées sur la côte nord du Maroc, ce qui fait de leurs frontières les seules frontières terrestres de l'Union européenne sur le continent africain.
Les deux villes font face depuis années à des tentatives d'entrée de la part de milliers de migrants africains qui cherchent à rejoindre Europe.
Le chef du gouvernement espagnol a également souligné que «la gendarmerie marocaine avait travaillé en coordination avec les forces de sécurité [espagnoles] pour repousser cet assaut si violent dont nous avons été témoins».
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