Livre Noir sur la ligne de front russe du Donbass, au côté de Tchétchènes et de paramilitaires

 

2 mois en zones de combats. 2 mois en tension. 2 mois dans une partie du monde boudée par la majeure partie des médias. 2 mois en « territoire ennemi » : dans le Donbass pro-russe. Dans ce documentaire exceptionnel, Livre Noir vous amène sur la ligne de front russe, au Donbass, au plus près des combats, […]

 

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3 commentaires

  1. Posté par maury le

    GUERRE EN UKRAINE :
    Pour le Pape François : « L’OTAN a provoqué la RUSSIE en allant à ses portes » et demande « la fin des livraisons d’armes à l’Ukraine » !
    ➡️ Du bon sens, de la vérité, un vrai message de Paix face à la volonté de guerre de l’OTAN, l’UE, Biden et Macron ! Pour une fois j’approuve le Pape aurait -il eu une révélation???

  2. Posté par maury le

    Alexandre Juving Brunet | Les russes ne sont pas nos ennemis
    Capitaine Alexandre Juving Brunet est l’invité de Ying Huang
    👉 comitedesalutpublic.fr
    👉 lepeupledefrance.fr
    Nous n’avons aucun intérêt à rentrer dans une guerre conventionnelle ou nucléaire avec la Russie qui a reconstitué sa puissance depuis 20 ans. Au niveau conventionnel l’armée russe va gagner c’est une quasi-certitude. Les américains considèrent les russes comme leurs ennemis, mais nous nous sommes français et les russes ne sont pas nos ennemis.

  3. Posté par maury le

    https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/05/03/francois-martin/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=francois-martin
    François Martin, qui nous avait évoqué la question de la vision poutinienne de l’Ukraine, retourne aujourd’hui la situation et se propose de reconstituer l’étrange puzzle de l’Ukraine, telle que Joe Biden peut la percevoir à travers les yeux du lobby militaro-industriel américain, le Deep State, qui fait le siège de son bureau et semble occuper désormais une place essentielle dans le dispositif de décision. L’Ukraine est une mine d’or. Charbon, acier, métaux, hydrocarbures, blé y abondent. Pour cette raison, comme le montre excellemment l’historienne Annie Lacroix-Riz, ce pays richissime a toujours été convoité par ses puissants voisins depuis le XIXe siècle, d’abord par le IIe Reich allemand, puis par la Pologne1, et enfin par le IIIe Reich. On le sait, Staline s’est largement appuyé sur l’Ukraine, avec l’Holodomor notamment, pour financer dès 1932 son effort de guerre. C’est dans cette lignée-là qu’il faut comprendre à la fois l’appétence des nationalistes ukrainiens de l’Ouest pour le nazisme, leur haine inextinguible des Russes (bolcheviks ou non) qui leur ont repris l’ensemble du territoire à la faveur de la IIe guerre mondiale, et leur envie récente de dérussifier définitivement le pays.
    Les visées américaines et les étapes de leur processus d’annexion de l’Ukraine

    Annie Lacroix-Riz montre aussi que les visées des Américains s’inscrivent, à partir de 1945, dans la suite de celles de l’Allemagne. Ils reconstruisent la RFA de toutes pièces et la conçoivent, très naturellement, comme le bastion d’une guerre future contre l’ennemi soviétique. Pour cela, ils y intègrent de nombreux anciens nazis, dont ceux dédiés à l’espionnage de l’Est, sous le commandement de Reinhard Gehlen. Ils appuient également l’Ukrainien Bandera. L’envie des USA d’abattre l’URSS se confond naturellement avec la tentative de récupération des richesses de l’Ukraine. Bien que certains prétendent qu’ils ne s’intéressent guère à ce pays avant 2014, ceci est totalement faux. Leur effort pour sa conquête n’est ni récent, ni illogique, et l’on peut concevoir « Le grand échiquier », selon ce qu’en disent certains analystes russes, comme un simple habillage de ce « tropisme », un tropisme très compréhensible pour un pays vainqueur dès 1945, et plus encore à partir de 1991.

    Dans cette droite ligne, on peut considérer que tous les événements qui ont été vécus par la Russie depuis 1991, et par Poutine en particulier depuis 1999 (date de son accession au pouvoir) comme un processus d’agression2, sont vus du côté américain comme les étapes successives d’une annexion légitime, patiente et méthodique. Celle-ci est d’abord annoncée avec la guerre au Kosovo de 1999, qui consacre les USA comme le seul décideur et gendarme militaire de cette partie du monde. Elle est ensuite explicitée on ne peut plus clairement lors du sommet de l’OTAN de Bucarest en 2008, où l’objectif d’intégration à terme de la Géorgie et de l’Ukraine dans l’organisation est annoncé. Dans la foulée et très logiquement, le président géorgien Saakashvili lance en août 2008 sa provocation contre l’Ossétie du sud, attaque contrée immédiatement par les Russes. Pourquoi, à ce moment, l’OTAN n’intervient-elle pas pour le protéger et ainsi, à la fois, assurer sa propre suprématie, accélérer son calendrier et, par la même occasion « donner une bonne leçon » au leader russe ? Sans doute a-t-elle manqué à ce moment précis de détermination. Dans cette stratégie d’avancée vers l’Est, c’est très clairement une erreur.
    En Ukraine, les USA ont préféré la « manière douce » de l’argent et de la subversion3, avec la destitution du gouvernement de Ianoukovitch en février 2014. Mais là aussi, ils auraient pu prendre prétexte de la résistance du Donbass et de la Crimée, à la suite de ce coup de force, pour engager résolument l’OTAN afin de « rétablir l’ordre » et d’assurer « le triomphe de la liberté ». Une fois encore, ils n’ont pas osé le faire, pensant sans doute que la différence de puissance avec la Russie était telle que le temps et l’argent leur donneraient raison sans qu’ils aient à risquer l’option militaire.

    Et, de fait, les huit années qui ont suivi ont vu la poursuite très régulière de cette politique. Rien n’a manqué pour « coloniser » ce pays avant de l’intégrer :

    d’abord, la violence de la « révolution », où ils cassent par la sédition l’accord pourtant obtenu la veille même avec les manifestants, sous l’égide de l’Allemagne, de la France et de la Pologne ;
    l’imposition par Victoria Nuland elle-même, dans le gouvernement de transition, de plusieurs Ukronazis, dont le ministre de la Défense4;
    la décision de supprimer le russe comme langue officielle5;
    le choix de s’appuyer sur des oligarques corrompus, jusqu’à se rendre compte qu’ils ne parvenaient pas à les « tenir », et celui ensuite Zelensky, une « marionnette » selon eux plus facile à manier ;
    la formation exclusive des Ukronazis6, utilisés comme cadres de l’armée et instruments privilégiés du contrôle social ;
    le choix de militariser le pays à l’extrême, formation et livraison d’armes étant assurées par l’Otan à travers le partenariat entre l’Ukraine et l’Otan (PPP), et les bases otaniennes comme celle de Yavoriv, récemment détruite par les Russes ;
    la présence de 30 laboratoires de guerre bactériologique7;
    les pressions continues sur l’Onu, tant pour négliger le processus de Minsk que pour « oublier » le martyre des populations du Donbass, ou pour bloquer les tentatives russes de faire interdire l’apologie du nazisme dans le monde8.

    Tout cela coûte évidemment des sommes énormes9, et Victoria Nuland a fait remarquer, lors d’un sommet à Kiev, qu’elle aimerait bien qu’à un moment, cela rapporte…

    Il y a donc, dans ce processus de « colonisation » de l’Ukraine par les USA, deux composantes :

    L’une est purement affairiste, emmenée par les oligarques du lobby militaro-industriel américain, des néo-conservateurs avides de mettre la main sur les richesses du pays, richesses situées, jusqu’à ce que le territoire soit entièrement reconquis, à l’Est.
    L’autre est plus idéologique, portée par le camp démocrate progressiste, qui considère qu’une fois l’Europe de l’Ouest suffisamment acquise à ses thèses et dominée, il est inconcevable que résiste encore le « camp » de la chrétienté orientale conservatrice incarnée par la Russie10. L’assujettissement de l’Ukraine doit être, selon eux, l’une des étapes de cette guerre, à obtenir en premier lieu par la « dérussification». Celle-ci sera menée sans faiblir, et les Ukro-nazis en seront l’instrument principal.

    C’est à la résistance exceptionnelle des habitants du Donbass, et aussi au fait que les USA étaient accaparés, jusqu’à l’été 2021, par leurs opérations en Afghanistan, en Irak et en Syrie11, qu’il faut attribuer le fait que les deux « républiques auto-proclamées » n’aient pas fait l’objet d’un coup de force de la part des autorités ukrainiennes, qui ont pourtant maintenu près de 100 000 soldats sur la ligne de contact pendant ces huit années12, au mépris des accords de Minsk. Sans doute la formation continue, pendant toute cette période, des 100 000 Ukronazis actuels avait-elle pour fonction principale de préparer cette invasion.

    Il n’est guère étonnant, par rapport à cela, que les choses se soient envenimées à partir de l’automne 2021, sous la présidence de Biden. D’abord, politiquement, il est clair que Biden n’est pas capable physiquement et intellectuellement de résister à ses lobbies. Ensuite, militairement, après le retrait de Kaboul, « la voie était libre » pour une « nouvelle aventure ». Celle-ci a été préparée par l’ordre signé par Zelensky en 2021 d’enclencher l’opération militaire contre le Donbass (mais la date précise n’était pas fixée), puis par sa déclaration demandant à devenir une puissance nucléaire, enfin par l’intense campagne médiatique que l’on sait.

    À partir de ce moment-là, les choses étaient « pliées », même si tactiquement, les analystes ont été étonnés de la manœuvre russe, qui a consisté à contourner l’armée ukrainienne par le Nord et par le Sud, plutôt qu’à travers le Donbass. Jusque-là, le « piège » américain a parfaitement fonctionné, conformément à la doctrine fixée dès 2014, consistant à pousser les Russes à l’intervention armée13. lire la suite
    En Ukraine, les USA ont préféré la « manière douce » de l’argent et de la subversion3, avec la destitution du gouvernement de Ianoukovitch en février 2014. Mais là aussi, ils auraient pu prendre prétexte de la résistance du Donbass et de la Crimée, à la suite de ce coup de force, pour engager résolument l’OTAN afin de « rétablir l’ordre » et d’assurer « le triomphe de la liberté ». Une fois encore, ils n’ont pas osé le faire, pensant sans doute que la différence de puissance avec la Russie était telle que le temps et l’argent leur donneraient raison sans qu’ils aient à risquer l’option militaire.

    Et, de fait, les huit années qui ont suivi ont vu la poursuite très régulière de cette politique. Rien n’a manqué pour « coloniser » ce pays avant de l’intégrer :

    d’abord, la violence de la « révolution », où ils cassent par la sédition l’accord pourtant obtenu la veille même avec les manifestants, sous l’égide de l’Allemagne, de la France et de la Pologne ;
    l’imposition par Victoria Nuland elle-même, dans le gouvernement de transition, de plusieurs Ukronazis, dont le ministre de la Défense4;
    la décision de supprimer le russe comme langue officielle5;
    le choix de s’appuyer sur des oligarques corrompus, jusqu’à se rendre compte qu’ils ne parvenaient pas à les « tenir », et celui ensuite Zelensky, une « marionnette » selon eux plus facile à manier ;
    la formation exclusive des Ukronazis6, utilisés comme cadres de l’armée et instruments privilégiés du contrôle social ;
    le choix de militariser le pays à l’extrême, formation et livraison d’armes étant assurées par l’Otan à travers le partenariat entre l’Ukraine et l’Otan (PPP), et les bases otaniennes comme celle de Yavoriv, récemment détruite par les Russes ;
    la présence de 30 laboratoires de guerre bactériologique7;
    les pressions continues sur l’Onu, tant pour négliger le processus de Minsk que pour « oublier » le martyre des populations du Donbass, ou pour bloquer les tentatives russes de faire interdire l’apologie du nazisme dans le monde8.

    Tout cela coûte évidemment des sommes énormes9, et Victoria Nuland a fait remarquer, lors d’un sommet à Kiev, qu’elle aimerait bien qu’à un moment, cela rapporte…

    Il y a donc, dans ce processus de « colonisation » de l’Ukraine par les USA, deux composantes :

    L’une est purement affairiste, emmenée par les oligarques du lobby militaro-industriel américain, des néo-conservateurs avides de mettre la main sur les richesses du pays, richesses situées, jusqu’à ce que le territoire soit entièrement reconquis, à l’Est.
    L’autre est plus idéologique, portée par le camp démocrate progressiste, qui considère qu’une fois l’Europe de l’Ouest suffisamment acquise à ses thèses et dominée, il est inconcevable que résiste encore le « camp » de la chrétienté orientale conservatrice incarnée par la Russie10. L’assujettissement de l’Ukraine doit être, selon eux, l’une des étapes de cette guerre, à obtenir en premier lieu par la « dérussification». Celle-ci sera menée sans faiblir, et les Ukro-nazis en seront l’instrument principal.

    C’est à la résistance exceptionnelle des habitants du Donbass, et aussi au fait que les USA étaient accaparés, jusqu’à l’été 2021, par leurs opérations en Afghanistan, en Irak et en Syrie11, qu’il faut attribuer le fait que les deux « républiques auto-proclamées » n’aient pas fait l’objet d’un coup de force de la part des autorités ukrainiennes, qui ont pourtant maintenu près de 100 000 soldats sur la ligne de contact pendant ces huit années12, au mépris des accords de Minsk. Sans doute la formation continue, pendant toute cette période, des 100 000 Ukronazis actuels avait-elle pour fonction principale de préparer cette invasion. extrait

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