Yvan Perrin, 09.02.2022
Quand bien effectuer son travail vous mène au licenciement
Les agents de détention ne veillent pas sur ce que l’humanité produit de mieux. Dans les établissements pour mineurs, la charge de gérer des personnalités déviantes voire violentes relève du sacerdoce. Ces jeunes ne sont pas mauvais, ils sont simplement en rupture, avec une bonne écoute, un peu de compréhension et beaucoup, beaucoup de patience, ils rentreront dans le droit chemin. On connait le discours de gauche. Hélas, comme dans la plupart des autres domaines, les camarades se trompent. La valeur n’attend pas le nombre des années, pas plus chez les crapules qu’ailleurs. Cela vaut aux geôliers d’être souvent placés en première ligne pour découvrir les talents précoces.
C’est ce qui s’est produit le 20 mars dernier à la prison pour mineurs de Palézieux, dans le canton de Vaud. L’histoire commence avec une jeune fille qui met le feu à sa cellule. Intervention rapide du personnel qui sauve l’incendiaire et triomphe des flammes. Il faut cependant évacuer les lieux, les prisonniers sont transférés d’urgence dans la salle de sport se situant dans un bâtiment annexe. Les esprits s’échauffent, l’ambiance est tendue. Le gardien ayant éteint le feu doit intervenir physiquement pour calmer un jeune légèrement turbulent. La tension monte. Une source se confie au Blick : « «Au moment de ramener les détenus dans leur cellule, plusieurs ont dû être maîtrisés, plaqués au sol et menottés par les forces de l’ordre, après s’être montrés agressifs ou après avoir tenté de partir en courant, c’était une poudrière.»
Finalement, les détenus sont ramenés en cellules mais le répit ne dure guère. Nouveau départ de feu, rebelotte, on ressort tout le monde, direction la salle de sport. Mais cette fois-ci, la situation dégénère. Le même geôlier reçoit deux coups de poings qui le laissent groggy. La police intervient, recase tout ce petit monde dans ses appartements. Bilan, le gardien souffre d’un hématome à un œil et d’une fracture de l’épaule. Pas tout à fait rien. L’homme est félicité par sa hiérarchie mais les chosent se gâtent lorsqu’il fait savoir qu’il entend déposer plainte contre son adversaire. Réponse de l’administration : licenciement !
L’homme se serait mal comporté, on le verrait sur les caméras de surveillance. Comme c’est commode. La gauche ne veut pas que la population sache ce qui se passe derrière les murs des prisons. Comme évoqué plus haut, les détenus ne sont que de braves gens à qui la vie a fait quelques misères, il faut de la compréhension. Pour maintenir le mythe rose, il est essentiel que ceux qui voudraient mettre en lumière ce dont les crapules sont capables se taisent. Et donc, dans le cas présent, l’administration disqualifie préventivement le messager inopportun, l’accusant de violences exagérées.
Pour les camarades, les délinquants ne sont jamais coupables, ils ont juste joué de malchance. Les forces de l’ordre, en revanche, ont toujours tort, incapables de comprendre que derrière l’individu violent se cache un cœur pur qui ne demande qu’à émerger. Tout comme pour le policier ayant agi à Morges, ce gardien mérite notre soutien. Nous l’avons chargé de gérer un délinquant qui a déjà fait pas mal de choses vu qu’on n’incarcère pas un mineur pour un vol de Carambar au kiosque. Il l’a fait, payant le prix de son engagement par ses blessures et tout ce qu’on trouve à lui dire, c’est de le virer. Peut-être serait-il utile de présenter le jeune violent à la personne qui a pris la décision de licencier le gardien, un ou deux coups dans la figure lui permettraient éventuellement de mieux saisir ce qu'est le quotidien en milieu carcéral.
Yvan Perrin, 09.04.2022
Et cela commence dès l’école, où “la minorité perturbatrice” est surprotégée par bons nombres d’enseignants qui trouvent toujours mille et une excuses pour couvrir leurs méfaits et ils continuent en se moquant… Bref, le coupable est dorlotté, voir chouchouté et excusé et la victime se retrouve coupable. Le monde à l’envers. C’est du vécu et d’une manière récurrente. Normal, la gauche est aux manettes.!
A un certain moment donné, il faudra que les gardiens se posent la question suivante :
– Intervention rapide pour sauver des pyromanes puis par la suite se faire virer
OU
– Intervention réfléchie avec l’accord préalable de toute l’Administraaaaation et on se fait virer parce que le détenu est DCD asphyxié par le déclenchement de son feu !
Cela s’est passé il y a 10 ans à Bochuz !
https://www.24heures.ch/vaud-regions/prison-bochuz-pointee-doigt/story/11611040
Dans les prisons désormais régies par les camarades, il est coutume de dire que c’est le nouveau gardien qui subit le choc pénitentiaire et non le primocondamné. Les droits des criminels sont bien plus importants que toutes les prérogatives des matons qui sont devenus leurs souffre-douleur nuit et jour.