Manchette de 24heures du week-end: Lausanne - Une culture de bobo?

43% des Lausannois ne vont jamais ni au musée, ni au concert, ..., ce qui signifie que 57% fréquentent la culture subventionnée et en y incluant les festivals, on arrive même à 71%. 75 millions sont dépensés annuellement pour la culture.

Les immigrés originaires d'Afrique sont plutôt aisés et issus de formations supérieures.

Bashkim Iseni, responsable du Bureau lausannois de l'intégration, qui a une large place pour s'exprimer régulièrement dans les médias romands, signale qu'il existe une culture non mainstream dans le cadre communautaire, qui mérite d'être connue. En guise de promotion, 200'000 fr. par an, les trois prochaines années, lui seront consacrés.

Nous imaginons aisément ce que signifie "non mainstream " pour Bashkim Iseni et nous parions qu'il en va de même pour nos lecteurs....

[...] La Ville déploie un projet pour démocratiser la participation à la vie culturelle subventionnée, accessible et inclusive. [...]

L'auteur de l'article, Natacha Rossel, interviewe Mathieu Menghini, historien et praticien de l'action culturelle (sic!), cite les conclusions de Pierre Bourdieu dans son ouvrage "Rapport sur l’accessibilité à la Culture en ville de Lausanne", pour conclure qu'il y a une insuffisance de prise en compte, depuis cinquante ans, des sentiments d'"inaptitude" et d'"indignité" des classes populaires. En bref, l'approche pour mieux vendre la propagande de Gauche sous forme de "culture" devrait plus se rapprocher du marxisme.

Ensuite, l'article cite deux exemples:

1) visite d'une expo consacrée à l'alimentation avec un groupe de personnes qui ne mangeraient pas à leur faim, alors que cette expo bourgeois-bohème n'attendait pas ce public.

Cette fable est très jolie, sauf que la seule catégorie de personnes qui ne mange pas à sa faim à Lausanne est composée des femmes éternellement au régime et des anorexiques. Les autres, tous les autres, sont grassement nourris, surtout la catégorie de ceux qui font des promenades avec Mathieu Menghini dans les musées de bobos.
À Lausanne, des repas chauds et complets sont distribués gratuitement chaque soir, 365 jours par an. Ils sont accompagnés de la distribution gratuite des invendus des boulangeries, et d'autres nourritures (salades complètes, etc.), pour d'autres repas à satiété, jusqu'au prochain repas cuisiné du soir. La totalité des magasins Migros, Coop, participent journalièrement à ces dons.
Les mendiants qui harcèlent les passants sont non seulement nourris avec des marchandises de qualité, que les boulangeries pourraient solder et vendre à prix réduit en fin de journée, mais la ville leurs offre également des infrastructures, des services (cuisine, nettoyage, intendance, électricité, chauffage, blanchisserie, équipements, etc.) financés par les contribuables, pour ne rien dire des logement de nuit, même de chambres, de studios bâtis récemment exclusivement pour les SDF, dans un immense immeuble.

2) Le deuxième exemple cité par Mathieu Menghini, historien et praticien de l'action culturelle, est l'accompagnement d'un exilé dans un lieu lausannois où il n'a pas prêté attention au fait que le cadre était excluant. En effet, l'"exilé" lui a fait remarquer que "je suis le seul Noir ici".
Le praticien de l'action culturelle a conclu qu'il fallait "désanctuariser" les institutions culturelles.

Et c'est vrai, serait-il possible, en 2022, en Suisse, qu'il subsiste encore des lieux culturels où il n'y aurait que des Blancs?
Mais pour qui ces Blancs se prennent-ils? On dirait qu'ils se croient chez eux partout!  Décidément,  nous avons besoin de lieux culturels en dehors des sphères "mainstream"!

Résumé et commentaire: Albert Coroz

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P.S.: Eric Zemmour se demande également comment il serait possible de rendre au peuple la culture que la guerre culturelle lui a arrachée, guerre que la gauche mène contre sa propre civilisation depuis 70 ans. Il préconise de dépolitiser la culture, et pour cela de supprimer les subventions dans ce domaine.

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