Des journalistes romands rendent la virilité responsable de la criminalité en Occident

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Cenator:  Nous apprenons régulièrement, parmi des nouvelles largement diffusées par nos médias, des résultats de recherches qui sont très souvent biaisés par des méthodes bien connues dans les études en sciences sociales.

Il suffit d’une simplification des paramètres, de prémisses mêlées de sophismes, pour arriver à une distorsion des résultats dans le sens voulu. Exemples:

Baisse de la criminalité en Suisse:

Nous venons de recevoir les résultats des statistiques de 2020 concernant les délits pénaux en Suisse. Une certaine presse et RTS.info relèvent sans grandes nuances une baisse de la criminalité en Suisse en faisant la moyenne entre la baisse des cambriolages due au confinement et l’augmentation de 300% des violences.

Baisse de la natalité en Occident:

Récemment, nous avons appris que les Occidentaux ont fait moins d’enfants durant le confinement, qui aurait un effet négatif sur la libido.
Ici aussi, nous avons à faire à un syllogisme gauchiste.

Depuis le début de la pandémie, la diffusion de l’idéologie néo-marxiste a été renforcée par le confinement, puisque par manque d’échanges sociaux, les gens étaient amenés à consommer davantage ce que régurgitent nos médias officiels.

Dans sa dernière vidéo, François Billot de Lochner évoque des arguments qui nous semblent bien plus pertinents pour expliquer la baisse de la natalité que ne le sont le Covid ou le confinement...

En résumé, la pensée dominante diffuse en flux continu que nous serions remplaçables par l’immigration actuelle, que l’avenir serait fait de familles recomposées, que des relations maritales à vie seraient devenues assez illusoires.
S’ajoute à cela la criminalisation de la masculinité, la décrédibilisation des rôles masculin et féminin, la féminisation de la société, les attaques contre les genres, la promotion d’une fluidité des genres fabriquée de toutes pièces, la banalisation de l’avortement, de la PMA, de la GPA, l’ingérence de l’État dans la liberté éducative des parents, la mort des liens intergénérationnels.

Nous ajouterons également le pessimisme alarmiste des Pastèques quant à l’avenir de la planète, l’hystérie climatique incontestable et omniprésente, accompagnée de taxes climatiques.
Peu de perspectives optimistes sont offertes aux jeunes (quand bien même il y en a tant) alors que les nouvelles désastreuses coulent à flot, ce pessimisme s’ajoute aux destructions d’emplois dues au confinement. La promotion de l’argent tombé du ciel pour financer un avenir plus juste et plus égalitaire ne semble pas convaincre suffisamment de gens pour mettre en route des bébés.

 

Biais de la criminalité: la virilité serait responsable de la criminalité en Occident

Le travail académique de Lucie Peytavin, «Le coût faramineux de la virilité », n’est autre qu’un ouvrage de militante totalement biaisé, qui procède là encore à une simplification des prémisses pour arriver au résultat souhaité, une interprétation idéologique de la réalité.

Si vous tapez dans Google search "la virilité a un coût", immédiatement une série d’articles sont mis en avant faisant la promotion du livre de Lucie Peytavin, « Le coût de la virilité... ».

La jonction des big  tech et des journalistes permet de faire croire à la population qu’il s’agit d’un travail de recherche, alors qu’il n’en est rien.

Dans l’œuvre de cette historienne déconstructionniste, l’homme a des comportements antisociaux qui ont des origines culturelles, sans qu’elle précise de quelle culture proviennent les personnes à l'origine des violences.

La réalité, indicible et inaudible, est pourtant que la société multiculturelle, voulue et imposée par la gauche, fait subir aux autochtones une violence croissante difficile à freiner dans son évolution.
Cette criminalité importée qui ravage notre société, est une conséquence de la politique migratoire qui n’a rien à voir avec l’homme blanc, encore moins avec sa virilité qui est déjà attaquée de tous bords. 


Par contre, le désir de rendre stérile, de pousser dans un déclin démographique cette population de Blancs, de les rendre coupables de leur couleur de peau, a tout à voir avec l’idéologie progressiste déconstructionniste des néo-marxistes.

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Le dernier Éclairage UW décortique les arguments féministes largement relayés par nos médias en Suisse romande concernant ce travail pseudo-scientifique d’une jeune historienne qui met en lien criminalité et virilité.
L’essai "Le coût de la virilité" de Lucile Peytavin calcule le prix des crimes commis majoritairement par les hommes, qui se monterait à 95 milliards d’euros en France.

L’éclairage UW note que cette façon de relever hors contexte que la criminalité est due essentiellement aux hommes, comme si chaque homme était susceptible de devenir criminel, afin de donner une image suspecte et négative de la masculinité en général, c’est très grave !

Nous savons que la criminalité varie selon la culture, l’ethnie, les sous-groupes d’immigrés, etc.

Face à ces accusations féministes, Uli Windisch relève que les hommes sont les victimes des inégalités les plus criantes, graves et meurtrières, dont les professionnels de la dénonciation des inégalités entre hommes et femmes ne parlent jamais, comme les métiers dangereux effectués par des hommes comme la sidérurgie, le travail dans les mines, la construction, l’asphaltage, les camionneurs, les constructeurs de tunnels, l’armée... 

À quand une étude sur le budget et les coûts faramineux qu’engendre la promotion de la femme ? De l’écriture inclusive aux panneaux de signalisation et aux coûts pour notre économie.
Que payons-nous comme rançon pour l’embauche de femmes incapables, pistonnées ou choisies sur une base idéologique ?
Combien coûtent des décisions comme la nomination à la présidence du conseil d’administration PostCom de Géraldine Savary, qui n’a aucune formation ou expérience dans ce domaine, ou celle de Doris Leuthard au conseil d’administration de la Coop, venant en supplément à sa rente fédérale ?

L’approche unidimensionnelle et victimaire de tellement de féministes de nos jours, totalement récupérées par le marxisme, ouvre la porte à un programme infini des revendications.
Ce féminisme veut voir la femme comme opprimée par l’homme, mais pouvant être libérée grâce à la lutte contre le genre viril. (Entendons-nous : les féministes n’ont pas de griefs contre les hommes de la « diversité ».)

UW relève aussi que l’écologie instrumentalisée par l’extrême gauche a pour but de transformer la société.
L’instrumentalisation des idéaux égalitaires, des genres, de la nature, tout vise à un renversement total et totalitaire de la société.

Tous ces délires, comme l'idéal d'une proportion égalitaire dames/messieurs dans tous les postes dirigeants des entreprises sont si énormes qu’on aurait envie d’en rire, si ce n’était pas notre avenir qui était en jeu et s’ils n’avaient pas pour but de transformer notre pays en un système socialo-communiste.

Toute la bien-pensance stipendiée par les contribuables vit de la lutte contre un racisme systémique imaginaire, une extinction imaginaire de la nature, pour la défense de l’islam... bref, tout ce qui peut servir à la convergence des luttes. Le peuple finance tout ce cinéma en entretenant sa parasitocratie.
Les nouveaux ségrégationnismes instaurés par la gauche divisent la société par couleur de peau, par genre, par ethnie, par culture, pour instaurer une nouvelle lutte des classes selon le modèle marxiste.

 

UW évoque dans son éclairage la crise de la recherche causée par le militantisme, qui a pris le dessus dans certains secteurs de l’université. La liste des sujets les plus fous, des pseudo-recherches qui n’ont plus rien à voir avec la recherche, mais relèvent de la pure idéologie.

Beaucoup de jeunes sortent des universités avec des diplômes spécialisés dans des banches idéologiques, sans aucune expérience de vie, mais croyant avoir tout appris, sont survalorisés par les médias, continuent leur vie de militants dans des associations, puis obtiennent des mandats politiques qui leur permettent de vivre très agréablement et de faire carrière.
D’autres vont faire des carrières académiques, infestant à leur tour les générations à venir de l’idéologie gauchiste, leur enseignant à croire au lieu d’apprendre et de réfléchir. A l’heure où un socialiste du même tonneau réclame que toute référence religieuse soit ôtée de la Constitution helvétique, ces nouvelles croyances élevées en religions, comme le féminisme ou climatisme, envahissent nos lois, nos facultés et dominent nos médias, bien qu’il s’agisse d’idéologies dérivées du marxisme.

Par la suite, les spécialistes de ces créneaux idéologiques seront auteurs d'études les plus cinglées, comme ici établir un lien global totalement insensé entre criminalité et virilité... sorte de démence reprise sans nuance par des médias tout heureux de s'en repaître pour faire un buzz.
Et tellement peu d'interventions viennent relever l'absurdité totale de telles parallèles.

L’éclairage UW relève que nos médias font la loi, en dépit du fait qu’ils ne sont également que des minorités, mais les minorités les plus puissantes, car ce sont eux qui mettent en scène les autres minorités.

 

C’est ainsi que nous avons Lisa Mazzone, Léonore Porchet et bien d’autres politiciens d’extrême gauche, qui ont passé des bancs de l’Université au militantisme, puis au Parlement, font des carrières fulgurantes grâce aux médias, tout en n’ayant rien d’autre comme bagage que l’idéologie de gauche. Grâce à leur position dominante, nos médias parviennent à faire croire que ce sont des personnes réellement influentes, jusqu’à ce qu’elles le deviennent. Cela se passe également avec les soi-disant phénomènes de société, comme les hystéries féministe, climatiste, LGBT, basées sur des problèmes artificiellement créés et implantés dans l’esprit de la population.

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Et voici la causalité  réelle:

-Immigration et délinquance : 10 preuves

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Et celle dont nos médias ne cessent de parler:

Comment devenir Écrivaine & Historienne (Lucile Peytavin)

Cette jeune fille n’a rien fait d’autre de sa vie que le militantisme et les études et sa subite célébrité lui laisse croire qu’elle est quelqu’un d’important, que son travail est scientifique.
Elle n’a aucune connaissance de la vie, aucune maturité ou autonomie de pensée et est incapable d’avoir du recul sur elle-même.

Nos parlements cantonaux et le Parlement fédéral comptent trop de ces jeunes personnes hautement nuisibles, au cerveau lessivé et à l’égo bouffi, trop de décervelé.e.s qui ont reçu une publicité, une promotion démesurée de la part des médias, et qui seraient seulement capables de mener notre civilisation à l’abîme.

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Lucile Peytavin :  «C’est l’éducation différentiée donnée aux enfants qui prépare ces comportements».

 «Si on apprenait aux garçons comme aux filles l’empathie, les comportements humanistes, qu’on cessait d’ériger la force physique et mentale en valeur, etc., bref qu’on éduquait les deux sexes de la même façon, tout en serait changé ».

« Les valeurs viriles sont inculquées dès le plus jeune âge. On a même montré que les mères allaitaient différemment les bébés garçons et les bébés filles ».

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Affichette du Courrier du 22.03.2021 :
Société - Le coût faramineux de la virilité

Extraits de l’article : Égalité - La virilité a un coût

Les comportements virils coûtent cher à nos sociétés, pointe une historienne. Pour y remédier, elle invite à éduquer les garçons comme les filles. [...] Dans Le Coût de la virilité (Ed. Anne Carrière, 2021), Lucile Peytavin s'étonne du peu d'intérêt accordé à cette question [...]

Les racines éducatives de la violence

[...]

Bien que l'objectif de son essai soit d'abord de déconstruire les mécanismes qui placent les hommes en tête des infractions, Lucie Peytavin a été amplement accusée d'avoir écrit un livre "contre les hommes".

Elle clarifie: "Ceux-ci ne sont pas naturellement violents. Ce que je vise, c'est la virilité et l'éducation." [...]

https://lecourrier.ch/2021/03/21/la-virilite-a-un-cout/ (article sous abonnement)

***

La RTS a fait de ce livre son « à la une » pour la Journée de la femme.

Voici d’autres extraits du même article pour illustrer la démarche de cette marxiste woke militante qui est vendue aux lecteurs de la francophonie comme une historienne :

RTS info: 9 mars 2021 - "Le coût de la virilité", près de 100 milliards d'euros par an en France

[...] « L’impact du modèle néolibéral qui broie les individus n’est pas à négliger mais, comme le note notre historienne, « les femmes subissent elles aussi des violences économiques, très nombreuses.» [...]

[...] « Car ces violences systémiques touchent tout le monde. « Les femmes, les personnes homosexuelles ou trans qui ne répondent pas aux injonctions de la virilité. » [...]

article complet: https://www.rts.ch/info/monde/12032463-le-cout-de-la-virilite-pres-de-100-milliards-deuros-par-an-en-france.html

 

 

5 commentaires

  1. Posté par Miranda le

    J’ai l’impression que votre article est lui-même tendancieux…

  2. Posté par Vince le

    Un “livre” qui accuse tous les hommes de leur virilité, alors qu’il s’agit du comportement et du coût de 0.1% de la population….
    (En France, 65’000 detenus en 2020, pour 67 Millions d’habitants)

  3. Posté par Christian Hofer le

    Pauvre fille qui nie les spécificités biologiques et psychiques des garçons et des filles.

    Elle est en train de féminiser les hommes blancs alors que si ceux-ci n’avaient pas été lors du Réveillon en Allemagne, les femmes harcelées sexuellement par les migrants n’auraient eu aucune protecteur.

    Et inutile de montrer le nombre de vidéos où les femmes blanches, dans la sécurité, ne servent à rien face à la violence des migrants. Elles s’en remettent à leurs collègues masculins lors d’interventions.

  4. Posté par Yolande C.H. le

    Lucile Peytavin «Si on apprenait aux garçons comme aux filles l’empathie, les comportements humanistes, qu’on cessait d’ériger la force physique et mentale en valeur, etc., bref qu’on éduquait les deux sexes de la même façon, tout en serait changé ».

    La virilité (force physique et mentale) a du bon car ce sont en majorité des hommes qui effectuent les travaux physiquement les plus pénibles et/ou dangereux. On en a toujours besoin et ce n’est pas la gent féminine qui en assure la relève.

    Marre de ces plumitifs et plumitives planqués/planquées devant leur écran ou déployant dans les manifestations leur slogan le poing levé !

  5. Posté par antoine le

    Que voilà un travail INUTILE !
    ‘Le travail académique de Lucie Peytavin, «Le coût faramineux de la virilité », n’est autre qu’un ouvrage de militante totalement biaisé, qui procède là encore à une simplification des prémisses pour arriver au résultat souhaité, une interprétation idéologique de la réalité.”
    Lorsqu’on veut à tout prix obtenir LE résultat escompté, on est prêt à tordre le cou de la vraie réalité !
    Ce genre d’ouvrage devrait être censuré et interdit au nom de la Vérité !
    ”augmentation de 300% des violences”
    Combien d’attaques au couteau de la part de déséquilibrés ? (spécialité muzz et/ou kosovare)
    Combien d’attaque à l’acide ? (spécialité afghane)
    Combien d’attaque raciste anti-Blancs ?
    Combien d’attaques antisémites ?
    Combien d’agressions et de vols à la tire ?
    etc …

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