Leçon pour bien accepter le voile intégral

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La déléguée aux médias du Centre islam et société se surpasse: pas de critique du sinistre déguisement, défense de la piété textile et révélation d’une coiffe pire que le niqab.

Pour Mallory Schneuwly Purdie, formatrice en chef du Centre suisse islam et société (CSIS, censé participer à l’intégration des musulmans), les partisans de l’interdiction n’ont rien compris. Si la lucidité leur venait, ils feraient comme elle: ils s’abstiendraient de LA MOINDRE CRITIQUE de ce sépulcral équipage. Son discours est même plus fort que celui des musulmans prosélytes. Eux se font un devoir de préciser qu’ils « ne sont pas pour »… avant de dire tout le mal qu’ils pensent de l’interdiction. Elle ne s’en donne même pas la peine!

Elle a droit à une longue interview du Temps, et pas à une banale tribune. Et je me demande une fois de plus comment les journalistes n’ont pas encore compris que les membres du CSIS sont des propagandistes des  «signes visibles» de l’islam et pas des experts fins et francs du sujet. Voyons…Même les pays les plus féroces envers les femmes ne méritent pas l’opprobre de la sociologue. «En Afghanistan, dans certaines régions pakistanaises ou au Moyen-Orient, le voile intégral est UNE COUTUME vestimentaire.» 

En Occident, en France ou en Belgique, c’est différent: «Il ne faut pas voir UNIQUEMENT le port du voile intégral comme un refus de la société occidentale. Dans certains milieux salafistes, l’Occident est perçu comme déviant, corrompu, trop axé sur le sexe ou la chair, c’est alors un choix conscient de se couvrir pour PRIVILÉGIER L’ÊTRE SUR LE PARAÎTRE. L’enveloppe physique disparaît au profit de la piété.»  Comme c’est beau!

Mais pourquoi les hommes musulmans ne privilégient-ils pas leur être en dissimulant leur corps et leur tête sous des vêtements ?

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Ces femmes montrent aux autres musulmanes «que leur piété est plus pure; qu’elles, elles respectent vraiment les commandements de Dieu; qu’elles préparent leur vie future au paradis en se couvrant, en se brimant ici dans cette vie terrestre pour atteindre le paradis où elles auront les fleurs de miel».  Quand Mallory se fait poète pour défendre l’indéfendable.

Et ce n’est pas tout, ces femmes sont presque des modèles. Elles veulent un homme aussi pieux qu’elles. «Le port du voile intégral est donc un signal très fort à la communauté musulmane elle-même. Et on l’oublie complètement lorsque l’on parle du voile intégral en Europe.» Disons qu’on n’a pas très envie de s’en souvenir. Ça nous rappelle trop que ce genre de vêtement est un signe immanquable de radicalisme. Ce qu’elle reconnaît par l’allusion à un utile repoussoir: «Les femmes que j’ai rencontrées ici qui portaient le niqab ou le sitar gravitaient toutes autour du Conseil central islamique suisse.» (Celui de Blancho donc).

Le sitar? Où l’on découvre (moi en tout cas) une nouvelle inspiration des grands designers musulmans née de la terreur du corps féminin : «Le niqab laisse paraître les yeux, tandis que, pour le sitar, s’ajoute un voile plus fin qui recouvre l’entier du visage, y compris les yeuxLes mots me manquent… A elle aussi.

Donc, pas de radicalisme en vue, juste une respectable piété: Elles «sont résolument occidentales et inscrivent leur piété dans des formes fondamentalistes.» Des formes qu’elle juge inutile de blâmer, même un tout petit peu.

L’étroitesse de son champ de vision lui épargne ce constat: le fondamentalisme, le radicalisme, le sexisme, l’obscurantisme et hélas le terrorisme liés à l’islam hantent nos sociétés et s’étendent sur le monde musulman.

En revanche, question christianisme, la sociologue ne nous épargne pas cette billevesée: «Le christianisme dictait toutes les normes, yc. vestimentaires.» Un exemple de vêtement chrétien?

Le journaliste du Temps suggère que «le vrai débat» aurait peut-être dû porter sur le voile, par exemple celui des élèves. Il rêve! MSP lui fait croire qu’elle craint l’exclusion de ces filles (car il est évident pour elle que ces aimables familles refuseraient de respecter la loi). Sauf qu’elle défend ailleurs le droit des écolières de manifester leurs convictions religieuses, «y compris dans les institutions étatiques». Et y compris par le port du burkini.

En 2021, des femmes musulmanes en nombre croissant dissimulent leur corps, leurs cheveux, leurs oreilles et leur cou, mais tout a quand même changé: «… aujourd’hui, ce n’est pas un retour au voile auquel on assiste. C’est un nouveau voile. Un voile urbain, un voile jeune qui est youtubé. C’est aussi un accessoire de leur féminité et de leur islamité.» Surtout de leur islamité, comme le montrent les significations «plurielles» données par MSP: «un signe de spiritualité » ou d’obéissance au «commandement de Dieu».

Plus fort encore: «Pour quelques-unes, c’est carrément un signe féministe: «Je décide de me réapproprier mon corps, je laisse entrevoir ce que je veux.»

Celles qui s’opposent au naufrage de l’humanité que représentent ces déguisements sont des «féministes occidentales». Autant dire des femmes qui par essence n’ont rien compris à la merveilleuse créativité textile du pieux monde musulman.

source: https://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2021/01/27/lecon-pour-bien-accepter-le-voile-integral-312426.html

3 commentaires

  1. Posté par monde-tombé-sur-la-tête le

    Qu’elle rentrent chez elles pour pratiquer leur purete, nous on est chez nous.

  2. Posté par GREG BAUMGARTNER le

    La gauche en Suisse .. c est plus méchant qu un serpent venimeux …

  3. Posté par Chris le

    Disons que les traditions, vœux, désirs, « obligations » de la « communauté musulmane dans MON pays qui n’a AUCUN héritage culturel, culturel musulman, je m’en fous totalement. La seule relation que MON pays a eu avec le musulmans avant une immigration très récente, ce sont les pillages, razzias, incendiés criminels et très certainement les viols et les meurtres (de St Maurice, jusqu’à Coire):

    Attestés dès 890 environ dans la partie orientale de la Provence, ainsi que dans les Alpes ligures et piémontaises, ils apparurent en Valais dans les années 920 et une décennie plus tard en Rhétie. Chroniques et annales rapportent que des pèlerins se rendant à Rome étaient régulièrement attaqués dans les cols alpins par moments contrôlés par les Sarrasins. Leurs raids atteignirent leur paroxysme en Suisse avec le pillage de l’abbaye de Saint-Maurice en 940 et l’attaque menée, peut-être la même année, contre le siège épiscopal à Coire. Les moines de Disentis, dont le couvent fut partiellement détruit, se réfugièrent à Zurich. Une inscription atteste la destruction de l’église de l’hospice du Grand-Saint-Bernard à Bourg-Saint-Pierre. Les dégâts provoqués dans le diocèse de Coire attirèrent encore l’attention de l’empereur Otton Ier en 972. Après 950, les mentions d’attaques deviennent plus rares; il semble que les Sarrasins recoururent dès lors à des formes plus subtiles d’extorsion de tribut et de rançonnement. Ils furent chassés de Fraxinetum (972/973) et de leurs refuges alpins après avoir capturé l’abbé de Cluny, Maïeul, près d’Orsières durant l’été 972; celui-ci dut payer 1000 livres d’argent pour recouvrer la liberté. Le récit de cette dernière agression datable, dû au chroniqueur Raoul Glaber, témoigne du respect des Sarrasins pour l’abbé et sa bible de voyage. Il constitue ainsi la première évocation des musulmans en Occident, qui n’est pas déformée par la polémique. A ce jour, les archéologues ne peuvent attester l’existence d’habitations ou de refuges sarrasins dans les Alpes suisses. Quant aux linguistes, ils ne peuvent accréditer l’étymologie arabe, régulièrement postulée, de quelques noms de lieux et de sommets valaisans.

    https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/008723/2012-01-11/

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