Plus de 500 chrétiens ont été tués en Ethiopie, dans la région d’Oromia (qui s’étend de l’est au sud-ouest du pays), avance un rapport d’une organisation chrétienne britannique, Barnabas Fund.
C’est un chiffre glaçant. Plus de 500 chrétiens auraient été massacrés lors d’attaques ciblées en Éthiopie dans la région d’Oromia, qui s’étend de l’est au sud-ouest du pays, depuis la fin du mois de juin. Ce chiffre est issu d’un rapport réalisé par l’organisation chrétienne britannique Barnabas Fund qui se fonde sur la compilation de différents articles de presse éthiopiens dont celui du journalise Belay Manyaye qui se concentre sur les zones qu’il a personnellement visitées.
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Selon un archevêque orthodoxe, la dernière série de violences en Ethiopie, avec un total de 239 morts et plus de 300 blessés, n'est pas le résultat de tensions ethniques mais d'attaques ciblées contre les chrétiens. Il s'agissait d'une action coordonnée dans laquelle l'identité ethnique n'avait servi que de "camouflage", a déclaré l'archevêque Abune Henok, dont le diocèse est situé dans la zone de l'arsenic occidental de l'Etat régional d'Oromia, selon le portail d'information éthiopien borkena.com (dimanche). Apparemment, l'intolérance des islamistes envers les fidèles de l'Église orthodoxe orientale Tewahedo est le motif du massacre.
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Avant même que la nouvelle de l'assassinat de Hundessa ne soit connue, des groupes d'hommes masqués ont lancé des attaques brutales contre les paroissiens de la région vers 4 heures du matin le lendemain, a rapporté l'archevêque Henok. Il a lui-même supposé que l'action avait été planifiée auparavant, même si le public n'était pas au courant du meurtre à ce moment-là. Lors des émeutes des jours suivants, début juillet, 19 personnes, toutes chrétiennes orthodoxes, ont été cruellement tuées dans sa province d'Arsi - certaines d'entre elles ont été mises en pièces, lapidées ou battues à mort.
Selon l'archevêque, 3.362 chrétiens orthodoxes ont été déplacés pendant les attaques, qui ont duré plusieurs jours, et ont cherché refuge dans des églises. Cependant, des églises telles que l'église du Saint-Rédempteur à Kokosa ont été détruites avec tout l'inventaire et brûlées.
493 maisons, 934 magasins, plusieurs cliniques, quatre écoles et 72 voitures, qui, selon Henok, appartenaient tous à des fidèles de l'Église orthodoxe, ont été détruits, des mesures spéciales étant prises à l'encontre des personnes connues pour leurs services sociaux dans l'église.
Les violences anti chrétiennes ont été déclenchées le 29 juin par l’assassinat du chanteur Hachalu Hundessa, porte-voix des Oromo. Il dénonçait entre autre le manque de liberté en Ethiopie.
Si le lien entre ces deux événements n’est pas clair, il serait un prétexte selon certains fidèles de l’église orthodoxe éthiopienne. « Je pense que sa mort a été pris comme un prétexte pour lancer ces attaques planifiées, car elles ont commencé avant même que nous entendions parler de son décès », explique Monseigneur Henok, archevêque éthiopien orthodoxe du diocèse d’Arsi. 19 chrétiens orthodoxes ont été massacrés sauvagement dans 11 régions de la province d’Arsi. 934 entreprises ont été détruites dont des cliniques et 4 écoles. 493 résidences et l’église Saint-Sauveur de Kokosa ont été incendiées.
A Bale Agarfa, Ashalew Ababu a eu les yeux arrachés et sa dépouille a été laissé pourrir en plein air jusqu’à ce qu’elle ait été dévorée en grande partie par des animaux.
A Gedeb Assasa, un couple de personnes âgées a été battu à mort dans leur maison avant d’être traîné dans les rues.
A Derra, un habitant raconte que les assassins jouaient avec les corps des chrétiens tués « dansant et chantant, portant les bouts de corps hachés de ceux qu’ils avaient abattu. »
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Et l’imposteur Bergolio, il rêve de lécher les doigts de pieds sanguinolants des cadavres chrétiens ?
https://lesobservateurs.ch/2020/11/24/le-pape-francois-la-migration-nest-pas-une-menace-pour-le-christianisme-rejeter-un-migrant-cest-deformer-le-christianisme/#comment-325926