RTS – Le mouvement conspirationniste d’extrême droite QAnon

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RTS - Forum du 16.10.2020: Le mouvement conspirationniste d’extrême droite QAnon présenté par Pascal Wagner-Egger, professeur en psychologie sociale à l’Université de Fribourg, spécialiste des théories du complot

lien vers l'interview : https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/la-nebuleuse-conspirationniste-qanon-a-des-sympathisants-en-suisse--interview-de-pascal-wagner-egger?id=11664592

RTS: La nébuleuse conspirationniste QAnon a des sympathisants en Suisse

Résumé: QAnon est une organisation complotiste d'extrême droite et pro-Trump, qui défend les conspirationnistes.
QAnon touche la Suisse, on en trouve chez nous. Par mimétisme, les Suisses se mettent à y croire. Les adeptes affirment que le monde est gouverné par une secte pédo-sataniste.

La RTS interviewe une jeune femme à la voix de petite fille, qui s'exprime avec peine, mélange les mesures anti-Covid et l'État profond et un peu de tout. Et voilà, un petit tour de passe-passe et un phénomène mondial comme QAnon est expliqué aux auditeurs, servi à la sauce RTS!

Les anti-vaccin, anti-système, anti-5G, Jean-Luc Addor, les anti-application Covid et les gilets jaunes et le nébuleux QAnon, tous adhèrent aux théories complotistes par pur mimétisme.

Remarquons que jamais la RTS n'a parlé de pur mimétisme à propos des manifestations BLM, de #Me too, Balance ton porc, des manifestations climato-hystériques, de la mode Vegan, d'Extinction Rebellion, des Anonymous Voiceless, de toute la cancel culture, et de toute la mode LGBT, alors que tous ces phénomènes de déconstruction sont importés en Suisse par MIMÉTISME!

En ce qui concerne les complotistes suisses, FedPol les a dans son radar.

Toute la police européenne est très vigilante, car tout cela est lié à l'extrême droite. Les spécialistes restent également très vigilants.

QAnon et les Illuminati, c'est un peu du pareil au même.

Le profil type de ces complotistes: anti-système, surtout d'extrême droite, mais aussi d'extrême gauche, des anti-systèmes comme les Gilets jaunes.

Qui sont les adeptes? Des gens désoccupés, des personnes à l'AI: ils ont du temps pour voir sur internet d'autres sources que la presse officielle.

Est-ce qu'il y a un réel danger avec ces complotistes que Fedpol surveille?

Le spécialiste pense que les complotistes sont comme les Gilets jaunes, c'est-à-dire un mouvement violent (donc dangereux). On ne sait pas si c'est l'extrême droite ou l'extrême gauche qui était violente mais ces gens qui doutent et accusent l’État vont privilégier la violence, il y a un risque de violence !

Il a tout compris, ce professeur !

***

Les auditeurs de la RTS ont droit depuis quatre ans au feuilleton de l'"impeachment" imminent de Donald Trump,  à l'affaire du complot entre Trump et la Russie, ses frasques imaginaires avec une prostituée, des viols et harcèlements sexuels imaginaires, de la fraude fiscale fictive, Trump le sexiste sans preuves, Trump qui ne sait pas gérer la pandémie, etc., et finalement, voici Trump le complotiste, qui pense comme Q, ou l'inverse, ce qui revient au même...

La RTS a diffusé durant ces dernières années des semaines d'émissions sur le complotisme, avec des interviews des professeurs spécialistes des complots, puis organisé et rediffusé x émissions, pointant les complotistes d’extrême droite.

La RTS lie également le terme de complot avec l’extrême droite
(l'équation: l'extrême droite = les racistes = ceux qui sont contre l'invasion musulmane de l'Occident = les racistes suprémacistes blancs = les complotistes).

Les reportages de spécialistes et de professeurs d'université se succèdent pour justifier la cancel culture à cause du passé honteux de l'homme Blanc.

Par ailleurs, la RTS a enseigné par le biais de ses spécialistes que les émeutes de BLM qui ont suivi la mort de Floyd étaient dues aux graves problèmes de racisme anti-Noirs, que Trump les a aggravés, exacerbés, que peu de choses ont changé depuis la ségrégation, que l'oppression des Noirs aux USA est insupportable, désespérante; les émeutiers ont agi par la révolte faute d'autre choix.

Par contre, nous n'avons jamais entendu à la RTS ne serait-ce qu'une allusion au taux de criminalité des Noirs aux USA.

Nous n'avons jamais entendu un mot sur les destructions et les exactions horribles commises dans des villes américaines par les BLM et les Antifa, organisations criminelles et d'extrême gauche.

Nous n'avons jamais entendu parler des documents déclassifiés qui blanchissent totalement Trump et accusent Hunter Biden, le fils du futur président des USA, élu par anticipation par la RTS.

Ni du scandale que représente la censure systématique par Facebook et Twitter sur la publication des documents déclassifiés liés à Clinton/Obama/Biden.

Ni du fait que le contenu du portable "privé" de Hillary Clinton est également en train d'être déclassifié et que des éléments très compromettants risquent réellement de conduire toute cette bande de Démocrates derrière les barreaux.

Nous n'avons jamais entendu parler non plus des liens entre le Lolita-Express d'Epstein et les Clinton, ni des cadavres gênants, des assassinats non élucidés qui sont liés aux affaires des Clinton.

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Et voici l’excellente analyse de Stéphan Montabert: Quand les médias romands nous parlent de Q du  4 août 2020

Fin juillet, le grand public romand a découvert l'existence de Q par un barrage médiatique tout azimut. La plupart des rédactions se contentèrent de recopier un article directement fourni par l'AFP, mais d'autres ajoutèrent leur grain de sel.

Sur l'intervalle de quelques jours, tous les médias romands (20 minutes, Le Matin, la Tribune de Genève, 24 heures, la RTS...) ont évoqué Q et le mouvement QAnon. La concentration des médias dans des groupes favorise ce genre de pratique ; pourtant, certains articles sont signés, prouvant l'implication des rédactions dans le traitement du sujet, et on comptera dans le lot l'information officielle issue des médias payés par la redevance obligatoire.

Comme d'habitude, nos médias romands ont une guerre de retard. Il est trop tard pour stopper le mouvement QAnon. Vous savez qu'un mouvement est devenu mainstream quand on peut trouver des t-shirt à son effigie jusque sur Amazon.

Un Breadcrumb de Q.

Néanmoins, cette synchronisation est étonnante. Rien ne la justifie dans l'actualité. La seule évocation précédente de Q sous nos latitudes est liée à la volonté de Twitter de bannir des milliers de comptes associés à la mouvance quelques jours plus tôt - mais il s'agit d'un non-événement pour le grand public.

Tous ces articles, enfin, on la même construction: le mouvement QAnon est une théorie du complot d'extrême-droite, pro-Trump, et il ne faut absolument pas croire ce qui s'y raconte. La politique américaine et internationale est-elle dominée par une super-classe mondialiste et probablement pédophile? Non, puisqu'on vous le dit. Plus important encore, il est essentiel ne pas chercher à en savoir plus...

...Et ce sera de toute façon difficile.

Que sont Q et QAnon?

Pour l'acte d'accusation, on pourra aisément se reporter à l'un des liens fournis plus haut dans cet article, qui disent tous peu ou prou la même chose. Mais pour l'internaute décidé à se faire sa propre idée, il sera difficile d'en savoir plus.

En effet, toutes recherche sur Google visant à trouver des informations de première main sur QAnon, comme les fameux "fragments" publiés par Q, ne renvoient qu'à des articles d'opinion ou des coupures de presse dénonçant le mouvement. Il est tout simplement impossible d'accéder aux informations fournies par QAnon à travers Google.

Quand Google trafique ses résultats pour vous empêcher d'accéder à l'information, vous pouvez être sûr de tenir un vrai sujet.

Heureusement, pour l'instant encore, d'autres moteurs existent et permettent d'accéder à des informations non tronquées. Revenons-en donc à notre mouvement Q... Pour une approche plus factuelle du sujet, on peut se tourner vers le blog American Thinker qui publia en début d'année une présentation claire du phénomène.

Q apparut la première fois en Octobre 2017 sur un forum anonyme appelé 4chan, postant des messages impliquant un accès à des informations secrètes quant à des informations à venir. Plus de 3'000 messages plus tard, Q a brossé un portrait dérangeant et aux multiples facettes d'un syndicat du crime global qui opère en toute impunité. Les suiveurs de Q au sein de la communauté QAnon analysent soigneusement les moindres détails de chaque message, qui sont consultables ici et ici.

Les médias mainstream ont publié des centaines d'articles attaquant Q et le dénonçant comme une théorie du complot d'extrême-droite, en particulier dès lors que le Président Trump sembla donner des indices d'une connivence avec lui. Lors d'un rallye en Caroline du Nord en 2019, Trump prit soin d'attirer l'attention du public vers un bébé dont la grenouillère arborait un Q majuscule.

Dans les dernières semaines, le tempo de mise en avant de Q par Trump s'est accéléré, le Président allant jusqu'à retweeter des followers de Q jusqu'à vingt fois en une journée. Trump a mis en avant des adeptes de Q dans ses publicités et a employé une des phrases signatures de Q ("Ces gens sont dingues") dans l'un de ses meetings.

Q a fait remarquer que les médias n'ont jamais pris la peine de poser à Trump la question évidente: "Que pensez-vous de Q?" Pour les partisans de Q, la raison pour laquelle cette question n'est jamais posée est évidente. Ils ont peur de la réponse.

Dans l'intervalle, l'influence de Q continue de s'étendre. Des manifestants à Hong-Kong, en Iran, en France, ont arboré des symboles Q et scandé des citations de Q. Les révélations de Q unifient les gens qui veulent la liberté partout dans le monde.

Si vous n'êtes pas familier de Q ou que vous ne le connaissez qu'à travers les attaques perpétrées contre lui dans les médias, j'aimerais fournir une brève introduction à ce phénomène extraordinaire. J'ai suivi Q depuis son premier message, et j'ai été de plus en plus impressionné par la précision, l'ampleur et la profondeur de ses communications. Les sympathisants de Q ont découvert longtemps avant les autres la détente avec la Corée du Nord, le dégonflement des mollahs d'Iran, et l'implication de l'Ukraine comme foyer de corruption pour la classe politique américaine. Ils en savaient beaucoup sur les activités de Jeffrey Epstein avant que celles-ci ne soient connues du grand public et prévoient des révélations encore plus choquantes. Comme Q se plaît à l'affirmer, "Le futur prouve le passé". Alors que les prédiction de Q se vérifient, elles donnent rétroactivement une crédibilité à l'entier de l'édifice.

Les partisans de Q pensent que Q est une opération de renseignement militaire, la première de son espèce, dont le but est de fournir au public des informations secrètes. Beaucoup pensent que l'équipe Q a été fondée par l'Amiral Michael Rogers, précédent directeur de la NSA et ancien commandant de l'unité de Cyber-Commandement des États-Unis. Certains soupçonnent Dan Scavino, Directeur des Médias Sociaux de la Maison-Blanche, de faire partie de l'opération, la grande tenue des écrits de Q reflétant une expertise en communication.

Q est une nouvelle arme dans la guerre de l'information, contournant les médias hostiles et le gouvernement corrompu pour communiquer directement avec le public. Q est en quelque sorte le pendant du flux Twitter de Trump. Alors que Trump communique brusquement et directement, Q est cryptique, détourné et subtil, n'offrant que quelques indices qui réclament une recherche et une mise en perspective.

Voilà comment les choses fonctionnent. Q publie des messages (également connus sous le nom de "largage" ("drop") ou de "miette" ("crumb")) sur un forum anonyme en ligne, messages qui sont ensuite discutés, analysés et critiqués par les habitués du forum. (Le forum en question a changé plusieurs fois au cours du temps à cause d'attaques massives). Des centaines de comptes des médias sociaux diffusent ensuite les derniers posts de Q à un public intéressé qui partage ensuite ses recherches, analyses, et interprétations quant à ces nouvelles informations. (...)

Q est donc la source des messages - identifiée parce que, même anonymes, certains forums identifient les messages postés d'une même origine avec une clef unique. QAnon est le nom donné à la communauté d'individus qui prêtent attention à ces messages.

Les deux doivent être distingués. Q est un individu (ou un petit groupe d'individus) parfaitement anonyme et lâchant des informations cryptiques sur Internet, que chacun peut décider de croire ou de ne pas croire. QAnon est une masse immense d'individus, chacun avec ses croyances, ses opinions et ses préjugés, interprétant les énigmatiques messages de bien des manières.

La distinction permet de comprendre la facilité avec laquelle les médias défaussent Q pour mieux se concentrer sur QAnon et tenter ainsi de les couler tous les deux. Avec assez d'opiniâtreté, on pourra trouver dans n'importe quelle communauté humaine un ramassis de bêtises, d'exagérations, de déclarations à l'emporte-pièce, d'antisémitisme ou de folie. Les journalistes n'hésitent donc pas à mettre en exergue les croyances les plus délirantes de certains membres de QAnon pour en faire des symboles de l'absurdité, et de l'extrémisme, de Q dans son ensemble.

Cette technique du grand-n'importe-quoi étendu à une communauté est aussi pratiquée par certains auteurs prétendant écrire sur le phénomène Q. Qu'il s'agisse de leurs propres délires ou d'une volonté de décrédibiliser le tout, ils saupoudrent allègrement leurs analyses d'influence extraterrestre et de clonage humain... Ce qui est tout de même un comble pour un processus visant à faire réfléchir l'auditeur par lui-même.

En effet, Q est délibérément cryptique et anonyme. Il n'a aucune posture d'autorité, ne peut se prévaloir d'aucun titre, n'a aucune existence officielle. Q n'existe que par ses messages. Et la seule façon de comprendre quoi que ce soit est de les mettre en perspective et de procéder à ses propres recherches.

Beaucoup de gens détestent Q, y compris des partisans de Trump, mais il faut reconnaître que ses méthodes visent plutôt à élever le débat dans un univers médiatique où le prêt-à-penser est devenu la seule norme.

L'État profond et la pédophilie institutionnelle

Q étant humain, il n'est ni omniscient, ni infaillible.

Et Q n'est pas pro-Trump.

Q affirme que nous sommes dans une configuration extraordinaire, permise par l'élection (et peut-être la réélection) de Trump. Un accident qui rend certaines choses possibles - notamment le déracinement de l'État profond.

Malgré son nom, l'État profond n'a rien d'abyssal. Il s'agit du petit nombre de gens à la tête des organisations qui financent les carrières des politiciens et des officiels de haut niveau. Ceux qui en Suisse emploient des lobbyistes, par exemple. De la sélection des "meilleurs" candidats à leur éventuelle nomination, puis à la canalisation que permettra ces gens lorsqu'ils en nommeront à leur tour d'autres à d'autres postes dans d'autres organisations, ils peuvent influer sur la société à une échelle démesurée, pendant des décennies.

Comme ils sont souvent à la tête de grands groupes internationaux (qu'ils soient économiques, politiques ou prétendument philanthropiques) ou de grandes fortunes, les membres de l'État profond n'ont souvent qu'un intérêt mineur pour les affaires locales. Ils font la promotion de politiques globales dépassant, ou effaçant au besoin, les concepts éculés à leurs yeux de nations et de peuples.

Une partie de cette élite est pédophile - la perversion suprême de ceux qui affichent ainsi qu'ils peuvent tout se permettre.

Donald Trump n'est pas pédophile.

Là se situe, pour eux, le danger.

Il y a plus d'un an, j'avais évoqué le sujet de l'inquiétante pédophilie des élites. L'affaire Epstein avait révélé les liens entre un milliardaire pédophile condamné et toute une frange de la jet-set avide de plaisirs interdits sur une île privée - incluant des personnalités de premier plan.

On aurait pu croire, faussement, que l'affaire Epstein était américano-américaine - ou au moins, limitée au monde anglophone. C'est oublier un peu vite que Ghislaine Maxwell, la maquerelle d'Epstein, est d'origine française, de culture française, et de nationalité française.

Pour aborder le volet français (voire européen) du sujet, un article fascinant de France-Culture, "Quand des intellectuels français défendaient la pédophilie", permet de faire le point.

Jean-Paul Sartre, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Gilles et Fanny Deleuze, Francis Ponge, Philippe Sollers, Jack Lang, Bernard Kouchner, Louis Aragon, André Glucksmann, François Châtelet et bien d'autres encore, de Félix Guattari à Patrice Chéreau ou Daniel Guérin ; tous font partie des 69 intellectuels français qui, aux côtés de l'écrivain Gabriel Matzneff et du romancier, journaliste à Libération et membre fondateur du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR) Guy Hocquenghem ont signé une tribune publiée le 26 janvier 1977. D'abord dans Le Monde puis dans Libération pour défendre trois hommes incarcérés depuis plus de trois ans pour avoir abusé sexuellement de mineurs de moins de 15 ans. (...)

Le 23 mai 1977, dans les pages "Opinions" du Monde, 80 intellectuels français parmi lesquels Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Alain Robbe-Grillet, Jacques Derrida, Philippe Sollers et même Françoise Dolto, signent un autre texte pour demander que la loi décriminalise les rapports sexuels entre les adultes et les enfants de moins de 15 ans.
De nombreux journaux se font l'écho de ce mouvement pro pédophile, qui aux Pays-Bas est devenu un mouvement politique. Libération en tête, avec même des petites-annonces sans ambiguïté, (...) mais aussi Le Monde ou encore France Culture. Le 4 avril 1978, l'émission "Dialogues" (enregistrée en 1977) invite Michel Foucault, le romancier et membre fondateur du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR) Guy Hocquenghem et le juriste Jean Danet, tous trois signataires de la pétition qui demande la décriminalisation de la pédophilie. Durant une heure et quart, en public dans le studio 107, ces intellectuels vont défendre l'idée que des pédophiles sont incarcérés à tort parce que les enfants qu'ils ont abusés étaient consentants. (...)

Des publications comme Gai Pied, journal radical pro homosexuel dans lequel écrivent Jean-Paul Aron, Jean-Paul Sartre ou Michel Foucault, aux côtés de l'écrivain Tony Duvert - pédophile revendiqué - et de Renaud Camus, deviennent ainsi des tribunes pour les pédophiles (la revue sera finalement suspendue en 1992).

Figure de mai 1968, Daniel Cohn Bendit raconte alors ses gestes sexuels sur des enfants. Dans le livre Le Grand bazar (publié en 1975 chez Belfond), où il évoque son activité d'éducateur dans un jardin d'enfants "alternatif" à Francfort. Puis en avril 1982, sur le plateau d'Apostrophes, où il déclare notamment : "La sexualité d'un gosse, c'est absolument fantastique, faut être honnête. J'ai travaillé auparavant avec des gosses qui avaient entre 4 et 6 ans. Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c'est fantastique, c'est un jeu érotico-maniaque..."

Mais voilà, la société civile ne suit pas. L'intellectuel, les intellectuels, ne parviennent pas à guider le peuple. Tant pis! Il faudra attendre, dans l'ombre.

Une question: combien de ces individus ont vu leurs carrières brisées, leurs statues déboulonnées, leurs hommages retirés, leurs chaires de complaisances dissoutes?

S'il y a un aspect encore plus fascinant que la façon dont tout une coterie "d'intellectuels de gauche" français a pu déballer ouvertement ses penchants pédophiles pendant des années en toute impunité, c'est la façon dont ces gens se sont fait tout au long de leur vie servir la soupe par les médias et les autorités politiques, littéraires, universitaires... Et même la magistrature, qui jamais ne vit là-dedans matière à enquêter.

Ces gens n'ont jamais été inquiété durant toute leur carrière. Ils ont pu continuer à nuire, et nuisent encore aujourd'hui.

Le défi de notre temps

Même si certains dignitaires de haut rang doivent mal dormir ces jours en attendant que Ghislaine Maxwell soit à son tour éliminée, la pédophilie ne s'est jamais aussi bien portée dans certains cercles. Rappelons-nous encore de l'époque très récente où quiconque voulant s'en prendre à Polanski était un "extrémiste", coupable d'une "cabale", d'un "acharnement judiciaire", contre un individu qui a drogué, violé et sodomisé une fille de treize ans alors qu'il en avait quarante-trois...

Le revirement de l'opinion publique est très récent, suscité par de sordides exemples, comme l'affaire d'Outreau en France, l'enlèvement de Maddie ou les viols collectifs de Telford en Angleterre, ou l'affaire Epstein aux États-Unis.

Q et QAnon ont le mérite de transmettre des informations dérangeantes sur certaines pratiques d'une élite dégénérée, comme par exemple la chambre d'hôtel la plus chère du monde, et de les diffuser au sein du grand public.

C'est une contre-offensive à celle opérée par ces élites pour tenter de normaliser la pédophilie, comme elles n'ont jamais cessé de vouloir le faire depuis quarante ans. Qu'on se rappelle en Suisse qu'il a fallu voter tant la résistance institutionnelle était forte pour empêcher quelque chose d'aussi évident que d'empêcher des pédophiles condamnés de pouvoir continuer à travailler avec des enfants! Une initiative qui ne réunit qu'un maigre 63% des votes des citoyens en 2014, montrant l'efficacité de l'abrutissement du grand public.

J'en arrive même à me demander si toute la sympathie étrange et pour tout dire apparemment incompréhensible des décideurs de hauts rangs en faveur de l'islam et de l'immigration musulmane de masse, ne pourrait s'expliquer simplement par la tolérance, voire l'incitation à la pédophilie dans l'islam. Pourquoi s'embêter à convaincre des populations revêches à la pédophilie lorsqu'on peut simplement la substituer par une autre qui n'a pas ces interdits moraux?

Une façon comme une autre de déplacer la fameuse Fenêtre d'Overton...

Comme on peut s'en rendre compte, la pédophilie des élites, la lutte contre cette pédophilie, et les éventuelles poursuites judiciaire qui arriveront peut-être, ou jamais, est un sujet quasiment inépuisable.

Je pense que parmi les défis de ce XXIe siècle la bataille contre la pédophilie figurera en bonne place.

Et la partie est loin d'être gagnée.

La façon dont les médias officiels présentent Q et la communauté QAnon nous donne un bon aperçu du camp dont ils défendent les couleurs.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch

**************

Rudy Giuliani au sujet de l'ordinateur de Hunter Biden

(activez la traduction sur Youtube)

https://www.youtube.com/watch?v=Cc3wf8wsWaU&feature=emb_logo

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Facebook a dénombré 3 millions de partisans de QAnon Pro-Trump

La majorité de ces comptes ont été suspendus ou supprimés, d'autres vivent sous la menace de suspension.

 

 

3 commentaires

  1. Posté par Mara le

    Je pense que le terme ‘pédovores’ est plus approprié que ‘pédophiles’ puisque, à l’origine, le
    suffixe ‘phile’ signifiait: qui aime. Cela va tellement plus loin que la pédophilie. Les cercles pédo-satanistes existent depuis longtemps & les réseaux qui les alimentent aussi. Trump a déjà fait arrêter de nombreux trafiquants et délivrer des milliers d’enfants d’un enfer inimaginable.
    Si Trump est réélu, et je crois qu’il le sera, il nous débarrassera du Deep State.
    Avec notre aide. Avec tous les êtres de bonne volonté qui prient pour cela, avec les gens qui se réveillent de plus en plus à des réalités insoutenables pour nous, Humain(e)s, avec les soldats digitaux, les citoyens journalistes, les sites de réinformation comme le vôtre, avec ceux/celles qui se sont mis à traduire des vidéos en Français pour que les Francophones aient accès à des données dont ils n’avaient pas idée jusqu’à présent.
    Portez-vous bien,
    merci pour ce que vous faites..

  2. Posté par Jean Durand le

    Pour mettre une étiquette sur tout ce qui ne correspond pas à la pensée unique promue par les médias traditionnels, le mot “populiste” semble avoir disparu, les nouveaux termes à la mode sont “complotiste” et “conspirationniste”.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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