Généreux avec l’argent des autres
Christoph Mörgeli
Traduit de la Weltwoche par Claude Haenggli
La municipalité de Berne s’est déclarée « effarée » par les incendies dans le camp de réfugiés de Moria sur l’île grecque de Lesbos. Elle veut accueillir vingt réfugiés « en un premier temps » et exhorte les autorités fédérales à en faire venir en Suisse « plus que requis par les engagements pris ». L’autorité exécutive de Berne fait valoir aussi que les forces progressistes d’autres villes soutiennent ces exigences.
Les enquêtes concernant les incendies volontaires dans le camp de Moria sont toujours en cours. Il semble admis que le feu a été intentionnellement mis par les réfugiés eux-mêmes. Un motif en tout cas est plausible : les migrants, qui sont presque tous jeunes et de sexe masculin, veulent continuer leur route jusqu’en Europe occidentale. Et si l’incendie donne prétexte à assez de soutien, le plan des incendiaires aura réussi.
C'est tout à fait dans l’intérêt des passeurs. Ils se réjouissent que la ville de Berne soit disposée à maintenir en vie leur modèle commercial florissant. Zurich aussi ne veut pas être en reste et exige de la Confédération qu’elle organise un accueil direct des réfugiés avec les villes prêtes à les recevoir. Lucerne a déjà manifesté en juin aux autorités fédérales sa volonté d’accueillir des réfugiés de Lesbos. Bâle, Genève, Lausanne, Saint Gall et Winterthour se sont jointes à ce noble geste.
Ces villes dominées par les rouges-verts font maintenant leur propre politique d’asile commune - sans aucune base juridique. Cette profession de solidarité se révèle toutefois comme plutôt gratuite à l’examen. En effet, c’est la Confédération qui paie pour les réfugiés durant les cinq à sept premières années. Les villes n’ont donc pas à ouvrir leur portemonnaie pour cet acte célébré en public comme solidaire. Cela leur permet par contre de continuer à utiliser leurs structures d’asile développées sur une grande échelle, au lieu de devoir les réduire en raison du recul des demandes d’asile. Les gauchistes qui régentent les villes savent en tout cas bien calculer : les collaborateurs employés dans le domaine de l’asile leur garantissent la majorité politique comme électeurs.
Cl. H.
Source :
Une fois de plus des gauchos sont généreux avec l’argent des autres. C’est une des tristes réalités de la corruption systémique qui gangrène notre pays. C’est comme ce groupe de médecins chefs payés par les contribuables de leur canton respectif pour diriger leur service, soigner des patients, former leurs collaborateurs et faire de la recherche qui exige 8 millions de la confédération pour suivre et documenter les premiers mille habitants allant recevoir un vaccin contre le coronavirus chinois ! Après les médecins faiseurs d’opinion payés par l’industrie pharmaceutique voici les médecins profitant de la catastrophe économique due au management de la Covid-19. Honte à ces médecins cadre fonctionnaires et aux élus de gauche !
Une fois de plus des gauchos sont généreux avec l’argent des autres. C’est une des tristes réalités de la corruption systémique qui gangrène notre pays. C’est comme ce groupe de médecins chefs payés par les contribuables de leur canto respectif pour diriger leur service, soigner des patients, former leurs collaborateurs et faire de la recherche qui exige 8 millions de la confédération pour suivre et documenter les premiers mille habitants allant recevoir un vaccin contre le coronavirus chinois ! Honte à ces médecins cadre fonctionnaires et aux élus de gauche !
Excellent analyse. La gauche veut toujours être solidaire mais avec l’argent des autres. A Genève on demande aux fonctionnaires de baisser en “solidarité” leur salaire de 1 % pour rembourser la dette du COVID mais aussitôt ils s’opposent. La solidarité oui, mais avec l’argent des autres. C’est une attitude détestable.
Avec l`argent des autres c`est tellement plus facile non ? Nous les pauvres cons (on est que Suisse ) il faut payer pour ces gens ? Pas d`accord et pour moi c`est NON ET NON.
Tout n’est que manipulation !
” Les gauchistes qui régentent les villes savent en tout cas bien calculer : les collaborateurs employés dans le domaine de l’asile leur garantissent la majorité politique comme électeurs.”
Et cela avec l’argent des ”autres”; pauvre con-tribuables … !!