Le président de la République s'est livré à une mise au point lors de son allocution télévisée du 14 juin concernant les polémiques soulevées par les récentes manifestations antiracistes et contre les violences policières en France. Un mouvement qui s'inscrit dans le sillage du mouvement américain en corollaire à la mort de George Floyd.
«La République n'effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire, elle n'oubliera aucune des ses œuvres, elle ne déboulonnera pas de statues. Nous devons plutôt lucidement regarder ensemble toute notre histoire, toutes nos mémoires», a-t-il affirmé.
En se positionnant dans le giron de la remise en question de personnages historiques de pays occidentaux, des militants français souhaitaient faire déboulonner des statues de personnages accusés d'être associés au racisme, à la colonisation ou à l'esclavage. Dans leur viseur, notamment : Colbert qui fut à l'initiative du Code noir en 1685.
L'ancien Premier ministre et actuel président de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage, Jean-Marc Ayrault, s'était prononcé pour que l'on rebaptise une salle Colbert de l'Assemblée nationale ainsi qu'un bâtiment de Bercy portant le nom du ministre qui officiait sous Louis XIV.
Le «communautarisme» et les «séparatistes» condamnés
Le président a par ailleurs assuré dans son discours que les autorités seront «intraitables face au racisme à l'antisémitisme et aux discriminations», et que de nouvelles dispositions allaient être prises en ce sens. «Mais ce combat noble est dévoyé lorsqu'il se transforme en communautarisme, en réécriture haineuse ou fausse du passé. Ce combat est inacceptable lorsqu'il est récupéré par les séparatistes», a-t-il ajouté.
Ce combat est inacceptable lorsqu'il est récupéré par les séparatistes
«Nous sommes une nation où chacun quelles que soient ses origines, sa religion, doit trouver sa place», a en outre déclaré Emmanuel Macron qui a souhaité voir les citoyens unis autour du «patriotisme républicain».
Le président a également réaffirmé son soutien aux forces de l'ordres, mises en cause par une série de manifestations en France : «Sans ordre républicain, il n'y a ni sécurité ni liberté. Cet ordre, ce sont les policiers et les gendarmes sur notre sol qui l'assurent [...] C'est pourquoi, il mérite le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la nation», a-t-il affirmé.
Cette déclaration intervient après une série de manifestations de policiers, excédés par les accusations de racisme et de violence portées à leur encontre, et reprochant au ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, son manque de soutien.
Extrait de: Source et auteur
UN HOMME qui n’a pas cessé de dénigrer la France, qui a sali constamment son image, vient dire aujourd’hui que le PASSE DE LA FRANCE, SON HISTOIRE est à préserver. On appelle cela “un retournement de veste”..
Comme cet homme est une véritable girouette, il peut être sincère quelques heures, quelques jours et ensuite redevenir “le grand déconstructeur de la France”. Je n’ai même plus la capacité d’écouter ses discours, car je sais qu’il dira l’inverse un peu plus tard.
Quand au discours sur le séparatisme et le communautarisme, ces deux “tendances” qui semblent avoir été fortement encouragées, tout à coup, cela n’est pas acceptable? Est-ce que MACRON et ses maîtres s’assagissent? Oui, pour quelques jours ou quelques mois. Et c’est tout, car lutter contre leur véritable nature est impossible.
Emmanuel Macron :
” … a souhaité voir les citoyens unis autour du «patriotisme républicain».”
M. Micron est bien naïf … ou alors il fait semblant !
Les banlieues n’en ont rien à faire de son ”patriotisme républicain” !
Ils sont là pour les allocs, sans les allocs c’est la guerre civile !
Il a parlé pendant 20 minutes pour ne rien dire de concret, que du vent, du remplissage médiatique !
«La République n’effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire»
Dans notre monde d’inversion systématique des valeurs et des mots, c’est tout l’inverse qu’il faut comprendre dans cette phrase.