La présence d’une main-d’œuvre frontalière importante dans un secteur économique n’aboutit pas à un accroissement du risque de sous-enchère salariale.
Dixit une étude commanditée par Isabel Rochat, conseillère d’Etat en charge du Département de la solidarité et de l’emploi, et menée par José Ramirez, professeur à la Haute Ecole de gestion de Genève.
«Ce fait contredit les impressions empiriques subjectives de certains, mais correspond aux résultats d’autres études menées au niveau national»
Mais l'étude montre encore que la sous-enchère existe bel et bien dans les cas des permis de courte durée (permis L ou B).
Les conclusions de l'étude laissent certains songeurs, comme l'UDC Eric Bertinat qui réagit sur sa page Facebook en ces termes:
"Est tout content! La main d’œuvre frontalière ne provoque pas de sous-enchère. C'est Isabel Rochat qui le dit. Elle s'appuie sur une analyse détaillée de la Haute école de gestion de Genève-heg en lien avec la surveillance du marché du travail. Si les patrons ne gagnent même pas un peu de pognon en engageant massivement des Français, on se demande pourquoi ils n'engagent pas prioritairement les habitants de notre canton..."
Pas dit que les résultats de l'étude parviennent à convaincre.
Et la terre est plate…
Non, le dumping c’est surtout dans le centre de la Suisse, qu’il se trouve…. Et le fait que le chômage ait doublé depuis 2008 passant de 2,5 % national à presque 5 %, n’est que pur hasard si cela coïncide avec Schengen et cette merveille qu’est la libre-circulation et cette formidable idée la suppression des frontières. On vous croit Mme Rochat, vous êtes tout à fait crédible ainsi que vos amis de la Haute Ecole de Gestion (Département de la solidarité, tout est dit…). Sacré boulot les gars ! Continuez…
“L’expert” cité devrait apporter la preuve qu’utiliser des frontaliers fait baisser le chômage en Suisse… la Rochat se fout du chômage à Genève.