Emmanuel Macron a salué la contestation politique en cours au Venezuela en déclarant sur Twitter le 24 janvier : «Après l’élection illégitime de Nicolas Maduro en mai 2018, l’Europe soutient la restauration de la démocratie. Je salue le courage des centaines de milliers de Vénézuéliens qui marchent pour leur liberté.» Cependant, il semblerait qu'au moins un membre de son entourage ait pris part à cette «élection illégitime».
Comme l'avait révélé L'Express en 2016 et rappelé Mediapart en 2017, Ismaël Emelien, proche collaborateur du président de la République à l'Elysée, qui était sorti de l'ombre à son corps défendant pendant l'affaire Benalla, a travaillé pour l'accession au pouvoir de Nicolas Maduro lorsqu'il figurait dans les rangs de l'entreprise Havas Euro-RSCG en 2013
Interrogé par Mediapart, l'intéressé n'a d'ailleurs jamais nié son implication, comme le relevait l'émission Arrêt sur images en 2017 : «Je suis allé au Venezuela deux fois trois jours. J’ai consacré à cette mission environ une journée par semaine pendant trois mois.» Et de concéder : «C'est vrai, je ne suis pas satisfait de cette campagne, mais, à l'époque, Maduro était considéré comme le Lula vénézuélien.»
Le Secrétaire national du PCF @Fabien_Rssl réagit à la situation au #Venezuela en renvoyant Emmanuel Macron à sa propre popularité
⚡️ EN CONTINU :
➡️ https://t.co/EV4lSoeMPK … … pic.twitter.com/4YhQutUemx— RT France (@RTenfrancais) January 25, 2019
Selon le site d'enquête «le contrat d’Havas au Venezuela a commencé début 2013». Hugo Chavez était alors mourant et souhaitait préparer sa succession en promouvant son dauphin, Nicolas Maduro. Proposant force spots publicitaires, documentaires et autres conseils en meeting, ainsi qu'une expertise en matière de réseaux sociaux, Havas a donc eu pour mission d'aider à l'élection de Nicolas Maduro.
Lire aussi : Venezuela : l'ONU demande une enquête sur l'«usage excessif de la force» (EN CONTINU)
Extrait de: Source et auteur
Et vous, qu'en pensez vous ?