Dans le courrier des lecteurs du Temps… Qui ne lui accorde pas même un petit brin d’interview. Serait-ce que l’on aurait perdu de son sex-appeal ?
Au passage un coup d'encensoir appuyé à l'endroit de Martine Brunschwig Graf; il y a des patronages dont on se passerait bien.
"L’interview de Martine Brunschwig Graf sur la question du port du voile à l’école (LT du 02.08.2013) a montré de manière indiscutable sa sagesse et son efficacité politique pour traiter des questions délicates que certains instrumentalisent de manière polémique […].
Comme elle le dit si bien: «En politique, nous devons chercher à résoudre des problèmes, pas à en créer de nouveaux.» […] Elle fait honneur à cette démocratie qui devrait honorer la Suisse et être un exemple à suivre pour bien des pays qui aujourd’hui peinent à trouver leur voie pour vivre dans la prospérité et la paix.
J’espère que Monsieur Pierre Weiss, […] qui s’acharne contre le foulard de ces jeunes filles que l’on compte sur le bout des doigts dans les écoles publiques, profitera de cette leçon magistrale qu’elle donne à travers son entretien. Sans oublier qu’il est président de la Licra, qui lutte contre le racisme et l’antisémitisme au même titre que vous qui êtes la présidente de la Commission fédérale contre le racisme.
Comment peut-il dès lors vouloir exclure des élèves de l’école publique pour la seule raison qu’elles portent un foulard qu’on appelle à tort «voile»? Je peux vous l’assurer, aucune d’entre elles ne nourrit de sentiments négatifs à l’égard de la laïcité, de la Constitution, de l’Etat, de la République ou de la Confédération.
Il serait plus dans son rôle s’il proposait d’adjoindre la lutte contre l’islamophobie à l’honorable institution qu’il représente, je veux parler de la Licra, qui se nommerait dès lors Licrai, c’est-à-dire Ligue internationale contre le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie."
La pensée, et le propos, de M. Ouardiri s'éclaire d'autant plus à la lecture de ceci.
Et vous, qu'en pensez vous ?