Face à la soif de prédation internationale la Suisse appelle à la mobilisation!

Bruno Bertez
Bruno Bertez
Analyste financier anc. propriétaire Agefi France
 

 Il faut garder la liberté et l’indépendance, dit Ueli Maurer 

Le président de la Confédération Ueli Maurer a, dans son allocution radio-télévisée du 1er août, exhorté les Suisses à ne jamais renoncer ni à la liberté ni à l’indépendance face aux pressions internationales. Pour lui, il s’agit de se défendre contre les "juges étrangers". 

Pour enregistrer son discours télévisé, Ueli Maurer s’est rendu à Obwald sur l’Älggi-Alp, le centre géographique de la Suisse. De même que le pays à un centre physique, il a aussi un noyau de valeurs, a déclaré le président de la Confédération. "Notre liberté et notre indépendance font partie de ces principes politiques". 

La Suisse peut être fière de ces valeurs, a-t-il lancé. L’ordre politique libéral confère aux citoyens non seulement des droits particulièrement étendus, mais aussi réussite économique et prospérité au pays. La Suisse est un "Sonderfall", "un cas manifestement à part en raison de sa liberté et de sa prospérité". 

Souveraineté des petits Etats 

Comme dans ses discours de la fête nationale, prononcés en de nombreux endroits du pays, Ueli Maurer s’est dit préoccupé par le fait que la Suisse subisse des pressions répétées de la part de quelques grands Etats et certaines organisations internationales. 

A ses yeux, il est important que les Suisses restent unis pour défendre leurs valeurs essentielles. "Céder ne résout rien: plus nous ferons de concessions, plus les prochaines exigences seront fortes". 

Comme souvent dans ses allocutions, le conseiller fédéral UDC se réfère au pacte fédéral de 1291. Celui-ci proclame déjà "que nous ne voulons pas de juges étrangers", un principe qui "nous a bien servi jusqu’ici". 

Source ats / 01.08.2013

Commentaire du 2 août 2013 de Bruno Bertez en référence à l'ouvrage de Uli Windisch, LE MODELE SUISSE, Ed, L'Age d'Homme, Lausanne.

Enfin un plaidoyer pour la liberté et l’indépendance. 

     Il était temps, nous commencions à désespérer.  La Suisse relève la tête. Elle prend conscience des pressions non désintéressées de ses partenaires internationaux et affirme ses valeurs. Reste à traduire cela par de véritables décisions politiques qui dépassent le stade du sursaut. 

Il est évident que la population Suisse, a déjà , depuis longtemps pris conscience de ce qui se passait, en témoignent les scores de l’UDC. Si les partis traditionnels changeaient d’attitude et se décidaient à entendre le message populaire, nulle doute que la Suisse pourrait dépasser le stade du sursaut velléitaire et faire face, en tous bien et tout honneur, aux attaques dont elle est l’objet. 

La Suisse est méconnue. Totalement méconnue. Piégée par les clichés sur les paradis fiscaux et les campagnes socialistes internes de dénigrement.  Le modèle Suisse est perfectible, mais c’est un modèle et nous vous conseillons de le découvrir dans le livre Uli Windisch.  

Ce livre est irremplaçable. Si les hommes politiques et les médias français le lisaient, ils changeraient radicalement d’opinion, enfin, ils comprendraient au lieu de répéter baliverne sur baliverne. 

A Lire absolument, un travail non pas d’idéologue, mais de sociologue qui connait son pays et nous en fait comprendre le fonctionnement, nous fait partager ses valeurs.

2 commentaires

  1. Posté par Marie-France Oberson le

    @M- Reymond :
    Le livre de Mme Miauton ? Je pense que vous voulez parler de
    “Banques suisses.
    Les raisons de lutter
    Lettre ouverte au peuple suisse”
    Edit. Slatkine
    (190 pages)
    Effectivement à lire absolument.

  2. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Oui Monsieur Berthez. Merci. Livre acheté sur le champ en un click. Mais je ne veux pas manquer cette occasion de rendre un hommage appuyé à Marie-Hélène Miauton. Et plus particulièrement à son livre dont j’ai oublié le titre. Livre mentionné par les Observateurs! Elle est claire, directe et pertinente. Remettant l’église au milieu du village sans offenser personne. Elle a semé, et ce que j’apprends me laisse voir une pousse. A ce propos, je brûle de caser mon acception de la parabole du semeur. Que j’aurais viré comme incapable il y a peu. Avant de comprendre qu’il est l’antithèse de l’utopiste totalitaire et du socialiste dirigiste.

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