En plein meeting, le dirigeant turc a invité sur scène une enfant en uniforme militaire et lui a assuré qu'elle recevrait les honneurs de l'Etat si elle était prête à mourir pour son pays. Une déclaration qui a été très critiquée par ses opposants.
Alors qu’il s’adressait le 24 février à des membres de son parti (AKP) dans la ville méridionale de Kahramanmaras, Recep Tayyip Erdogan a invité une petite fille vêtue d’une tenue militaire et coiffée d’un béret des forces spéciales turques à le rejoindre sur scène.
Après avoir insisté sur l’importance du soutien du peuple turc à l’opération militaire en cours contre les milices kurdes à Afrin en Syrie, il s’est adressé à la petite fille qui pleurait : «Regarde ce que tu vois ici ! Que fais-tu ici ? Nous avons nos bérets marrons mais nos bérets ne pleurent jamais.»
Chef ! Emmène-nous à Afrin !
Et de poursuivre en s’adressant à la foule conquise : «Si elle tombe en martyre, elle sera enveloppée dans le drapeau turc qu’elle a sur elle.» Visiblement dépassée par les événements, la petite fille a timidement approuvé ses propos après que le président turc lui a demandé si elle était de son avis. La brève rencontre s'est conclue sous les applaudissements des fidèles soutiens du président qui ont alors scandé : «Chef ! Emmène-nous à Afrin !»
Çocuk istismarı yaparak onlara ölüm vaat eden anlayış kaybedecek. Çocukların özgür ve mutlu yaşaması için mücadele eden bizler kazanacağız! pic.twitter.com/CgovWF7p0d
— HDP (@HDPgenelmerkezi) 24 février 2018
Une sortie médiatique qui a été par la suite particulièrement critiquée par le Parti démocratique des peuples (HDP), mouvement politique pro-kurde opposé à l'opération d'Ankara dans la région d'Afrin. Sur Twitter, le parti a fustigé l’attitude du président turc suggérant aux enfants de mourir pour leur patrie et a promis de combattre cet «état d'esprit» afin de faire triompher «la liberté des enfants» et de leur offrir «une vie heureuse».
La milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) est visée par l'opération de l'armée turque «Rameau d'olivier» contre l'enclave d'Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie. Celle-ci a été déclenchée le 20 janvier dernier par Ankara, avec le concours des rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL).
Le 20 février, répondant à l'appel du groupe kurde, le gouvernement syrien a fait pénétrer dans la localité des milices pro-Damas qui ont essuyé des tirs provenant des forces turques.
Quel salaud fanatique cet homme! Il fait du chantage pour recevoir 3 milliards s’il retient les soi disant réfugiés et maintenant il veut anéantir les Kurdes ! penser que cet imbécile voulait faire entrer son pays ( 80 millions de musulmans fanatiques ) dans l’UE qui d’ailleurs le mérite bien!
Sortez-le de l’OTAN !
@ UnOurs
Ne vous inquiétez pas, ils reviendront à la charge. Ils possèdent cette capacité très confortable de regarder ailleurs lorsque leurs idoles sont responsables de massacres puis de revenir à la charge quelques semaines après pour continuer à militer: la remise en question est strictement impossible pour ces cervelles d’oiseaux.
Le parallèle entre les migrants et les attentats est fort instructif.
J’aimerais entendre les bonnes excuses de Manon Schick sur cette horreur mais ça….. Son truc à elle c’est d’accueillir le maximum de chances chez nous et basta!
ET DIRE QUE LA TURQUIE VOULAIT ENTRER DANS L’EUROPE.
GRAND FRISSON quand on voit ce qu’il est capable de dire.
Remarquez à quel point Erdogan est un problème: lorsque l’état islamique massacrait des chrétiens, cette ordure ne bougeait pas.
Et maintenant que le travail a été fait par les Russes, les Syriens et les milices, il débarque avec ses troupes, en méprisant les limites territoriales.
Tout cela prouve qu’Erdogan était bien allié avec l’Etat islamique à un degré ou à un autre. Rien que sur ce plan, il devrait se faire éjecter de l’Otan.
Les rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL), plus islamistes que “libres”, financés par l’Occident servent aujourd’hui à combattre les alliés kurdes !
Une belle figure d’ogre.
Qu’il continue seulement cet erdogan à montrer son vrai visage. Si seulement ça pouvait ouvrir les yeux de certains.
Il fut pourtant une époque pas si lointaine où Erdogen était bien en cour auprès des “néocons”.
Vous savez, cette époque où les “néocons” prêchait pour l’adhésion de la Turquie à l’Europe.
ont doit avouer que,, c est d une grande noirceur cette demande d un chef d état a une enfant !
La prochaine étape, l’égorgement des moutons par des enfants durant la fête de l aid…
Quelle belle culture.
Sinon, au niveau de l’Onu, le respect du droit international, les droits des enfants, tout ça, rien à y redire ?